Déc 072014
  

Brigitte BRAMI

Jeudi 18 décembre 2014 : Projection/Débat/Dédicace

au cinéma LA CLEF

à l’occasion du dernier livre de l’auteure

 A 18 h jusqu’à 19 h 30 : Projection de deux films courts sur Brigitte BRAMI  en présence des réalisatrices Estelle BEAUVAIS et Brigitte SY :
  • Éloge de la pureté, film d’Estelle BEAUVAIS
  • Brigitte BRAMI par Brigitte SY, un film de Brigitte SY
De 19 h 30 à 21 h (maxi.)
Pot amical et gracieux, débat, et dédicace du denier livre Miracle de Jean GENET de Brigitte BRAMI – éditions l’Ecarlate distribué par l’Harmattan –
Brigitte SY est une actrice, réalisatrice et scénariste française. Elle a notamment réalisé Les Mains libres, joué dans La Guerre est déclarée, et a terminé l’adaptation cinématographique de l’Astragale d’Albertine SARRAZIN.qui sortira dans les salles dès 2015.
Estelle BEAUVAIS est née en 1983 et réalise des films. Son travail artistique s’intéresse notamment à la fragilité des êtres.
Miracle de Jean Genet est une exégèse sans les murs, sans l’académisme universitaire habituel. C’est un long poème écrit par une captive amoureuse aussi déjantée qu’érudite. C’est une bombe littéraire sans retardement comme on a parlé de la bombe GENET.
Brigitte BRAMI est née en 1964 à TUNIS et vit à Paris. Elle s’est fait remarquer en 2011 par le succès de son livre : La Prison ruinée. C’est lors de sa deuxième incarcération à la Maison d’arrêt de Fleury-Mérogis qu’elle a finalisé les corrections de Miracle de Jean GENET.

Entrée : 5 Ôé¼ tout compris (sauf le livre !)

Cinéma La Clef. 34, rue Censier-Daubenton 75005 Paris. 33 9 53 48 30 54 – Métro 7 Bus 47 – reservation@cinemalaclef.fr

Venez nombreuses et nombreux !

Juin 092013
  

 


Nous continuons de soutenir Stéphane RAYE qui a eu le courage de dénoncer l'enfer de CHATEAUDUN. Les Droits de l'Homme ne se découpent pas en tranches. Il n'est pas admissible que des personnes détenues soient violées, rackettées, ou gravement frappées , tout comme leurs familles ou les personnels qui doivent gérer l'ingérable. Cette situation perdure depuis 10 ans. Il est temps d'y mettre fin. Après renvoi, le Tribunal de CHARTRES examine l'affaire ce lundi 10 juin à 13 heures 30. Nous espérons que Stéphane RAYE sera recoonnu comme victime et relaxé.
 Publié par à 16 h 28 min
Avr 232012
  

Les confusions de peines, souvent mal connues des personnes détenues qui pourraient en bénéficier nous paraissent devoir intéresser les personnes détenues, leurs familles et tous nos visiteurs, juristes ou non.

Nous publions, par conséquent, in extenso, un commentaire de M. LENA sur un important arrêt de la Chambre Criminelle de la Cour de Cassation en date du jeudi 12 avril 2012, rendu public sur le site de DALLOZ, auquel nous renvoyons.

 

 

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Lorsque deux condamnations à l’emprisonnement assorties ou non d’un sursis partiel ont été prononcées et que la confusion totale a été accordée, seule doit être exécutée la partie d’emprisonnement sans sursis la plus longue.

La chambre criminelle rend, à l’occasion du non-lieu à renvoi d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), un arrêt important consacrant un revirement de jurisprudence en matière de confusion de peines. On sait que la situation de la personne ayant commis des infractions en concours réel est pénalement particulière, à cheval entre celle du délinquant primaire et celle du délinquant réitérant ou récidiviste, dans la mesure o├╣, si, comme le second, elle a bien commis plusieurs infractions à la loi pénale, elle n’a pas, à l’instar du premier, subi un premier avertissement solennel de la justice.

La QPC était en l’espèce ainsi rédigée :  » L’article 132-5, alinéa 5, du code pénal, tel qu’il est interprété de manière constante par la chambre criminelle de la Cour de cassation, viole-t-il le principe d’atténuation de la responsabilité pénale des mineurs, principe fondamental reconnu par les lois de la République et le principe d’égalité devant la loi pénale, en ce qu’il conduit à ce qu’une personne ayant commis des faits pénalement répréhensibles pendant une période durant laquelle il a été mineur puis majeur soit plus sévèrement punie qu’une personne ayant commis exactement les mêmes faits mais ayant été exclusivement majeure durant cette période ? « Le jeune homme, prétendant à la liberté conditionnelle, avait ainsi été condamné pour une même série de faits, commis pour partie lorsqu’il était mineur et pour l’autre partie lorsqu’il était majeur : d’une part, à quatre ans d’emprisonnement dont deux avec sursis par le tribunal correctionnel se déclarant incompétent pour la période o├╣ l’intéressé était mineur, d’autre part, à un an d’emprisonnement par le tribunal pour enfants, peine confondue avec la première. La question portait ainsi, précisément, sur les effets de la confusion totale accordée entre deux peines dont l’une au moins est assortie d’un sursis partiel.

Pour plus de clarté, nous rappellerons brièvement l’évolution du droit positif sur ce point : sous l’empire de l’ancien code pénal (en particulier de son art. 5 relatif au principe du non-cumul), la chambre criminelle avait décidé que lorsque deux condamnations comportant chacune une peine d’emprisonnement avec un sursis partiel avaient été prononcées avec confusion, seule devait être exécutée la peine la plus forte, indivisible, ce qui signifiait que seule devait être ramenée à exécution la part d’emprisonnement ferme afférente à la peine la plus forte (Crim. 18 nov. 1980, Bull. crim. n° 304 ; RSC 1982. 108., obs. J. Larguier [dans cette espèce : condamnations à 6 mois d’emprisonnement dont 3 mois avec sursis puis à 4 mois d’emprisonnement dont 2 avec sursis ; peine ferme exécutoire après confusion = 3 mois, correspondant à la part d’emprisonnement ferme afférent à la peine la plus forte]). Après l’entrée en vigueur du code pénal en 1994, la chambre criminelle avait modifié sa jurisprudence au visa de l’article 132-5, alinéa 5, qui prévoit que  » le bénéfice du sursis attaché en tout ou partie à l’une des peines prononcées pour des infractions en concours ne met pas obstacle à l’exécution des peines de même nature non assorties du sursis « . Elle jugeait ainsi, dans une interprétation dont l’on a pu dire qu’elle donnait à la confusion un effet réduit non commandé par le texte (AJ pénal 2007. 146, obs. M. Herzog-Evans ), qu’il y avait lieu d’exécuter cumulativement des deux parties d’emprisonnement sans sursis, dans la limite de la durée totale de la peine absorbante (en l’espèce, peines prononcées = 3 ans d’emprisonnement dont 16 mois avec sursis et mise à l’épreuve, soit 20 mois ferme, confondue avec une peine de 2 ans d’emprisonnement dont 1 an avec sursis soit 1 an ferme ; peine ferme exécutoire = 32 mois, correspondants à 20 + 12 mois ; Crim. 24 janv. 2007, D. 2007. AJ 728 ).

Or, dans l’arrêt rapporté, la chambre criminelle énonce que  » lorsque deux condamnations à l’emprisonnement assorties ou non d’un sursis partiel ont été prononcées et que la confusion totale a été accordée, seule doit être exécutée la partie ferme d’emprisonnement sans sursis la plus longue [en l’espèce = deux ans ferme, alors que sous l’empire de la jurisprudence antérieure, il se serait agi de trois ans], et en revient donc à sa solution de 1980.

Ce nouveau revirement souligne un réel souci de sécurité juridique en matière de confusion de peines, o├╣ les conséquences pratiques sont pourtant de la plus haute importance pour les condamnés. Pour aujourd’hui, choisissons de retenir qu’obtenir la confusion recouvre, dans les hypothèses visées, un véritable intérêt (pour une étude d’ensemble de la question, V. Rép. pén., Confusion des peines, par Herzog-Evans ; D. Bécheraoui, La confusion des peines assorties du sursis avant et après le nouveau code pénal, RSC 1999. 767 ).

par M. Léna le 23 avril 2012

 

 

 

 

 

 

 Publié par à 20 h 28 min
Sep 192012
  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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A.F.P. et NOUVEL OBS.fr

Christiane TAUBIRA a mis en place, ce mardi 18 septembre 2012, une « Conférence de Consensus » visant, en particulier, à étudier les moyens de prévenir la récidive visant à rechercher des « réponses pénales efficaces » à ce phénomène qui n’a pas été enrayé par de nombreuses lois ces dernières années.

La ministre de la Justice a installé dans la matinée le comité d’organisation de cette vaste consultation, qui doit durer cinq mois, lors d’une cérémonie devant des professionnels et parlementaires, mais fermée à la presse.

Comparaison entre expériences françaises et étrangères

 

Conduit par la présidente de la cour d’appel de ROUEN, Nicole MAESTRACCI, ce comité définira des questions adressées à divers experts ou intervenants de terrain et s’appuiera sur une comparaison entre expériences françaises et étrangères.

Il désignera un jury qui, à l’issue de deux jours d’auditions publiques en février, élaborera des recommandations qui devraient alimenter un projet de loi annoncé fin août par le Premier ministre Jean-Marc AYRAULT.

« Nous allons essayer de déterminer ce qui marche ou ne marche pas, en regardant beaucoup ce qui se passe à l’étranger », a déclaré Mme MAESTRACCI. « On ne résoudra pas tous les problèmes, mais on a un processus de travail rigoureux et participatif », afin de « déterminer les points qui font l’objet d’un consensus scientifique », a-t-elle expliqué.

Dans une lettre donnant à Nicole MAESTRACCI sa feuille de route, Christiane TAUBIRA, régulièrement accusée de « laxisme » par la droite, souligne que « les connaissances concernant les différents leviers d’action permettant de favoriser la réinsertion des personnes condamnées », et d’ainsi éviter la récidive, « demeurent insuffisantes » en FRANCE.

Nouvelles méthodes d’évaluation des facteurs de risque ?

La garde des Sceaux relève que « plusieurs pays étrangers ont expérimenté de longue date différentes formes de probation, de nouvelles méthodes d’évaluation des facteurs de risque de récidive et des facteurs de protection ».

Le comité d’organisation est composé de 20 membres. Ses deux secrétaires généraux sont l’inspectrice des services judiciaires Maud MOREL-COUJARD et un membre de l’Administration pénitentiaire, Éric MOLINIERE.

Les élus sont représentés par le maire UMP de MONTFERMEIL (Seine-Saint-Denis), Xavier LEMOINE, qui avait pris, dans sa ville en 2006, un arrêté anti-bandes ciblant les mineurs annulé quelques mois plus tard par la justice administrative, et par le maire PS de LOMME (Nord), Roger VICOT.

La Chancellerie a également choisi cinq chercheurs et universitaires, parmi lesquels Sara DINDO, codirectrice de l’Observatoire international des prisons (OIP), et Denis LAFORTUNE, chercheur au Centre international de criminologie de l’Université de MONTRÉAL.

Promesse de rupture avec le « consensus sécuritaire » des années SARKOZY

 

Ce dernier a beaucoup travaillé sur les programmes de probation au CANADA, o├╣ le condamné purge sa peine hors de prison avec un suivi renforcé. Christiane TAUBIRA avait promis cet été de rompre avec le « consensus sécuritaire » des années SARKOZY et annoncé sa volonté de mettre en place en FRANCE une peine de probation.

Siègeront également dans ce comité des magistrats, tels le juge d’application des peines de CRÉTEIL, Jean-Claude BOUVIER, ainsi que des commissaires de police, psychiatres, personnels pénitentiaires, représentants d’associations d’aide aux victimes et aux sortants de prison.

Malgré de nombreuses lois anti-récidive sous la précédente majorité (peines plancher, rétention de sûreté…), le taux dit de « récidive légale » est passé de 3,9% en 2006 à 6% en 2010 pour les crimes, et de 7% à 11,1% pour les délits, selon la Chancellerie. Le taux de délits commis en « réitération », c’est-à-dire par des individus qui avaient déjà été condamnés pour une infraction différente, a augmenté de 26,4% à 28,3% en quatre ans.

lire l’article sur le site du NOUVEL OBS avec des renvois à d’autres articles sur la prison

télécharger le dossier de presse sur la conférence de consensus

 Publié par à 20 h 04 min
Oct 092013
  

Depuis des mois, ROBIN DES LOIS soutient et défend les axes du projet de loi relatif à la prévention de la récidive et à l’individualisation des peines, enfin présenté ce mercredi 9 octobre 2013 en Conseil des Ministres. Des moyens considérables sont mis en oeuvre pour créer 1 000 postes de C.P.I.P. sur les 3 ans qui viennent, soit plus de 25% d’augmentation des effectifs. C’est l’information la plus importante et la plus « nouvelle » de ces derniers mois. Sans ces effectifs, cette nouvelle politique pénale ne pourrait pas réussir.

Plusieurs axes nous paraissent devoir être retenus :

 

augmentation des subventions aux associations d’aide aux victimes, réactivation du conseil national d’aide aux victimes) alors que l’ancienne majorité baissait les budgets tout en parlant de victimes à longueur de journée

individualisation de la peine et de son exécution, avec une meilleure évaluation (on ne juge pas à l’aveugle) ,et abrogation des automatismes (comme les peines plancher, qui ont démontré leur inefficacité)
mise en place d’une nouvelle peine, la contrainte pénale, qui s’ajoute à la palette des peines à disposition des magistrats et qui permet un suivi plus encadré, immédiatement exécutoire, basé sur une évaluation régulière de la situation de la personne et des facteurs de risque
lutte contre les sorties sèches (80% des sorties aujourd’hui, voire même 98% pour les 6 mois et moins) : examen obligatoire aux 2/3 de peine, ce qui oblige à préparer en amont un projet ; plus efficace de suivre des condamnés que de « les lâcher dans la nature » sans savoir o├╣ ils vivent et s’ils ont un travail et des soins
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FR3
Sur ce dernier point, FRANCE 3 diffuse, ce mercredi soir , dans le Journal de 22 h 40 , un témoignage – plaidoyer de François KORBER, délégué général de ROBIN DES LOIS,
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à diffuser sans réserve ni modération , afin d’effectuer l’indispensable travail de pédagogie qui est indispensable à la réussite de cette nouvelle politique pénale !
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logo Justice
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pour éviter de dire n’importe quoi face aux obsédés de l’impossible « tout-carcéral »…
(image infographie TF1)
pic
 Publié par à 19 h 24 min
Sep 192012
  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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A.F.P. et NOUVEL OBS.fr

Christiane TAUBIRA a mis en place, ce mardi 18 septembre 2012, une « Conférence de Consensus » visant, en particulier, à étudier les moyens de prévenir la récidive visant à rechercher des « réponses pénales efficaces » à ce phénomène qui n’a pas été enrayé par de nombreuses lois ces dernières années.

La ministre de la Justice a installé dans la matinée le comité d’organisation de cette vaste consultation, qui doit durer cinq mois, lors d’une cérémonie devant des professionnels et parlementaires, mais fermée à la presse.

Comparaison entre expériences françaises et étrangères

 

Conduit par la présidente de la cour d’appel de ROUEN, Nicole MAESTRACCI, ce comité définira des questions adressées à divers experts ou intervenants de terrain et s’appuiera sur une comparaison entre expériences françaises et étrangères.

Il désignera un jury qui, à l’issue de deux jours d’auditions publiques en février, élaborera des recommandations qui devraient alimenter un projet de loi annoncé fin août par le Premier ministre Jean-Marc AYRAULT.

« Nous allons essayer de déterminer ce qui marche ou ne marche pas, en regardant beaucoup ce qui se passe à l’étranger », a déclaré Mme MAESTRACCI. « On ne résoudra pas tous les problèmes, mais on a un processus de travail rigoureux et participatif », afin de « déterminer les points qui font l’objet d’un consensus scientifique », a-t-elle expliqué.

Dans une lettre donnant à Nicole MAESTRACCI sa feuille de route, Christiane TAUBIRA, régulièrement accusée de « laxisme » par la droite, souligne que « les connaissances concernant les différents leviers d’action permettant de favoriser la réinsertion des personnes condamnées », et d’ainsi éviter la récidive, « demeurent insuffisantes » en FRANCE.

Nouvelles méthodes d’évaluation des facteurs de risque ?

La garde des Sceaux relève que « plusieurs pays étrangers ont expérimenté de longue date différentes formes de probation, de nouvelles méthodes d’évaluation des facteurs de risque de récidive et des facteurs de protection ».

Le comité d’organisation est composé de 20 membres. Ses deux secrétaires généraux sont l’inspectrice des services judiciaires Maud MOREL-COUJARD et un membre de l’Administration pénitentiaire, Éric MOLINIERE.

Les élus sont représentés par le maire UMP de MONTFERMEIL (Seine-Saint-Denis), Xavier LEMOINE, qui avait pris, dans sa ville en 2006, un arrêté anti-bandes ciblant les mineurs annulé quelques mois plus tard par la justice administrative, et par le maire PS de LOMME (Nord), Roger VICOT.

La Chancellerie a également choisi cinq chercheurs et universitaires, parmi lesquels Sara DINDO, codirectrice de l’Observatoire international des prisons (OIP), et Denis LAFORTUNE, chercheur au Centre international de criminologie de l’Université de MONTRÉAL.

Promesse de rupture avec le « consensus sécuritaire » des années SARKOZY

 

Ce dernier a beaucoup travaillé sur les programmes de probation au CANADA, o├╣ le condamné purge sa peine hors de prison avec un suivi renforcé. Christiane TAUBIRA avait promis cet été de rompre avec le « consensus sécuritaire » des années SARKOZY et annoncé sa volonté de mettre en place en FRANCE une peine de probation.

Siègeront également dans ce comité des magistrats, tels le juge d’application des peines de CRÉTEIL, Jean-Claude BOUVIER, ainsi que des commissaires de police, psychiatres, personnels pénitentiaires, représentants d’associations d’aide aux victimes et aux sortants de prison.

Malgré de nombreuses lois anti-récidive sous la précédente majorité (peines plancher, rétention de sûreté…), le taux dit de « récidive légale » est passé de 3,9% en 2006 à 6% en 2010 pour les crimes, et de 7% à 11,1% pour les délits, selon la Chancellerie. Le taux de délits commis en « réitération », c’est-à-dire par des individus qui avaient déjà été condamnés pour une infraction différente, a augmenté de 26,4% à 28,3% en quatre ans.

lire l’article sur le site du NOUVEL OBS avec des renvois à d’autres articles sur la prison

télécharger le dossier de presse sur la conférence de consensus

 Publié par à 20 h 04 min
Sep 192012
  

C’est au Conseil des Ministres de ce mercredi 19 septembre 2012 que la Garde des Sceaux a présenté la version définitive de la très importante Circulaire de politique pénale qui avait « fuité » la semaine dernière dans une version en date du 20 août dernier.

Ce texte est, évidemment, capital pour les années à venir, notamment en matière d’aménagement de peines. Reste à voir si les moyens humains vont suivre pour mettre en œuvre cette politique, qui est la seule alternative intelligente au « tout-carcéral », ruineux pour les contribuables et totalement inefficace en matière de prévention de la récidive et de réinsertion…

télécharger ici le dossier de presse

télécharger ici le texte officiel de la Circulaire de politique pénale

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François KORBER, délégué général de ROBIN DES LOIS, était, ce mercredi 19 septembre 2012, l’invité d’ I – TÉLÉ pour commenter plus précisément les dispositions de la Circulaire concernant les peines alternatives et les aménagements de peine . cliquer ici pour voir le reportage.

lire l’interview de Christine TAUBIRA dans « LE MONDE.fr »

 Publié par à 20 h 44 min
Fév 232011
  

la prison de FLEURY-MEROGIS ┬® REUTERS/Bertrand GUAY

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L ‘EXPANSION publie ce mercredi (numéro de mars 2010) un remarquable article  sur le coût de la vie en prison et dont nous empruntons l ‘excellent titre. (télécharger le PDF ici). Franck DEDIEU et Géraldine MEIGNAN y décortiquent le racket de la télévision et celui des cantines, en rappelant le peu de ressources des personnes détenues, faute de travail, le plus souvent.

Le racket des cantines préoccupe ROBIN DES LOIS depuis longtemps, et nous préparons une campagne massive et concrète pour contraindre le gouvernement à y mettre un terme dans les mois qui viennent. Cette campagne nécessite, entre autres, un énorme travail de documentation, pour laquelle nous avons besoin de votre aide : faites-nous parvenir un maximum de bons de cantines, avec les tarifs, et l’indication de l’opérateur : administration ? EUREST ? SIGES ? autre ?

En ce qui concerne le racket des locations de télévision – qui durait depuis 25 ans – nous sommes heureux d’y avoir mis un terme, avec tous ceux (associations, journalistes intéressés par le sujet, blogs, parlementaires, etc) qui se sont intéressés à cette question honteuse. En réponse à de très nombreuses questions, nous sommes en mesure d’affirmer que le tarif de location sera de 8 euros par mois à compter du 1er janvier 2012 dans les Établissements publics (150 environ) et à compter du 1er janvier 2013 dans les Établissements à gestion mixte (50 environ). Les 8 euros correspondent à l’entretien et au renouvellement du parc de téléviseurs, les abonnements étant pris en charge par l’Administration Pénitentiaire. Pour l’entretien du parc, l’A.P. va procéder à un appel d’offres national, ce qui tranche avec les pratiques anciennes et les « petits arrangements » avec le marchand de télés du coin…

Nous n’avons pas obtenu la gratuité, avec un poste fixé une fois pour toutes dans les cellules. Mais il s’agit, malgré tout, d’une formidable victoire contre l’injustice d’État. L’économie réalisée par les personnes détenues et leurs familles sera de 400 euros par an, en moyenne. ROBIN DES LOIS est heureux de penser que cette somme leur permettra de mieux se nourrir, de téléphoner plus souvent à leur famille ou d’acheter des livres pour se cultiver et préparer leur « sortie ».

pour tous ceux que l’économie de la prison intéresse, lire les deux Rapports de la Cour des Comptes (2006 et 2010) sur notre site

Écouter : 

les tarifs prohibitifs , par David BURON (FRANCE INTER, Journal de 7 heures 30, le jeudi 24 février 2010) reportage du 24 février 2011 -_ FRANCE-INTER (fichier-son écouter ici) 

les cantines en prison, par Laure de VULPIAN (FRANCE-CULTURE, le dossier du jour , le jeudi 24 février 2010 à 7 heures 32) 

reportage du 24 février 2011-FRANCE CULTURE (fichier son écouter ici)

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le racket des cantines, par Hugo PERRIER, chez Jean-Jacques BOURDIN

 Publié par à 0 h 27 min
Déc 152010
  

scène de cellule au quotidien ┬®MAXPPP

En 3 semaines, beaucoup de choses se sont passées à ce sujet , et au terme de la campagne que nous avons menée depuis 18 mois pour faire plier le gouvernement et la DAP sur un sujet souvent dénoncé depuis … 25 ans , mais contre lequel nul ne s’insurgeait concrètement.

ROBIN DES LOIS n’a pas gagné la bataille de la gratuité – laquelle nous semblait devoir faire partie du « minimum carcéral » qui existe dans nombre de pays d’EUROPE – mais nous avons tout de même remporté une formidable victoire avec tous ceux qui nous ont soutenus, directement ou indirectement : associations amies, blogs, journalistes curieux et combattifs, parlementaires « engagés », etc… Au Sénat, le lundi 29 novembre, il s’en est fallu de 2 petites voix pour que soit voté l’amendement que nous avions préparé avec Jean-Jacques URVOAS ( député du FINIST├êRE), Richard YUNG (Sénateur des Français établis hors de FRANCE) et Robert BADINTER. Michel MERCIER, le nouveau Garde des Sceaux, a toutefois confirmé que le tarif de 8 euros de location par mois serait rapidement mis en œuvre dans tous les Établissements.

Nous publierons, dans les jours qui viennent, un « récit » de cette bataille avec différents documents qui nous sont parvenus.

Nous allons être très vigilants car nous avons en mémoire « l’engagement formel » du très consternant Pascal CLÉMENT qui – le 26 octobre 2006 – affirmait, sur les ondes de FRANCE-INTER, que « la gratuité est dans les tuyaux ». Il avait, manifestement, oublié de déboucher les tuyaux et portera, à vie, devant l’Histoire, la honte d’avoir prolongé de quatre longues années un racket abject contre des personnes totalement « prisonnières »et sans défense. Sachant que le racket actuel porte sur 10 millions d’euros par an (source: rapport de la Cour des Comptes de juillet 2010 à lire sur notre site).

Personne, à l’époque, à l’exception de la Sénatrice Nicole BORVO COHEN-SEAT, n’avait réagi contre ce parjure.

Pas d’agitation inutile dans l’immédiat. Nous connaissons la force d’inertie de la DAP. Nous ferons donc un état des lieux dans 3 mois pour vérifier si l’engagement de Michèle ALLIOT-MARIE, repris par Michel MERCIER, a été tenu…

 Publié par à 22 h 21 min
Nov 132010
  

Thomas HUGUES recevait divers invités sur le thème de la télévision en prison dans Médias, le Magazine, à 12 heures 35, sur FRANCE 5

Un reportage passionnant réunit Jean-Jacques URVOAS, député du FINIST├êRE, qui – avec Richard YUNG au Sénat le lundi 29 novembre prochain – et ROBIN DES LOIS mène la bataille en faveur de la gratuité de la télévision en prison, comme devant faire partie du « minimum carcéral ». Dans le reportage, Robert BADINTER devrait peser de tout son poids pour que notre projet l’emporte au Sénat.

Rien n’est joué, en effet. Après 18 mois de bataille, la Chancellerie a fini par plier en annonçant , le dimanche 24 octobre, un tarif de location uniforme dans toute la FRANCE à 8 euros. Il s’agit pour nous d’un simple effet d’annonce. Aucun texte n’est prêt, et le projet est très flou. Michèle ALLIOT-MARIE a d’ailleurs menti en faisant dire, par son porte-parole, que « c’est le prix coûtant ». Financé par quel budget ?

En face, nous avons présenté – lors d’une conférence de presse à l’Assemblée le jeudi 28 octobre 2010 – avec Jean-Jacques URVOAS (député) , Richard YUNG (sénateur) et François KORBER, délégué général de ROBIN DES LOIS :

  1. un « appel » en faveur de la gratuité
  2. un plan chiffré, concret, transparent, et juridiquement argumenté pour parvenir, dans un an, à la gratuité totale.
  3. un amendement à la loi de finances 2011 rédigé par Jean-Jacques URVOAS et Richard YUNG, qui doit permettre de financer aisément la gratuité.

Si nous laissons voter le projet à 8 euros, nous sommes certains que – dans 5 ou 10 ans – nous retrouverons des tarifs astronomiques de location à 20 ou 30 euros par mois, en recréant la même mécanique infernale installée en 1985 – 1986. Le racket qui dure depuis 25 ans et qui ponctionne , chaque année, 10 millions d’euros à des prisonniers souvent miséreux, faute de travail, doit cesser. Définitivement.

 Publié par à 0 h 10 min
Oct 292010
  

Ce jeudi 28 octobre 2010, l’ association ROBIN DES LOIS a organisé une conférence de presse dans une salle de l’Assemblée Nationale avec Jean-Jacques URVOAS, député du FINIST├êRE et Richard YUNG , Sénateur représentant les Français établis hors de FRANCE, porteurs du même PROJET que nous.

L’objectif était triple :

  1. lancer un appel à tou(te)s les député(e)s et sénateurs(trices) en faveur de la gratuité de la télévision dans les prisons (cliquer)

Cet appel est très consensuel. Il s’adresse à tous les député(e)s et sénateurs(trices), sans exclusive. La télévision doit faire partie, en FRANCE, du « minimum carcéral », ce qui était prévu dès 1985 par Robert BADINTER, la promesse ayant été renouvelée par Pascal CLÉMENT – alors Garde des Sceaux – le 20 octobre 2006 sur les ondes de FRANCE-INTER . En 2000, tous les députés et sénateurs – « de droite » comme « de gauche » – avaient voté, à l’unanimité , les 2 rapports des Commissions d’Enquête Parlementaires sur les prisons. Parmi les tares alors dénoncées figurait le système inique des locations de téléviseurs. Il n’existe aucune raison pour que les mêmes députés et sénateurs, aujourd’hui, renient leur vote et ne votent pas le texte qui – nous en sommes certains – va instaurer la gratuité de la télévision dans les prisons.

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Appel en faveur de la gratuité de l’accès à la télévision dans les prisons

 

Depuis une dizaine d’années, plusieurs voix se sont élevées pour demander que soit mis un terme au système de location payante des téléviseurs en prison. Aujourd’hui, le temps est venu de rompre définitivement avec une gestion opaque et injuste, mise en lumière par de nombreux rapports, notamment ceux de la Cour des comptes.

Rendre gratuit l’accès à la télévision dans les établissements pénitentiaires apparaît désormais comme une impérieuse nécessité.

La télévision fait partie de ce  » minimum carcéral  » qui permet aux détenus de maintenir un lien avec la  » société du dehors « . En complément d’activités et de formations, la télévision est un outil de culture et d’information, deux dimensions importantes pour envisager une réinsertion réussie.

Une opportunité historique se présente à nous. En novembre 2011, tous les Français recevront gratuitement 23 chaînes de télévision. Il serait impensable que seules les personnes détenues continuent de se voir refuser cette gratuité.

La privation de liberté, autrement dit la privation d’aller et venir, ne signifie pas la privation de l’ensemble des droits. Dans notre esprit, la mise à disposition à titre gratuit des téléviseurs dans les prisons ne serait pas un cadeau fait aux personnes détenues, mais un pas de plus vers un renforcement de leurs droits.

 

Premiers signataires (sachant que nous n’avons sollicité, au départ, que quelques élu(e)s très impliqués, depuis longtemps, dans les questions pénales et carcérales) :

député(e)s_________________________________ sénateurs(trices)

Jean-Jacques URVOAS (FINIST├êRE) …………………….. Richard YUNG (Français hors de FRANCE
Dominique RAIMBOURG (LOIRE-ATLANTIQUE) ……… Nicole BORVO COHEN-SEAT (PARIS)
 

Michel VAXES (BOUCHES-DU-RH├öNE).………………….Alima BOUMEDIENE-THIERY (PARIS)

Marylise LEBRANCHU (FINIST├êRE) …………………. Louis MERMAZ (IS├êRE)

…………………………………………………………………. Josiane MATHON-POINAT (LOIRE)

2.  présenter un plan concret, juridique et financier, chiffré, pour faire voter la gratuité (cliquer) 


L’ ARGUMENTAIRE que l’on peut consulter ici a été rédigé par ROBIN DES LOIS et l’un de ses experts en matière technique. Chaque élu peut y puiser les arguments qu’il estimera utiles pour défendre l’amendement à la loi de finances qui sera débattu à l’Assemblée et au Sénat.

Nous ne sommes pas dans une logique politicienne. Il s’agit, ici, de simple Justice et de simple Humanité. Chaque élu est invité à se déterminer en conscience, tout en convainquant ses collègues de voter l’amendement mis au point par Richard YUNG (Sénat) et Jean-Jacques URVOAS (Assemblée)


3. présenter un amendement à la loi de finances 2011 (cliquer ici) 


Cet amendement à la loi de Finances pour 2011 permet d’instaurer immédiatement la gratuité sans dépenser un euro de plus qu’il n’était prévu dans le projet de Budget du Ministère de la Justice. Le coût de cette mesure sera, d’autre part, compensé par un meilleur taux de recouvrement de l’aide juridictionnelle, celui-ci n’étant prévu pour 2011 qu’à hauteur de 12 %.

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ÉCOUTER LA CONFÉRENCE DE PRESSE SUR :

FRANCE-INFO (par Anne LAMOTTE) (fichier-son en attente)

EUROPE 1 – LE JOURNAL de 12h30 (par Guillaume BIET)

FRANCE BLEU ILE-DE-FRANCE (par Martine BRESON) (fichier-son en attente )

LIRE ET ÉCOUTER, aussi :

LE FIGARO.fr

EUROPE1.fr (par Maud DESCAMPS) : la télé, vitale derrière les barreaux (à écouter en ligne)  ou à télécharger 

 

scène de cellule au quotidien ┬®MAX PPP

 


 Publié par à 0 h 10 min
Oct 252010
  

Nous sommes très heureux de l’intérêt croissant porté aux conditions de détention et, en particulier à la question cruciale du racket des locations de téléviseurs.

L’ A.F.P. a publié, ce lundi matin , une dépêche  qui, cependant, ne nous en apprend guère plus sur le sérieux de l’annonce faite dimanche dans le 20 heures de TF1 par Guillaume DIDIER, en réponse aux critiques de François KORBER, délégué général de ROBIN DES LOIS, et au combat mené depuis 18 mois.

Invité à réagir, ROBIN DES LOIS a adressé le COMMUNIQUE ci-dessous à l’A.F.P. dans l’après-midi :

« Depuis 18 mois, François KORBER – aujourd’hui délégué général de l’association ROBIN DES LOIS – mène, entre autres, une très active campagne pour lutter contre le racket institutionnalisé de la télévision. Sachant que les tarifs de location mensuelle imposés aux personnes détenues atteignent parfois 30, 35 ou 40 euros par mois sans que personne ne sache o├╣ disparaissent ces sommes faramineuses.

ROBIN DES LOIS a appris, comme tout le monde, hier au soir, dans un sujet du 20 heures de Claire CHAZAL pour lequel il intervenait , que la Chancellerie aurait décidé de baisser soudainement les tarifs de location dans toute la FRANCE à 8 euros par mois, ce qui serait le prix coûtant. Si cette information est exacte et ne constitue pas un effet d’annonce, nous nous réjouissons de cette colossale avancée dans l’humanisation des prisons. Nous préférons, en effet, que les personnes détenues utilisent leurs maigres ressources pour : se nourrir, acheter des livres, des timbres ou des vêtements, ou téléphoner à leurs familles.

Nous sommes, cependant, très prudents. En effet, le 20 octobre 2006, Pascal CLÉMENT annonçait la mise en place de la gratuité « imminente ». Sur le sujet de la télévision, Michèle ALLIOT-MARIE a beaucoup menti depuis un an, y compris aux députés et à la Presse. En l’état, personne ne sait comment sera formalisée la décision annoncée : circulaire ? arrêté ? décret ? Le chiffre annoncé de 8 euros comme étant le prix coûtant ne correspond pas, non plus, aux chiffres dont nous disposons.

En tout état de cause, ROBIN DES LOIS poursuit son combat pour la gratuité totale de la télévision dans les prisons. Laquelle doit s’imposer comme faisant partie du « minimum carcéral ». Nous organisons, ce jeudi 28 octobre à 10 heures, avec plusieurs députés et sénateurs de toutes tendances un « appel » en faveur de la gratuité. A l’occasion de cette réunion de presse, nous allons dévoiler un plan chiffré et technique pour parvenir à la gratuité totale, avec un amendement à la prochaine loi de finances. Contrairement à la Chancellerie, nous mettrons tout sur la table : les chiffres, le coût réel, et les moyens d’y parvenir »

La suite, jeudi !

LIRE AUSSI :

TÉLÉ NUMÉRIQUE


 Publié par à 22 h 30 min
Oct 242010
  

Nous sommes heureux de constater que la campagne initiée par ROBIN DES LOIS contre le racket de la location des téléviseurs dans les prisons porte ses fruits. Nous remercions tous les journalistes qui, depuis deux mois, ont bien voulu s’intéresser à cette question et – de ce fait – nous soutenir. Et bien sûr, tous ceux (associations, journalistes, sites web, etc…) qui, depuis le 3 avril 2009 , ont soutenu le combat initial de François KORBER, aujourd’hui délégué général de ROBIN DES LOIS.

Ce dimanche 24 octobre 2010, le sujet était remarquablement traité par Gwena├½lle BELLEC dans le JT de 20 heures présenté par Claire CHAZAL. Nous ne sommes cependant pas dupes de l’effet d’annonce de la Chancellerie qui – cette fois – promet la location « à prix coûtant », soit 8 euros par mois (il y a encore un an, on trouvait des locations à fonds perdus à 35, 38 ou 40 euros par mois). Michèle ALLIOT-MARIE n’a, en effet, cessé de mentir depuis septembre 2009 sur ce sujet. C’est pourquoi ROBIN DES LOIS lance un appel, ce jeudi 28 octobre 2010, en faveur de la gratuité, avec un plan chiffré que nous dévoilerons à la Presse et le soutien de plusieurs députés et sénateurs de tous horizons politiques (Assemblée Nationale, 10 heures , au 8ème Bureau de l’Assemblée) …

voir le reportage dans le J.T. de TF1 (20 heures) du dimanche 24 octobre 2010

Rappelons que, l’an dernier, l’Administration Pénitentiaire, à la même époque, avait osé poursuivre en diffamation devant le T.G.I. de (77) MELUN François KORBER qui dénonçait, déjà, le racket institutionnalisé de la location des téléviseurs. Et l’association BAN PUBLIC qui avait diffusé ses RECOURS judiciaires… Le procès avait été lamentablement déclaré « irrecevable » et avait tourné au ridicule des racketteurs – poursuiveurs. Il était donc savoureux – ce dimanche soir – d’entendre Claire CHAZAL employer l’ expression de « racket »… aujourd’hui banalisée pour dénoncer une consternante vérité. Comme le disait notre cher VIRGILE : « Audaces fortuna juvat » (la chance sourit aux audacieux) !

 Publié par à 23 h 28 min
Sep 282010
  

C’est le constat de Marc MAHUZIER, grand reporter à OUEST-FRANCE, dans un article paru aujourd’hui, dans toutes les Éditions de ce Grand Quotidien Régional.

Avec un appel en « Une ».

Nos visiteurs peuvent également consulter le site de OUEST-FRANCE avec tous les modes de diffusion vers Face Book, Twitter et autres.  ( une petite coquille s’est glissée à l’imprimerie : dans l’interview de « Michel », il indique payer 1Ôé¼ par mois pour la location de la télévision . Il faut lire : 10 Ôé¼ par mois. Il précise, d’autre part, aller sur Internet avec son ordinateur portable : c’est, en réalité, avec son téléphone portable. Nos lecteurs et visiteurs doivent, en effet, savoir que le portable se banalise…. pour ceux qui ont les moyens de s’en offrir un. En posséder un permet de maintenir les liens familaux – au risque de 30 ou 35 jours de mitard selon l’humeur du »taulier ». Mais ROBIN DES LOIS milite pour sa légalisation . Un portable permet le maintien des liens familiaux ou intimes. Et ne présente aucun danger pour la sécurité. Bien avant que n’existent les portables, il y avait des évasions. Un portable peut – tout au plus – la faciliter mais l’absence de portable ne l’empêchera jamais. Nous défendons, d’ailleurs, un « cas » très intéressant devant le T.A. de MELUN, en espérant que le Juge Administratif légalisera ces appareils, aussi fréquents, aujourd’hui, que le shit dans n’importe quelle prison…).

Nous ne reviendrons pas sur la campagne de ROBIN DES LOIS en cours pour dénoncer le racket institutionnalisé de la télévision dans les prisons, en dépit des résultats déjà obtenus l’an dernier par François KORBER et toutes les personnes ou associations qui l’ont soutenu en diffusant et relayant son action (BAN PUBLIC, L’ECHO DES CABANES, de nombreux sites et blogs, la Presse, etc..).

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COMMUNIQUE DE PRESSE

La préparation d’artillerie continue…

Seules les chaînes de télévision – à l’exception d’un excellent sujet sur CANAL + (voir site) – bizarrement, délaissent un sujet majeur et qui concerne … la télévision dans les prisons. Nous ne nous expliquons pas ce boycott ou, plus exactement, nous envisageons des « pressions » de la Chancellerie, de la même nature que celles que nous avons subies . En vain, bien entendu.

Avant l’offensive judiciaire contre la Chancellerie puisque nous n’avons obtenu aucun des documents demandés mi-août et, bien entendu, pas la copie du bail de Jean-Amédée LATHOUD ni la copie des documents relatifs à la 3ème voiture de Rachida DATI. Ces deux prédateurs vont devoir rembourser les sommes volées. Qui, avec les 800 000 Ôé¼ que l’ASSODAS va devoir reverser au Budget de la D.A.P. permettront de financer la première année de gratuité sans qu’il en coûte un euro de plus au contribuable.

Michèle ALLIOT-MARIE s’est payé , cet été, la tête des plus grands journalistes de PARIS et de Province en annonçant, pour début septembre, un RAPPORT qui n’existe pas. Tout comme elle s’était payé la tête des Députés de la Commission des Lois en leur annonçant, le 8 septembre 2009, un RAPPORT qui n’a jamais existé.

Nous vous remercions, par avance , de l’intérêt que vous porterez à notre campagne. Il faut, tout de suite, mettre un terme à un système de racket institutionnalisé qui dure depuis 25 ans et dépouille les plus modestes des personnes détenues dans l’ illégalité la plus totale.

La Cour des Comptes l’a qualifié d’illégal et d’inique. Robert BADINTER l’a récemment qualifié de « honteux ». Nous le qualifions d’abject et vous en découvrirez l’étendue dans quelques jours sur notre site – en exclusivité – avec un document ignoble émanant de FLEURY-MEROGIS, qui devrait révolter chaque journaliste et chaque citoyen.


 Publié par à 17 h 34 min
Sep 222010
  

Ce mardi 21 septembre, CANAL PLUS a diffusé un intéressant sujet de François-Xavier RIGOT, journaliste, sur la bataille pour la gratuité de la télévision en prison … promise dès 1985 par Robert BADINTER (voir L’ ÉDITION SPÉCIALE de Bruce TOUSSAINT , partie 4) ( le sujet commence au bout de 15 minutes et 28 secondes)

Tous les protagonistes avaient la parole. Une fois de plus, le porte-parole de Michèle ALLIOT-MARIE , Arthur DREYFUSS ( photo) s’est réfugié derrière des considérations vagues (« Nous y réfléchissons … Le problème est bien réel »). Cela fait… des années que ces braves gens – ou leurs semblables – laissent faire le racket de la télévision dans les prisons. Pour nous, c’est TER-MI-NE. Nous allons les aider à « réfléchir » un peu plus rapidement. Rappelons, par ailleurs, que Michèle ALLIOT-MARIE – par l’intermédiaire du même porte-parole adjoint – avait annoncé, le 14 août dernier, qu’ elle attendait un « rapport » pour le début septembre. Rapport qui aurait été commandé en février-avril 2010… Étrange car, le 8 septembre 2009, elle avait déjà annoncé aux députés de la Commission des Lois qu’elle venait de commander un rapport sur cette même question ( sans doute en juillet- août 2009, peu après sa prise de fonctions). Mais ce RAPPORT, nous l’avons vainement demandé il y a un mois. Nous l’attendons toujours…

Arthur DREYFUSS

Une question simple s’impose : quand la Ministre de la Justice ment-elle ? Aux députés en septembre 2009 ? Aux journalistes en août 2010 ? O├╣ sont ces vrais-faux RAPPORTS que personne n’a jamais vus ?! Comment cette femme peut-elle oser prétendre devenir Premier Ministre dès lors qu’elle ne cesse de mentir, dans un domaine particulièrement sensible. Rappelons que le racket de la télévision empêche les personnes détenues d’utiliser leurs maigres ressources – lorsqu’elles en ont – pour mieux se nourrir et ne pas crever de faim. Une NOTE du directeur de FLEURY-MEROGIS que nous publierons bientôt en exclusivité montre bien la cruauté du système que la Garde des Sceaux (et des siens) veut pérenniser en tentant de nous « endormir » : ce brave homme donne des consignes strictes pour retirer, par la force, les postes de télévison aux détenus qui n’ont pas les moyens de payer ! Robert BADINTER a, récemment, qualifié ce système de « honteux ». Nous allons montrer et prouver qu’il est abject.

 Publié par à 1 h 02 min
Sep 212010
  

Dans le combat que mène ROBIN DES LOIS pour obtenir le respect d’une promesse vieille de 25 ans, nous avons reçu un soutien de poids : celui du Sénateur Richard YUNG, Sénateur des Français établis hors de FRANCE, qui a écrit à Michèle ALLIOT-MARIE pour développer la même argumentation que la nôtre … avec une courtoisie toute Sénatoriale !

Richard YUNG

C’est avec son accord que nous publions son courrier (page 1) (page 2) en nous réjouissant de l’ampleur que prend notre campagne. Michèle ALLIOT-MARIE n’a pas cessé de mentir sur la question depuis un an. Nous allons le prouver. Elle doit accorder la gratuité de la télévision dans chaque cellule sans délai. Il suffit de récupérer les sommes illégalement détenues par l’ASSODAS de FLEURY-MEROGIS, ou celles indûment perçues par Jean-Amédée LATHOUD – Directeur de l’Administration Pénitentiaire – pour un logement de fonction auquel il n’a pas droit. Ou encore celles volées par Rachida DATI qui a illégalement bénéficié d’une 3ème voiture de fonction mise à sa disposition par la même Administration Pénitentiaire…

Ces deux prédateurs doivent rembourser. Avec cet argent, et quelques miradors de moins inutiles dans certaines prisons, il y aura – une fois pour toutes – une télé fixée dans chaque cellule, gratuitement. Que la personne détenue soit riche ou pauvre.

Nous y reviendrons

 Publié par à 22 h 58 min
Sep 102010
  

ROBIN DES LOIS assistait en observateur au procès de DIJON o├╣ un ancien Premier Surveillant de VARENNES-LE-GRAND était jugé pour avoir volé 90 000 euros dans les comptes de l’Association SocioCulturelle et Sportive , principalement alimentée par les sommes soutirées, mois après mois, à des personnes détenues sans ressources pour louer, à fonds perdus, la télévision que Robert BADINTER voulait rendre gratuite dès 1985. Une affaire révélée par Sarah FREQUELIN, jeune journaliste au JOURNAL-DE-SA├öNE-ET-LOIRE, sans qui cette affaire – exemplaire – serait passée totalement inaperçue. La Presse Quotidienne Régionale a joué pleinement, ici, son rôle de contrepoids démocratique.

 

Instrument de lutte contre les suicides, car elle diminue l’angoisse; élément de pacification de la détention car elle « occupe » tant bien que mal des personnes détenues peu habituées à l’écrit ou à la lecture, tout en les cultivant ; instrument de culture pour ceux qui savent l’utiliser à doses homéopathiques, elle doit faire partie du « minimum carcéral ».

Nous reviendrons plus longuement sur ce procès , qui a mis en évidence l’urgente nécessité de réformes simples. C’est tout le « système » qu’il faut repenser, en déconnectant totalement le financement des ASCS – qui doit relever du budget de la D.A.P. au titre de sa mission de réinsertion – de la gestion des téléviseurs qui – une fois mise en place la gratuité que nous préconisons avec de nombreuses personnalités – devra être assurée par les sociétés privées intervenant dans les Établissements à gestion mixte. Ou par le personnel de l’administratif Pénitentiaire déjà en charge des « cantines ».

En attendant, nous publions :

  1. le compte-rendu du BIEN PUBLIC ( DIJON)  (par Anne-Françoise BAILLY)
  2. la dépêche de l’A.F.P. – DIJON 
  3. le compte-rendu du procès dans LA MONTAGNE ( Éric MOINE)
  4. le reportage de RADIO BLEUE (Thomas NOUGAILLON)
  5. l’article d’ Hana├½ GRIMAL dans DIJONSCOPE
  6. l’arnaque de la Télé en ZONZON (LE LABORATOIRE)


Étrange solidarité de ceux qui ont eu, un jour « affaire à la Justice » – à tort ou à raison – et vécu les mêmes souffrances derrière les mêmes murs d’une prison : après l’audience, sur le palier, une discussion courtoise s’est engagé avec les militants ou sympathisants Dijonnais de ROBIN DES LOIS et ce Premier Surveillant déchu et repentant, dont l’audience a révélé qu’il avait fait beaucoup de choses positives au Quartier des Mineurs de VARENNES-LE-GRAND. Discussion sans concessions sur le vol de l’argent des personnes détenues – qu’il regrette sincèrement – mais discussion pacifique. A la fermeture du Palais, dans une scène un peu surréaliste, nous nous sommes serrés la main… avant de partir, chacun de notre côté…

 Publié par à 3 h 13 min
Avr 142010
  

Avant de « mourir » et de disparaître, SINE-HEBDO – compagnon de tant de luttes et de combats des « pauvres » contre les « riches », des « gentils » contre les « méchants » et des « faibles » contre les « puissants » – consacre, dans le numéro de ce mercredi 14 avril 2010, un très sympathique article à « ROBIN DES LOIS OU LA JUBILATION DE LA RÉSISTANCE » (cliquer ici)

Stéphane MERCURIO – par ailleurs auteure d’un film bouleversant sur la réalité carcérale – « A COTE » – rappelle avec humour les combats d’un « emmerdeur » contre l’Administration Pénitentiaire, François KORBER.

Ses combats sont, désormais, ceux de l’association « ROBIN DES LOIS » et, surtout, celui de la lutte contre le racket de la télévision dans les prisons.

Pour nous rejoindre et soutenir ce combat dans les Maisons d’Arrêt, consultez d’urgence notre site !

(rubriques : le racket des télévisions et l’appel du 4 décembre 2009).

Le dernier numéro de SINE-HEBDO sera vendu à la criée pendant la manifestation du 1er mai prochain. Nous espérons vous y retrouver tous et toutes pour un enterrement « festif ». En attendant, continuez d’acheter le journal, pour aider l’équipe à « boucher les trous ».

 Publié par à 12 h 43 min
Août 312010
  

Sans le travail de Sarah FREQUELIN, jeune journaliste au Journal de SAONE-ET-LOIRE, personne n’aurait jamais entendu parler de l’affaire… La Presse Quotidienne Régionale – qui survit parfois difficilement – montre ici à quel point elle est irremplaçable pour informer démocratiquement les lecteurs.

Patrick X………., Premier-Surveillant responsable du Quartier des Mineurs au C.P. de VARENNES-LE-GRAND, a reconnu avoir détourné environ 90 000 euros dans les caisses de l’A.S.C.S. locale . Comme d’habitude , l’Administration Pénitentiaire a tenté d’étouffer l’affaire. Ce brave gradé a même essayé la Reconnaissance Préalable de Culpabilité ( = le plaider-coupable) en accord avec l’A.P. et le Parquet. Ainsi, pas de procès… Fort heureusement, les Juges du siège, indépendants, ont refusé d’homologuer cette « embrouille ». Il y aura donc un procès public, ce mercredi 1er septembre, à 16 heures au Palais de Justice de DIJON.  

ROBIN DES LOIS n’a cure de ce personnage, qui ne nous intéresse pas. Nous ne sommes pas des « justiciers ». En revanche, nous serons présents à DIJON pour montrer à quoi conduisent l’opacité et le secret qui entourent la gestion de la plupart des A.S.C.S. Et pour dénoncer l’illégalité du système, comme l’ont fait les rapports de la Cour des Comptes en janvier 2006 et juillet 2010.

Après tant d’affaires étouffées et après le scandale, récent , de FLEURY-MEROGIS – non encore jugé … le sera-t-il un jour ? – ce premier procès portera, nous l’espérons, un coup fatal à un système inique, révoltant et honteux qui perdure depuis 25 ans. La seule façon d’en terminer avec ce racket et la gabegie étant – comme promis par Robert BADINTER en 1985 et par Pascal CLÉMENT le 20 octobre 1986 – la gratuité de la télévision dans les prisons. Faute de travail suffisant, faute de ressources, les personnes détenues survivent très difficilement derrière les murs. Et – en plus ! – les autorités chargées de « préparer leur réinsertion » leur donnent, à longueur d’année, le pire exemple qui soit. Le plus modeste des détenus sait bien, en effet, que – lorsqu’il signe un « bon de cantine » pour louer la télévision chaque mois – il paie 2, 3 ou 5 fois le coût réel de ce « service »…

Ce mercredi matin à 7 heures 50, François KORBER, délégué général de ROBIN DES LOIS, est l’invité de la Rédaction de FRANCE BLEUE BOURGOGNE, en direct. 

 Publié par à 22 h 05 min
Août 312010
  

LE JOURNAL DU DIMANCHE.fr a publié, ce lundi 30 août, un excellent article de Ga├½l VAILLANT sur les prix de location exorbitants des téléviseurs dans les Etablissements Pénitentiaires.

Le journaliste expose très clairement l’incroyable système des A.S.C.S. (Associations SocioCulturelles et Sportives internes aux différentes prisons, et la gabegie qui sévit dans la plupart d’entre elles.

Il rend fidèlement compte de la campagne de ROBIN DES LOIS, qui dénonce « les effets d’annonce » du ministère de la Justice. Il semblerait, en effet, qu’il y ait eu 5 ou 6 audits ou rapports (annoncés) depuis 2006, mais personne n’en a jamais vu la couleur ni la teneur.

Sur ce point, ROBIN DES LOIS attend (im)patiemment le 15 septembre et la réponse ( ou l’absence de réponse) de la Garde des Sceaux à nos courriers (voir ces lettres dans : dossier de presse).

Dans l’immédiat, le temps fort de notre campagne sera – cette semaine – le procès de DIJON o├╣ sera jugé le Premier Surveillant Patrick P…….., accusé d’avoir détourné environ 90 000 euros volés dans les caisses de l’A.S.C.S. du C.P. de VARENNES-LE-GRAND (il a intégralement reconnu les faits). Un comportement d’autant plus abject que ces sommes ont été soutirées 24 euros par 24 euros, pendant des mois, aux 540 détenus du C.P. de VARENNES-LE-GRAND dont les familles se saignent aux quatre veines pour envoyer des mandats à leurs proches incarcérés. Comme toutes les familles de personnes détenues. Pour leur éviter de crever de faim.

 Publié par à 21 h 32 min
Août 262010
  

François KORBER – délégué général de ROBIN DES LOIS – est, ce vendredi matin , l’un des invités de L’ÉCHO DES CABANES, l’excellente émission de Catherine CHARLES sur RADIO-LIBERTAIRE ( 11 heures – 13 heures)


Vous pouvez écouter l’émission en direct. Ou la réécouter en podcast, pendant 8 jours, en allant sur le site de RADIO-LIBERTAIRE.

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Catherine CHARLES , Présidente de l’ARPPI (Association pour le Respect des Proches des Personnes Incarcérées) , a soutenu – avec d’autres – François KORBER dans son combat contre le racket de la télévision en prison, dès les premières heures, en avril 2009. Elle incarne le courage et l’union de tous ceux qui luttent – quelles que soient leurs éventuelles divergences – contre la prison pourrissoir et la prison qui tue. Ensemble dans le combat, nous serons ensemble pour la Victoire, inéluctable.

 Publié par à 23 h 43 min
Août 262010
  

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ROBIN DES LOIS reçoit, ce jeudi 26, un soutien de poids avec une interview parue dans STRATEGIES , dans lequel il estime que le système de location des téléviseurs dans les prisons est « honteux ».

Nous en reproduisons le texte intégral tout en ajoutant le lien avec le site de l’hebdomadaire, qui renvoie à d’autres articles.

 » Ce prélèvement devrait être gardé pour les victimes et la réinsertion », ajoute celui qui a permis l’arrivée de la télévision dans les prisons en 1985. Cette déclaration intervient alors que l’association ROBIN DES LOIS dénonce « le racket institutionnalisé de la télévision dans les prisons » dans un courrier à l’actuelle garde des Sceaux, Michèle ALLIOT-MARIE. Les établissements pénitentiaires sous tutelle publique gérés par des associations ont en effet la liberté de pratiquer des tarifs de location différents. La ministre a demandé un état des lieux à l’administration pénitentiaire. Le rapport sera rendu à la rentrée.

Amaury de ROCHEGONDE
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« La location des téléviseurs, c’est honteux ! »


Robert BADINTER, ancien garde des Sceaux, de juin 1981 à février 1986, a permis l’arrivée de la télévision dans les cellules. Il s’érige aujourd’hui contre le système de location des postes. Et se prononce pour un accès au Web des détenus

Pourquoi avez-vous autorisé la télévision dans les prisons, en 1985, en tant que garde des Sceaux?

Robert BADINTER. La prison est un monde clos, fermé de l’extérieur, avec des ouvertures assez étroites et filtrées. On oublie que le détenu est voué à en sortir, il faut l’y préparer. Or, la réinsertion se prépare depuis la prison. Même quand les peines sont courtes, je recommande qu’il n’y ait pas de rupture de contact avec l’extérieur. La télévision contribue à cette ouverture. Dès 1982, j’ai voulu favoriser l’accès au petit écran, non pas une fois par semaine pour regarder les matchs ou un film, mais tous les jours, afin que les détenus soient en contact avec les moyens d’information. Cette volonté a été bien accueillie – j’allais dire pour une fois – par le personnel pénitentiaire. C’est à la fois un moyen de regarder ce qu’il se passe dehors et un facteur d’apaisement des tensions carcérales. Pour moi, c’était surtout un facteur éminent de sociabilité.

L’opinion publique n’y était-elle pas hostile, comme elle était hostile à l’abolition de la peine de mort?

R.B. L’opération était, c’est vrai, très mal vue du public. La télévision restait alors un instrument de divertissement et, sinon un luxe, au moins une commodité. Quand l’annonce a été faite, elle n’a pas été populaire, comme toutes les mesures prises en faveur des détenus. C’est le mythe de la prison quatre étoiles qui revient périodiquement. Au début du siècle, déjà, pour l’ouverture de la prison de Fresnes, avec ses bouches de chauffage dans les cellules et ses lavabos individuels, une caricature montrait un gardien apportant un sceau à champagne à un détenu en robe de chambre, cigare aux lèvres.

Vous êtes-vous heurté à des difficultés pour la mise en œuvre de votre décision?

R.B. La mise en place des téléviseurs était prévue pour la Coupe du monde de football, en juin 1986. C’était une occasion pour les détenus de suivre les matchs autrement qu’à la radio et de créer un facteur d’apaisement et de sociabilité dans des prisons surpeuplées. Mais voilà que les crédits affectés à l’opération ont été épuisés par les travaux d’installation. Il n’y en avait plus pour l’achat de postes. Nous avons donc retenu une formule transitoire de location des téléviseurs et de remboursement sur le pécule du détenu. Malheureusement, j’ai constaté qu’après vingt-cinq ans, la télévision était toujours louée. C’est honteux! Ce prélèvement devrait être gardé pour les victimes et la réinsertion. Dans un monde comme le nôtre, il n’y a rien de plus facile que de faire un appel au public pour obtenir des postes. Il faut mobiliser les fonds nécessaires ou utiliser les médias.

Faut-il aujourd’hui permettre un accès du détenu à Internet pour favoriser sa réinsertion?

R.B. Absolument. Cela doit procéder de la même inspiration. Tout ce qui constitue une fenêtre sur le monde et favorise l’information est bon à prendre, si c’est techniquement possible et sous réserve des exigences de sécurité. Il faut apprécier bien sûr les situations et les possibilités de filtrage.

Comment jugez-vous les rapports prison-médias?

R.B. Les médias ne s’intéressent qu’épisodiquement à la prison, par à-coups, dans la mesure o├╣ cela intéresse le public: s’il y a un drame ou pour la sortie du livre du docteur VASSEUR [médecin chef à la prison de la Santé]. Or, le public, lui, s’intéresse à ce que révèlent les médias. Il faut profiter de ces moments d’intérêt pour mettre l’accent sur des problèmes clés, comme la surpopulation pénale ou la santé mentale des détenus. Si le régime des centrales s’est sensiblement amélioré, ce n’est pas le cas pour les maisons d’arrêt. La surpopulation y est présente et parfois insupportable. Il y a alors impossibilité de préparer la réinsertion.

A LIRE, également, un article d’Émilie CAILLEAU sur le site L’EXPRESS.fr : la télé doit-elle être gratuite dans les cellules ?


La question de l’accès à INTERNET dans les cellules commence à être évoquée. Sinon dans les cellules, tout au moins dans les salles d’informatique existantes, et qu’il suffit de relier au Web. Nous en sommes heureux puisque, dès 2008, François KORBER avait lancé cette idée, que ROBIN DES LOIS reprend dans sa CHARTE. Il est impossible, aujourd’hui, de chercher un emploi, derrière les murs, sans Internet. Il est impossible, aujourd’hui, de faire des études, derrières les murs, sans télécharger des cours (les polycopiés n’existent presque plus). C’est, en outre, un formidable outil de maintien des liens familiaux.

Aucun argument de sécurité ne peut s’y opposer. Nous y reviendrons, une fois réglé le problème de la télévision. Les Chinois nous ont montré, lors des Jeux Olympiques, qu’il était parfaitement possible de bloquer l’accès à un certain nombre de sites… Il est, par ailleurs, très facile de contrôler les mails « entrants » et les mails « sortants », sur le principe du modérateur des chats…

La newsletter de STRATEGIES n° 5584 du jeudi 26 août 2010 reprenait largement l’appel de Robert BADINTER et rappelait la campagne de ROBIN DES LOIS en cours

Enfin, ce même magazine publiait, dans son numéro 1598 du 26 août 2010 un passionnant dossier réalisé par Amaury de ROCHEGONDE, titré : LES MÉDIAS OUVRENT LES PORTES DU PÉNITENCIER , cette ENQU├èTE confirmant, s’il en était besoin, l’importance de l’ensemble des médias pour aider les personnes détenues à s’insérer ou se réinsérer , avec l’interview de robert BADINTER sur la nécessaire gratuité de la télévision dans les prisons.



 Publié par à 22 h 39 min
Août 252010
  

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Sous la signature de Franck JOHANNES, « LE MONDE »  de ce jeudi 26 août 2010 publie un article très complet sur notre combat contre le racket institutionnel de la télévision dans les prisons    – qui dure depuis 25 ans, en toute impunité – et pour la gratuité de la mise à disposition des téléviseurs, seule façon de mettre fin à un système inique, illégal et révoltant.

Nous informons, d’ailleurs, nos visiteurs et lecteurs qu’un procès très « pédagogique » va se dérouler à DIJON ce mercredi 1er septembre à 16 heures. Il s’agit du procès d’un gradé qui a reconnu avoir volé 90 000 euros dans les comptes de l’Association SocioCulturelle et Sportive du C.P. de VARENNES-LE-GRAND. Il a fallu des centaines de mois de location forcée extorquée à de pauvres types, pieds et poings liés, pour accumuler cette somme ! L’abjection de ces actes est odieuse. Mais ce n’est pas ce Premier Surveillant qui nous intéresse. S’il a pu ainsi piller l’ASCS locale, c’est en raison de l’opacité totale de ces Associations. Dont tous les ministres de la Justice portent la responsabilité.

L’ Administration Pénitentiaire a – une fois de plus – tenté d’étouffer l’affaire en lui conseillant la procédure de Reconnaissance Préalable de Culpabilité ( le « plaider-coupable »). Fort heureusement, le Juge a refusé d’homologuer cette « combine » entre le ripou, l’ A.P. et le Parquet… Et le procès, public, aura donc lieu.

Après le « scandale » de l’ ASSODAS (ASCS) de FLEURY-MEROGIS et tous ceux qui ont été étouffés depuis des années, ce procès va illustrer – plus que jamais – l’impérieuse nécessite de mettre un terme immédiat aux exactions qui se déroulent derrière les murs.

A cet égard, les déclarations de la Chancellerie au journal « LE MONDE » ne doivent tromper personne : « Le garde des sceaux a demandé à l’administration pénitentiaire un état des lieux très complet, alors que les établissements connaissent effectivement des situations très différentes », indique Arthur DREYFUSS, porte-parole adjoint du ministre (…). Elle entend aussi régler le problème des téléviseurs achetés lors des transfèrements . Le rapport est attendu dès la rentrée (…) ».

Michèle ALLIOT-MARIE avait déjà prétendu, il y a exactement un an (!) , en septembre 2009, devant la Commission des Lois de l’Assemblée – après la première offensive de François KORBER (aujourd’hui délégué général de ROBIN DES LOIS) – avoir « demandé une enquête à ce sujet » (« Je ne comprends pas non plus ces différences de prix et j’ai demandé une enquête à ce sujet (…) ») . « Le coup du rapport », on nous l’a déjà fait !!! Nous , nous ne comprenons pas très bien pourquoi la ministre aurait besoin d’un nouveau rapport. Ne lui aurait-on pas livré celui qu’elle aurait commandé en juillet-août 2009, après sa prise de fonctions ?!

Pour connaître la Vérité devant tous ces mensonges, nous avons demandé la copie de ces rapports et de quelques autres documents ( voir « dossier de presse »). Si nous ne les avons pas obtenus le 15 septembre prochain, nous saisirons le Tribunal Administratif de PARIS de trois « référés mesures-utiles ». Très utiles, en l’occurrence !!!

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Aujourd’hui, jeudi 26 août 2010, nous attendons toujours les réponses de Michèle ALLIOT-MARIE aux demandes publiées sur ce site (trois lettres parvenues au Cabinet le mercredi 11 août 2010). AUJOURD’HUI, quinzième jour d’attente …

 Publié par à 23 h 27 min
Août 232010
  

Éric MOINE, Directeur du Bureau de LA MONTAGNE à MOULINS et correspondant de LIBÉRATION pour l’AUVERGNE est un fin connaisseur des questions carcérales.

Il publie, ce lundi 23 août, un passionnant article consacré au racket de la télévision dans les prisons, édité dans toutes les éditions AUVERGNE et LIMOUSIN de LA MONTAGNE, soit 205 000 exemplaires.

CONSULTER également le site de LA MONTAGNE.fr

ROBIN DES LOIS, plus déterminé que jamais à parvenir à la gratuité, ne peut que se réjouir de l’écho donné à sa campagne lancée il y a 10 jours.

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Nous attendons toujours les réponses de Michèle ALLIOT-MARIE aux demandes publiées sur ce site ( trois lettres parvenues au Cabinet le mercredi 11 août 2010. AUJOURD’HUI, douzième jour d’attente …



 Publié par à 14 h 13 min
Août 192010
  

La campagne de « ROBIN DES LOIS » pour la gratuité de la télévision dans les prisons, informative et pédagogique, continue.

Nous faisons appels à tous les relais pour la diffuser, en attendant l’important procès de DIJON , le 1er septembre prochain, o├╣ seront jugés les importants détournements commis dans l’ Association Socioculturelle et Sportive du C.P. de VARENNES-LE-GRAND. 90 000 euros , provenant du racket de la location des téléviseurs et frigos, volés aux personnes détenues, c’est-à-dire totalement « impuissants » à se défendre, pieds et poings liés dans un lieu théoriquement voué à l’ exemplarité et à la préparation de la réinsertion !

Ce jeudi 19 août 2010, un brillant article de Dany STIVE, dans « L’HUMANITÉ », expose , de façon très complète, les données du problème.

lire l’article sur le site de L’HUMANITÉ.fr, avec toutes les informations sur la FETE DE L’HUMANITÉ.

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Nous attendons toujours les réponses de Michèle ALLIOT-MARIE aux demandes publiées sur ce site ( trois lettres parvenues au Cabinet le mercredi 11 août 2010. AUJOURD’HUI, huitième jour d’attente …


 Publié par à 20 h 57 min
Août 152010
  

Sonya FAURE, dans un excellent article de « LIBÉRATION » résume parfaitement la situation dénoncée par « ROBIN DES LOIS »

voir aussi sur LIBÉRATION.fr

LE MONDE.fr publie , pour sa part, la dépêche de l’A.F.P. Rappelons que – contrairement aux affirmations de la Chancellerie, reprises dans la dépêche – ROBIN DES LOIS a adressé 3 lettres demandant des documents précis sur des sujets précis.

La Garde des Sceaux « oublie » les deux autres lettres que vous pouvez lire sur notre site. En attendant les 3 référés qui seront déposés début septembre devant le Tribunal Administratif de PARIS si le Ministère de la Justice persévère dans le déni…

Pour tous(toutes) ceux (celles) que ces questions intéressent, nous rappelons que vous pouvez trouver sur le site l’ensemble des documents sur cette question, ainsi que les rapports de la Cour des Comptes.

A signaler, aussi quelques passages dans le récent ouvrage de Paul CASSIA « Robert BADINTER, un juriste en politique » ( FAYARD), rappelant, notamment sa politique pénale et pénitentiaire. On est surpris de voir comment, en 1981-1985, bien des problèmes actuels étaient déjà « sensibles ». Il aura fallu 20 ou 25 ans pour « avancer » un peu, par exemple sur la détention provisoire… Quinze pages à libre absolument !

« (…) En 1985, il saisit l’occasion de la tenue en FRANCE de la Coupe du monde de football pour autoriser la location de téléviseurs dans toutes les prisons o├╣ cela est possible (1). Un ancien ministre de la Justice s’insurge : des films « d’une grande violence » ont été projetés devant les détenus, tels Sept morts sur ordonnance et La mort en direct ! Ces films ont bien été visionnés, mais ils ne représentent qu’un « échantillon très restreint des productions cinématographiques diffusées dans les prisons », répond le ministre, qui indique au passage que « le cinéma n’est que l’une des nombreuses activités culturelles que l’administration pénitentiaire entend promouvoir , avec le théâtre, la musique, la lecture, les arts plastiques, afin de donner à la vie du détenu sa dimension culturelle, propice à favoriser son épanouissement personnel » (2).


 Publié par à 12 h 19 min
Août 132010
  

Après la publication de la dépêche de l’A.F.P., hier, le débat sur la gratuité de la télévision dans les prisons est lancé.

François KORBER, délégué général de l’association « ROBIN DES LOIS » était – ce vendredi matin -l’invité de FRANCE-INFO.

Vous pouvez écouter ici le reportage, avec l’intervention de Jean-Jacques URVOAS, député du FINIST├êRE, qui plaide, lui aussi, en faveur de la gratuité depuis septembre 2009 (amendement au projet de loi pénitentiaire repoussé par Michèle ALLIOT-MARIE et la Commission des Lois de l’Assemblée Nationale).

L’association « ROBIN DES LOIS » vient d’écrire au Ministère de la Justice. Le but : réclamer la gratuité de la télévision en prison. Anne LAMOTTE (2’07″)

François KORBER connaît parfaitement l’univers carcéral . Il milite actuellement au sein de « ROBIN des LOIS » pour la gratuité des télévisions dans les prisons. (2’09″)

Nous reviendrons ultérieurement sur certains arguments de Café du Commerce qui tentent de s’insurger contre cette mesure …

Vous pouvez, d’autre part,   écouter l’interview de François KORBER dans le journal d’ EUROPE 1 à 7 heures 30, ce vendredi 13 août, sur le même sujet. 

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L’ absence de travail, de formation, la misère… Le prix exorbitant de la télévision et des « cantines » : tous est lié en prison, bien sûr. Une personne détenue qui n’a pas d ‘argent venant  » de l’extérieur » crève de faim, au sens propre du terme.

Pour alimenter le débat, on relira avec intérêt le très remarquable article de Bastien BONNEFOUS dans les « INROCKS » n°754 du 12 au 18 mai 2010 (plus de 26 000 lectures, à ce jour, sur le site de RUE 89).


 

 Publié par à 16 h 44 min
Août 122010
  

 

François KORBER (cliché Arnaud JOURNOIS – LE PARISIEN)

ROBIN DES LOIS a commencé une offensive en mars 2009 pour faire baisser le coût délirant de la location mensuelle des téléviseurs dans de nombreuses prisons.

Et pour obtenir le droit, pour tous les détenus, d’acquérir leur téléviseur une fois pour toutes. Des progrès ont été acquis, mais le combat continue pour parvenir à la gratuité totale de la télévision dans les prisons, comme l’avait prévu Robert BADINTER dès 1985. Nous avons relancé l’offensive ce jeudi 12 août 2010 en publiant 3 lettres adressés à la Garde des Sceaux.

Vous pouvez consulter ici ces 3 lettres , ainsi que le dossier adressé à tous les journalistes.

Voici, d’autre part, le COMMUNIQUE adressé à l’A.F.P. :

ROBIN DES LOIS a repris l’action lancée par François KORBER en mars 2009 contre le racket institutionnel de la location des téléviseurs, avec des disparités considérables de tarifs mensuels selon les Établissements, dénoncés par la Cour des Comptes dès janvier 2006. Des sommes énormes sont parfois engrangées par les ASCS ( Associations Culturelles et Sportives), dans la plus totale illégalité ( LE PARISIEN du mardi 23 mars 2010)

Des succès ont été obtenus dès l’été 2009 avec le droit reconnu aux personnes détenues en M.C. et C.D. d’acheter leur poste une fois pour toutes au lieu de le louer à fonds perdus pendant des mois… Ou des années… La DAP a, par ailleurs imposé un plafonnement de la location à 18 euros mensuels aux Établissements en P.P.P., ce qui , par ricochet, a commencé à entraîner une certaine baisse dans les Établissements en gestion « publique » . Mais la gabegie continue (LE MONDE des 4 et 5 avril 2010) au détriment des personnes détenues, souvent démunies de toutes ressources.

ROBIN DES LOIS veut, aujourd’hui, parvenir à la gratuité totale, promise par Robert BADINTER en 1985. C’est aussi la position de Jean-Jacques URVOAS , député du Finistère, qui avait défendu un amendement en ce sens devant la Commission des Lois lors de l’examen du projet de loi Pénitentiaire. C’est – enfin – la position de Jean-Marie DELARUE dans un récent entretien au quotidien  » LE MONDE ». Pour ces personnalités, comme pour ROBIN DES LOIS, la télévision dans les cellules doit faire partie du « minimum carcéral ». Elle contribue à diminuer l’angoisse des premières semaines pour les primo-arrivants et, donc, les suicides.

Le coût de cette mesure est dérisoire. Pour dégager les fonds nécessaires, ROBIN DES LOIS vient de saisir la Garde des Sceaux par 3 courriers différents. L’association demande, d’abord, notamment, « les deux enquêtes qui auraient été réalisées en 2009 sur les énormes disparités de coûts et de pratiques ». Elle veut, d’autre part, « récupérer des sommes qu’elle estime indument perçues par des « prédateurs » pour en faire bénéficier les détenu(e)s ».

A cet effet, elle demande la copie du bail de M. Jean-Amédée LATHOUD qui bénéficie – semble-t-il indument – d’un appartement à VERSAILLES pour 30 000 euros par an. Elle demande, d’autre part, « la copie des bulletins de salaire et le coût du troisième véhicule utilisé par Rachida DATI pendant 2 ans, et prélevé sur le parc de l’Administration Pénitentiaire ( BAKCHICH info n° 19 du 10 avril 2010)« . Pour contraindre ensuite – si nécessaire – ces deux personnalités à rembourser les sommes dont elles ont illégalement bénéficié. Rappelons que François KORBER- aujourd’hui délégué général de ROBIN DES LOIS – est un redoutable juriste : il fut, notamment, le premier détenu de FRANCE à faire rentrer un huissier dans une prison en 2004, sur décision du Tribunal Administratif de CLERMONT-FERRAND.

L’association a calculé que l’ensemble des sommes « détournées » ou « stockées sur des comptes bancaires » permet très largement de financer le coût – minime – de la gratuité de la télévision dans toutes les prisons pendant au moins un an.

Afin d’éviter une perte de temps et des frais considérables, François KORBER se dit « prêt à une rencontre rapide avec la Garde des Sceaux pour parvenir à un gentleman’s agreement ».

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Et la dépêche publiée par l’ A.F.P. ce jeudi 12 août à 15 heures 45

Bien entendu, la Chancellerie fait allusion à une seule lettre : la moins « gênante ». Nous attendons des réponses aux trois lettres d’ici à la fin du mois d’août. A défaut, nous saisirons le Tribunal Administratif de PARIS en référé pour obtenir des documents qui nous sont communicables de plein droit.

Par ailleurs – et une fois de plus – la ministre de la Justice se moque du monde en indiquant à l’A.F.P. qu’ « elle a demandé il y a quelques mois un état des lieux complet sur cette question de la location des téléviseurs, qu’elle attend pour la rentrée ». Elle déclarait déjà, devant la Commission des Lois de l’Assemblée Nationale : « Je ne comprends pas non plus ces différences de prix et j’ai demandé une enquête à ce sujet » . Il est très surprenant que la D.A.P. ne lui ait jamais communiqué l’étude soi-disant engagée en mars 2009, au point qu’elle ait dû engager une seconde enquête après son arrivée à la Chancellerie le 23 juin 2009…

Il est tout à fait stupéfiant que, onze mois après ( septembre 2009 – août 2010) madame Michèle ALLIOT – MARIE ne possède toujours pas l’enquête soi-disant demandée en juillet- août 2009 ! Nous non plus, nous ne comprenons pas très bien ce double langage…

Notre question est simple et de bon sens : à qui ment-elle ? Aux députés en septembre 2009 ? A l’ AFP aujourd’hui ? Comme par hasard, à chaque fois que la question est soulevée , on nous annonce des « enquêtes » … Mais de qui se moque-t- on ? C’est pourquoi nous avons demandé la copie des deux enquêtes soi-disant commandées en mars 2009 et en juillet-août 2009….

Si on nous les refuse, nous demanderons leur communication par le biais d’un référé-mesures utiles devant le T.A. de PARIS début septembre…

voir le site d’ EUROPE 1. fr

voir le site du FIGARO.fr du jeudi 12 août 2010

voir le site des INDISCRETS

voir le site de LES ÉCHOS.fr du vendredi 13 août 2010

voir le site de Jean-Marc MORANDINI

voir le site TÉLÉ – NUMÉRIQUE – SATELLITE

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François KORBER, délégué général de l’association ROBIN DES LOIS est l’invité de FRANCE – INFO et d’EUROPE 1 ce vendredi matin pour expliquer cette campagne.

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 Publié par à 23 h 01 min
Fév 232011
  

la prison de FLEURY-MEROGIS ┬® REUTERS/Bertrand GUAY

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L ‘EXPANSION publie ce mercredi (numéro de mars 2010) un remarquable article  sur le coût de la vie en prison et dont nous empruntons l ‘excellent titre. (télécharger le PDF ici). Franck DEDIEU et Géraldine MEIGNAN y décortiquent le racket de la télévision et celui des cantines, en rappelant le peu de ressources des personnes détenues, faute de travail, le plus souvent.

Le racket des cantines préoccupe ROBIN DES LOIS depuis longtemps, et nous préparons une campagne massive et concrète pour contraindre le gouvernement à y mettre un terme dans les mois qui viennent. Cette campagne nécessite, entre autres, un énorme travail de documentation, pour laquelle nous avons besoin de votre aide : faites-nous parvenir un maximum de bons de cantines, avec les tarifs, et l’indication de l’opérateur : administration ? EUREST ? SIGES ? autre ?

En ce qui concerne le racket des locations de télévision – qui durait depuis 25 ans – nous sommes heureux d’y avoir mis un terme, avec tous ceux (associations, journalistes intéressés par le sujet, blogs, parlementaires, etc) qui se sont intéressés à cette question honteuse. En réponse à de très nombreuses questions, nous sommes en mesure d’affirmer que le tarif de location sera de 8 euros par mois à compter du 1er janvier 2012 dans les Établissements publics (150 environ) et à compter du 1er janvier 2013 dans les Établissements à gestion mixte (50 environ). Les 8 euros correspondent à l’entretien et au renouvellement du parc de téléviseurs, les abonnements étant pris en charge par l’Administration Pénitentiaire. Pour l’entretien du parc, l’A.P. va procéder à un appel d’offres national, ce qui tranche avec les pratiques anciennes et les « petits arrangements » avec le marchand de télés du coin…

Nous n’avons pas obtenu la gratuité, avec un poste fixé une fois pour toutes dans les cellules. Mais il s’agit, malgré tout, d’une formidable victoire contre l’injustice d’État. L’économie réalisée par les personnes détenues et leurs familles sera de 400 euros par an, en moyenne. ROBIN DES LOIS est heureux de penser que cette somme leur permettra de mieux se nourrir, de téléphoner plus souvent à leur famille ou d’acheter des livres pour se cultiver et préparer leur « sortie ».

pour tous ceux que l’économie de la prison intéresse, lire les deux Rapports de la Cour des Comptes (2006 et 2010) sur notre site

Écouter : 

les tarifs prohibitifs , par David BURON (FRANCE INTER, Journal de 7 heures 30, le jeudi 24 février 2010) reportage du 24 février 2011 -_ FRANCE-INTER (fichier-son écouter ici) 

les cantines en prison, par Laure de VULPIAN (FRANCE-CULTURE, le dossier du jour , le jeudi 24 février 2010 à 7 heures 32) 

reportage du 24 février 2011-FRANCE CULTURE (fichier son écouter ici)

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le racket des cantines, par Hugo PERRIER, chez Jean-Jacques BOURDIN

 Publié par à 0 h 27 min
Déc 152010
  

scène de cellule au quotidien ┬®MAXPPP

En 3 semaines, beaucoup de choses se sont passées à ce sujet , et au terme de la campagne que nous avons menée depuis 18 mois pour faire plier le gouvernement et la DAP sur un sujet souvent dénoncé depuis … 25 ans , mais contre lequel nul ne s’insurgeait concrètement.

ROBIN DES LOIS n’a pas gagné la bataille de la gratuité – laquelle nous semblait devoir faire partie du « minimum carcéral » qui existe dans nombre de pays d’EUROPE – mais nous avons tout de même remporté une formidable victoire avec tous ceux qui nous ont soutenus, directement ou indirectement : associations amies, blogs, journalistes curieux et combattifs, parlementaires « engagés », etc… Au Sénat, le lundi 29 novembre, il s’en est fallu de 2 petites voix pour que soit voté l’amendement que nous avions préparé avec Jean-Jacques URVOAS ( député du FINIST├êRE), Richard YUNG (Sénateur des Français établis hors de FRANCE) et Robert BADINTER. Michel MERCIER, le nouveau Garde des Sceaux, a toutefois confirmé que le tarif de 8 euros de location par mois serait rapidement mis en œuvre dans tous les Établissements.

Nous publierons, dans les jours qui viennent, un « récit » de cette bataille avec différents documents qui nous sont parvenus.

Nous allons être très vigilants car nous avons en mémoire « l’engagement formel » du très consternant Pascal CLÉMENT qui – le 26 octobre 2006 – affirmait, sur les ondes de FRANCE-INTER, que « la gratuité est dans les tuyaux ». Il avait, manifestement, oublié de déboucher les tuyaux et portera, à vie, devant l’Histoire, la honte d’avoir prolongé de quatre longues années un racket abject contre des personnes totalement « prisonnières »et sans défense. Sachant que le racket actuel porte sur 10 millions d’euros par an (source: rapport de la Cour des Comptes de juillet 2010 à lire sur notre site).

Personne, à l’époque, à l’exception de la Sénatrice Nicole BORVO COHEN-SEAT, n’avait réagi contre ce parjure.

Pas d’agitation inutile dans l’immédiat. Nous connaissons la force d’inertie de la DAP. Nous ferons donc un état des lieux dans 3 mois pour vérifier si l’engagement de Michèle ALLIOT-MARIE, repris par Michel MERCIER, a été tenu…

 Publié par à 22 h 21 min
Nov 132010
  

Thomas HUGUES recevait divers invités sur le thème de la télévision en prison dans Médias, le Magazine, à 12 heures 35, sur FRANCE 5

Un reportage passionnant réunit Jean-Jacques URVOAS, député du FINIST├êRE, qui – avec Richard YUNG au Sénat le lundi 29 novembre prochain – et ROBIN DES LOIS mène la bataille en faveur de la gratuité de la télévision en prison, comme devant faire partie du « minimum carcéral ». Dans le reportage, Robert BADINTER devrait peser de tout son poids pour que notre projet l’emporte au Sénat.

Rien n’est joué, en effet. Après 18 mois de bataille, la Chancellerie a fini par plier en annonçant , le dimanche 24 octobre, un tarif de location uniforme dans toute la FRANCE à 8 euros. Il s’agit pour nous d’un simple effet d’annonce. Aucun texte n’est prêt, et le projet est très flou. Michèle ALLIOT-MARIE a d’ailleurs menti en faisant dire, par son porte-parole, que « c’est le prix coûtant ». Financé par quel budget ?

En face, nous avons présenté – lors d’une conférence de presse à l’Assemblée le jeudi 28 octobre 2010 – avec Jean-Jacques URVOAS (député) , Richard YUNG (sénateur) et François KORBER, délégué général de ROBIN DES LOIS :

  1. un « appel » en faveur de la gratuité
  2. un plan chiffré, concret, transparent, et juridiquement argumenté pour parvenir, dans un an, à la gratuité totale.
  3. un amendement à la loi de finances 2011 rédigé par Jean-Jacques URVOAS et Richard YUNG, qui doit permettre de financer aisément la gratuité.

Si nous laissons voter le projet à 8 euros, nous sommes certains que – dans 5 ou 10 ans – nous retrouverons des tarifs astronomiques de location à 20 ou 30 euros par mois, en recréant la même mécanique infernale installée en 1985 – 1986. Le racket qui dure depuis 25 ans et qui ponctionne , chaque année, 10 millions d’euros à des prisonniers souvent miséreux, faute de travail, doit cesser. Définitivement.

 Publié par à 0 h 10 min
Oct 292010
  

Ce jeudi 28 octobre 2010, l’ association ROBIN DES LOIS a organisé une conférence de presse dans une salle de l’Assemblée Nationale avec Jean-Jacques URVOAS, député du FINIST├êRE et Richard YUNG , Sénateur représentant les Français établis hors de FRANCE, porteurs du même PROJET que nous.

L’objectif était triple :

  1. lancer un appel à tou(te)s les député(e)s et sénateurs(trices) en faveur de la gratuité de la télévision dans les prisons (cliquer)

Cet appel est très consensuel. Il s’adresse à tous les député(e)s et sénateurs(trices), sans exclusive. La télévision doit faire partie, en FRANCE, du « minimum carcéral », ce qui était prévu dès 1985 par Robert BADINTER, la promesse ayant été renouvelée par Pascal CLÉMENT – alors Garde des Sceaux – le 20 octobre 2006 sur les ondes de FRANCE-INTER . En 2000, tous les députés et sénateurs – « de droite » comme « de gauche » – avaient voté, à l’unanimité , les 2 rapports des Commissions d’Enquête Parlementaires sur les prisons. Parmi les tares alors dénoncées figurait le système inique des locations de téléviseurs. Il n’existe aucune raison pour que les mêmes députés et sénateurs, aujourd’hui, renient leur vote et ne votent pas le texte qui – nous en sommes certains – va instaurer la gratuité de la télévision dans les prisons.

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Appel en faveur de la gratuité de l’accès à la télévision dans les prisons

 

Depuis une dizaine d’années, plusieurs voix se sont élevées pour demander que soit mis un terme au système de location payante des téléviseurs en prison. Aujourd’hui, le temps est venu de rompre définitivement avec une gestion opaque et injuste, mise en lumière par de nombreux rapports, notamment ceux de la Cour des comptes.

Rendre gratuit l’accès à la télévision dans les établissements pénitentiaires apparaît désormais comme une impérieuse nécessité.

La télévision fait partie de ce  » minimum carcéral  » qui permet aux détenus de maintenir un lien avec la  » société du dehors « . En complément d’activités et de formations, la télévision est un outil de culture et d’information, deux dimensions importantes pour envisager une réinsertion réussie.

Une opportunité historique se présente à nous. En novembre 2011, tous les Français recevront gratuitement 23 chaînes de télévision. Il serait impensable que seules les personnes détenues continuent de se voir refuser cette gratuité.

La privation de liberté, autrement dit la privation d’aller et venir, ne signifie pas la privation de l’ensemble des droits. Dans notre esprit, la mise à disposition à titre gratuit des téléviseurs dans les prisons ne serait pas un cadeau fait aux personnes détenues, mais un pas de plus vers un renforcement de leurs droits.

 

Premiers signataires (sachant que nous n’avons sollicité, au départ, que quelques élu(e)s très impliqués, depuis longtemps, dans les questions pénales et carcérales) :

député(e)s_________________________________ sénateurs(trices)

Jean-Jacques URVOAS (FINIST├êRE) …………………….. Richard YUNG (Français hors de FRANCE
Dominique RAIMBOURG (LOIRE-ATLANTIQUE) ……… Nicole BORVO COHEN-SEAT (PARIS)
 

Michel VAXES (BOUCHES-DU-RH├öNE).………………….Alima BOUMEDIENE-THIERY (PARIS)

Marylise LEBRANCHU (FINIST├êRE) …………………. Louis MERMAZ (IS├êRE)

…………………………………………………………………. Josiane MATHON-POINAT (LOIRE)

2.  présenter un plan concret, juridique et financier, chiffré, pour faire voter la gratuité (cliquer) 


L’ ARGUMENTAIRE que l’on peut consulter ici a été rédigé par ROBIN DES LOIS et l’un de ses experts en matière technique. Chaque élu peut y puiser les arguments qu’il estimera utiles pour défendre l’amendement à la loi de finances qui sera débattu à l’Assemblée et au Sénat.

Nous ne sommes pas dans une logique politicienne. Il s’agit, ici, de simple Justice et de simple Humanité. Chaque élu est invité à se déterminer en conscience, tout en convainquant ses collègues de voter l’amendement mis au point par Richard YUNG (Sénat) et Jean-Jacques URVOAS (Assemblée)


3. présenter un amendement à la loi de finances 2011 (cliquer ici) 


Cet amendement à la loi de Finances pour 2011 permet d’instaurer immédiatement la gratuité sans dépenser un euro de plus qu’il n’était prévu dans le projet de Budget du Ministère de la Justice. Le coût de cette mesure sera, d’autre part, compensé par un meilleur taux de recouvrement de l’aide juridictionnelle, celui-ci n’étant prévu pour 2011 qu’à hauteur de 12 %.

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ÉCOUTER LA CONFÉRENCE DE PRESSE SUR :

FRANCE-INFO (par Anne LAMOTTE) (fichier-son en attente)

EUROPE 1 – LE JOURNAL de 12h30 (par Guillaume BIET)

FRANCE BLEU ILE-DE-FRANCE (par Martine BRESON) (fichier-son en attente )

LIRE ET ÉCOUTER, aussi :

LE FIGARO.fr

EUROPE1.fr (par Maud DESCAMPS) : la télé, vitale derrière les barreaux (à écouter en ligne)  ou à télécharger 

 

scène de cellule au quotidien ┬®MAX PPP

 


 Publié par à 0 h 10 min
Oct 252010
  

Nous sommes très heureux de l’intérêt croissant porté aux conditions de détention et, en particulier à la question cruciale du racket des locations de téléviseurs.

L’ A.F.P. a publié, ce lundi matin , une dépêche  qui, cependant, ne nous en apprend guère plus sur le sérieux de l’annonce faite dimanche dans le 20 heures de TF1 par Guillaume DIDIER, en réponse aux critiques de François KORBER, délégué général de ROBIN DES LOIS, et au combat mené depuis 18 mois.

Invité à réagir, ROBIN DES LOIS a adressé le COMMUNIQUE ci-dessous à l’A.F.P. dans l’après-midi :

« Depuis 18 mois, François KORBER – aujourd’hui délégué général de l’association ROBIN DES LOIS – mène, entre autres, une très active campagne pour lutter contre le racket institutionnalisé de la télévision. Sachant que les tarifs de location mensuelle imposés aux personnes détenues atteignent parfois 30, 35 ou 40 euros par mois sans que personne ne sache o├╣ disparaissent ces sommes faramineuses.

ROBIN DES LOIS a appris, comme tout le monde, hier au soir, dans un sujet du 20 heures de Claire CHAZAL pour lequel il intervenait , que la Chancellerie aurait décidé de baisser soudainement les tarifs de location dans toute la FRANCE à 8 euros par mois, ce qui serait le prix coûtant. Si cette information est exacte et ne constitue pas un effet d’annonce, nous nous réjouissons de cette colossale avancée dans l’humanisation des prisons. Nous préférons, en effet, que les personnes détenues utilisent leurs maigres ressources pour : se nourrir, acheter des livres, des timbres ou des vêtements, ou téléphoner à leurs familles.

Nous sommes, cependant, très prudents. En effet, le 20 octobre 2006, Pascal CLÉMENT annonçait la mise en place de la gratuité « imminente ». Sur le sujet de la télévision, Michèle ALLIOT-MARIE a beaucoup menti depuis un an, y compris aux députés et à la Presse. En l’état, personne ne sait comment sera formalisée la décision annoncée : circulaire ? arrêté ? décret ? Le chiffre annoncé de 8 euros comme étant le prix coûtant ne correspond pas, non plus, aux chiffres dont nous disposons.

En tout état de cause, ROBIN DES LOIS poursuit son combat pour la gratuité totale de la télévision dans les prisons. Laquelle doit s’imposer comme faisant partie du « minimum carcéral ». Nous organisons, ce jeudi 28 octobre à 10 heures, avec plusieurs députés et sénateurs de toutes tendances un « appel » en faveur de la gratuité. A l’occasion de cette réunion de presse, nous allons dévoiler un plan chiffré et technique pour parvenir à la gratuité totale, avec un amendement à la prochaine loi de finances. Contrairement à la Chancellerie, nous mettrons tout sur la table : les chiffres, le coût réel, et les moyens d’y parvenir »

La suite, jeudi !

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TÉLÉ NUMÉRIQUE


 Publié par à 22 h 30 min
Oct 242010
  

Nous sommes heureux de constater que la campagne initiée par ROBIN DES LOIS contre le racket de la location des téléviseurs dans les prisons porte ses fruits. Nous remercions tous les journalistes qui, depuis deux mois, ont bien voulu s’intéresser à cette question et – de ce fait – nous soutenir. Et bien sûr, tous ceux (associations, journalistes, sites web, etc…) qui, depuis le 3 avril 2009 , ont soutenu le combat initial de François KORBER, aujourd’hui délégué général de ROBIN DES LOIS.

Ce dimanche 24 octobre 2010, le sujet était remarquablement traité par Gwena├½lle BELLEC dans le JT de 20 heures présenté par Claire CHAZAL. Nous ne sommes cependant pas dupes de l’effet d’annonce de la Chancellerie qui – cette fois – promet la location « à prix coûtant », soit 8 euros par mois (il y a encore un an, on trouvait des locations à fonds perdus à 35, 38 ou 40 euros par mois). Michèle ALLIOT-MARIE n’a, en effet, cessé de mentir depuis septembre 2009 sur ce sujet. C’est pourquoi ROBIN DES LOIS lance un appel, ce jeudi 28 octobre 2010, en faveur de la gratuité, avec un plan chiffré que nous dévoilerons à la Presse et le soutien de plusieurs députés et sénateurs de tous horizons politiques (Assemblée Nationale, 10 heures , au 8ème Bureau de l’Assemblée) …

voir le reportage dans le J.T. de TF1 (20 heures) du dimanche 24 octobre 2010

Rappelons que, l’an dernier, l’Administration Pénitentiaire, à la même époque, avait osé poursuivre en diffamation devant le T.G.I. de (77) MELUN François KORBER qui dénonçait, déjà, le racket institutionnalisé de la location des téléviseurs. Et l’association BAN PUBLIC qui avait diffusé ses RECOURS judiciaires… Le procès avait été lamentablement déclaré « irrecevable » et avait tourné au ridicule des racketteurs – poursuiveurs. Il était donc savoureux – ce dimanche soir – d’entendre Claire CHAZAL employer l’ expression de « racket »… aujourd’hui banalisée pour dénoncer une consternante vérité. Comme le disait notre cher VIRGILE : « Audaces fortuna juvat » (la chance sourit aux audacieux) !

 Publié par à 23 h 28 min
Sep 282010
  

C’est le constat de Marc MAHUZIER, grand reporter à OUEST-FRANCE, dans un article paru aujourd’hui, dans toutes les Éditions de ce Grand Quotidien Régional.

Avec un appel en « Une ».

Nos visiteurs peuvent également consulter le site de OUEST-FRANCE avec tous les modes de diffusion vers Face Book, Twitter et autres.  ( une petite coquille s’est glissée à l’imprimerie : dans l’interview de « Michel », il indique payer 1Ôé¼ par mois pour la location de la télévision . Il faut lire : 10 Ôé¼ par mois. Il précise, d’autre part, aller sur Internet avec son ordinateur portable : c’est, en réalité, avec son téléphone portable. Nos lecteurs et visiteurs doivent, en effet, savoir que le portable se banalise…. pour ceux qui ont les moyens de s’en offrir un. En posséder un permet de maintenir les liens familaux – au risque de 30 ou 35 jours de mitard selon l’humeur du »taulier ». Mais ROBIN DES LOIS milite pour sa légalisation . Un portable permet le maintien des liens familiaux ou intimes. Et ne présente aucun danger pour la sécurité. Bien avant que n’existent les portables, il y avait des évasions. Un portable peut – tout au plus – la faciliter mais l’absence de portable ne l’empêchera jamais. Nous défendons, d’ailleurs, un « cas » très intéressant devant le T.A. de MELUN, en espérant que le Juge Administratif légalisera ces appareils, aussi fréquents, aujourd’hui, que le shit dans n’importe quelle prison…).

Nous ne reviendrons pas sur la campagne de ROBIN DES LOIS en cours pour dénoncer le racket institutionnalisé de la télévision dans les prisons, en dépit des résultats déjà obtenus l’an dernier par François KORBER et toutes les personnes ou associations qui l’ont soutenu en diffusant et relayant son action (BAN PUBLIC, L’ECHO DES CABANES, de nombreux sites et blogs, la Presse, etc..).

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COMMUNIQUE DE PRESSE

La préparation d’artillerie continue…

Seules les chaînes de télévision – à l’exception d’un excellent sujet sur CANAL + (voir site) – bizarrement, délaissent un sujet majeur et qui concerne … la télévision dans les prisons. Nous ne nous expliquons pas ce boycott ou, plus exactement, nous envisageons des « pressions » de la Chancellerie, de la même nature que celles que nous avons subies . En vain, bien entendu.

Avant l’offensive judiciaire contre la Chancellerie puisque nous n’avons obtenu aucun des documents demandés mi-août et, bien entendu, pas la copie du bail de Jean-Amédée LATHOUD ni la copie des documents relatifs à la 3ème voiture de Rachida DATI. Ces deux prédateurs vont devoir rembourser les sommes volées. Qui, avec les 800 000 Ôé¼ que l’ASSODAS va devoir reverser au Budget de la D.A.P. permettront de financer la première année de gratuité sans qu’il en coûte un euro de plus au contribuable.

Michèle ALLIOT-MARIE s’est payé , cet été, la tête des plus grands journalistes de PARIS et de Province en annonçant, pour début septembre, un RAPPORT qui n’existe pas. Tout comme elle s’était payé la tête des Députés de la Commission des Lois en leur annonçant, le 8 septembre 2009, un RAPPORT qui n’a jamais existé.

Nous vous remercions, par avance , de l’intérêt que vous porterez à notre campagne. Il faut, tout de suite, mettre un terme à un système de racket institutionnalisé qui dure depuis 25 ans et dépouille les plus modestes des personnes détenues dans l’ illégalité la plus totale.

La Cour des Comptes l’a qualifié d’illégal et d’inique. Robert BADINTER l’a récemment qualifié de « honteux ». Nous le qualifions d’abject et vous en découvrirez l’étendue dans quelques jours sur notre site – en exclusivité – avec un document ignoble émanant de FLEURY-MEROGIS, qui devrait révolter chaque journaliste et chaque citoyen.


 Publié par à 17 h 34 min
Sep 222010
  

Ce mardi 21 septembre, CANAL PLUS a diffusé un intéressant sujet de François-Xavier RIGOT, journaliste, sur la bataille pour la gratuité de la télévision en prison … promise dès 1985 par Robert BADINTER (voir L’ ÉDITION SPÉCIALE de Bruce TOUSSAINT , partie 4) ( le sujet commence au bout de 15 minutes et 28 secondes)

Tous les protagonistes avaient la parole. Une fois de plus, le porte-parole de Michèle ALLIOT-MARIE , Arthur DREYFUSS ( photo) s’est réfugié derrière des considérations vagues (« Nous y réfléchissons … Le problème est bien réel »). Cela fait… des années que ces braves gens – ou leurs semblables – laissent faire le racket de la télévision dans les prisons. Pour nous, c’est TER-MI-NE. Nous allons les aider à « réfléchir » un peu plus rapidement. Rappelons, par ailleurs, que Michèle ALLIOT-MARIE – par l’intermédiaire du même porte-parole adjoint – avait annoncé, le 14 août dernier, qu’ elle attendait un « rapport » pour le début septembre. Rapport qui aurait été commandé en février-avril 2010… Étrange car, le 8 septembre 2009, elle avait déjà annoncé aux députés de la Commission des Lois qu’elle venait de commander un rapport sur cette même question ( sans doute en juillet- août 2009, peu après sa prise de fonctions). Mais ce RAPPORT, nous l’avons vainement demandé il y a un mois. Nous l’attendons toujours…

Arthur DREYFUSS

Une question simple s’impose : quand la Ministre de la Justice ment-elle ? Aux députés en septembre 2009 ? Aux journalistes en août 2010 ? O├╣ sont ces vrais-faux RAPPORTS que personne n’a jamais vus ?! Comment cette femme peut-elle oser prétendre devenir Premier Ministre dès lors qu’elle ne cesse de mentir, dans un domaine particulièrement sensible. Rappelons que le racket de la télévision empêche les personnes détenues d’utiliser leurs maigres ressources – lorsqu’elles en ont – pour mieux se nourrir et ne pas crever de faim. Une NOTE du directeur de FLEURY-MEROGIS que nous publierons bientôt en exclusivité montre bien la cruauté du système que la Garde des Sceaux (et des siens) veut pérenniser en tentant de nous « endormir » : ce brave homme donne des consignes strictes pour retirer, par la force, les postes de télévison aux détenus qui n’ont pas les moyens de payer ! Robert BADINTER a, récemment, qualifié ce système de « honteux ». Nous allons montrer et prouver qu’il est abject.

 Publié par à 1 h 02 min
Sep 212010
  

Dans le combat que mène ROBIN DES LOIS pour obtenir le respect d’une promesse vieille de 25 ans, nous avons reçu un soutien de poids : celui du Sénateur Richard YUNG, Sénateur des Français établis hors de FRANCE, qui a écrit à Michèle ALLIOT-MARIE pour développer la même argumentation que la nôtre … avec une courtoisie toute Sénatoriale !

Richard YUNG

C’est avec son accord que nous publions son courrier (page 1) (page 2) en nous réjouissant de l’ampleur que prend notre campagne. Michèle ALLIOT-MARIE n’a pas cessé de mentir sur la question depuis un an. Nous allons le prouver. Elle doit accorder la gratuité de la télévision dans chaque cellule sans délai. Il suffit de récupérer les sommes illégalement détenues par l’ASSODAS de FLEURY-MEROGIS, ou celles indûment perçues par Jean-Amédée LATHOUD – Directeur de l’Administration Pénitentiaire – pour un logement de fonction auquel il n’a pas droit. Ou encore celles volées par Rachida DATI qui a illégalement bénéficié d’une 3ème voiture de fonction mise à sa disposition par la même Administration Pénitentiaire…

Ces deux prédateurs doivent rembourser. Avec cet argent, et quelques miradors de moins inutiles dans certaines prisons, il y aura – une fois pour toutes – une télé fixée dans chaque cellule, gratuitement. Que la personne détenue soit riche ou pauvre.

Nous y reviendrons

 Publié par à 22 h 58 min
Sep 102010
  

ROBIN DES LOIS assistait en observateur au procès de DIJON o├╣ un ancien Premier Surveillant de VARENNES-LE-GRAND était jugé pour avoir volé 90 000 euros dans les comptes de l’Association SocioCulturelle et Sportive , principalement alimentée par les sommes soutirées, mois après mois, à des personnes détenues sans ressources pour louer, à fonds perdus, la télévision que Robert BADINTER voulait rendre gratuite dès 1985. Une affaire révélée par Sarah FREQUELIN, jeune journaliste au JOURNAL-DE-SA├öNE-ET-LOIRE, sans qui cette affaire – exemplaire – serait passée totalement inaperçue. La Presse Quotidienne Régionale a joué pleinement, ici, son rôle de contrepoids démocratique.

 

Instrument de lutte contre les suicides, car elle diminue l’angoisse; élément de pacification de la détention car elle « occupe » tant bien que mal des personnes détenues peu habituées à l’écrit ou à la lecture, tout en les cultivant ; instrument de culture pour ceux qui savent l’utiliser à doses homéopathiques, elle doit faire partie du « minimum carcéral ».

Nous reviendrons plus longuement sur ce procès , qui a mis en évidence l’urgente nécessité de réformes simples. C’est tout le « système » qu’il faut repenser, en déconnectant totalement le financement des ASCS – qui doit relever du budget de la D.A.P. au titre de sa mission de réinsertion – de la gestion des téléviseurs qui – une fois mise en place la gratuité que nous préconisons avec de nombreuses personnalités – devra être assurée par les sociétés privées intervenant dans les Établissements à gestion mixte. Ou par le personnel de l’administratif Pénitentiaire déjà en charge des « cantines ».

En attendant, nous publions :

  1. le compte-rendu du BIEN PUBLIC ( DIJON)  (par Anne-Françoise BAILLY)
  2. la dépêche de l’A.F.P. – DIJON 
  3. le compte-rendu du procès dans LA MONTAGNE ( Éric MOINE)
  4. le reportage de RADIO BLEUE (Thomas NOUGAILLON)
  5. l’article d’ Hana├½ GRIMAL dans DIJONSCOPE
  6. l’arnaque de la Télé en ZONZON (LE LABORATOIRE)


Étrange solidarité de ceux qui ont eu, un jour « affaire à la Justice » – à tort ou à raison – et vécu les mêmes souffrances derrière les mêmes murs d’une prison : après l’audience, sur le palier, une discussion courtoise s’est engagé avec les militants ou sympathisants Dijonnais de ROBIN DES LOIS et ce Premier Surveillant déchu et repentant, dont l’audience a révélé qu’il avait fait beaucoup de choses positives au Quartier des Mineurs de VARENNES-LE-GRAND. Discussion sans concessions sur le vol de l’argent des personnes détenues – qu’il regrette sincèrement – mais discussion pacifique. A la fermeture du Palais, dans une scène un peu surréaliste, nous nous sommes serrés la main… avant de partir, chacun de notre côté…

 Publié par à 3 h 13 min
Fév 232011
  

la prison de FLEURY-MEROGIS ┬® REUTERS/Bertrand GUAY

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L ‘EXPANSION publie ce mercredi (numéro de mars 2010) un remarquable article  sur le coût de la vie en prison et dont nous empruntons l ‘excellent titre. (télécharger le PDF ici). Franck DEDIEU et Géraldine MEIGNAN y décortiquent le racket de la télévision et celui des cantines, en rappelant le peu de ressources des personnes détenues, faute de travail, le plus souvent.

Le racket des cantines préoccupe ROBIN DES LOIS depuis longtemps, et nous préparons une campagne massive et concrète pour contraindre le gouvernement à y mettre un terme dans les mois qui viennent. Cette campagne nécessite, entre autres, un énorme travail de documentation, pour laquelle nous avons besoin de votre aide : faites-nous parvenir un maximum de bons de cantines, avec les tarifs, et l’indication de l’opérateur : administration ? EUREST ? SIGES ? autre ?

En ce qui concerne le racket des locations de télévision – qui durait depuis 25 ans – nous sommes heureux d’y avoir mis un terme, avec tous ceux (associations, journalistes intéressés par le sujet, blogs, parlementaires, etc) qui se sont intéressés à cette question honteuse. En réponse à de très nombreuses questions, nous sommes en mesure d’affirmer que le tarif de location sera de 8 euros par mois à compter du 1er janvier 2012 dans les Établissements publics (150 environ) et à compter du 1er janvier 2013 dans les Établissements à gestion mixte (50 environ). Les 8 euros correspondent à l’entretien et au renouvellement du parc de téléviseurs, les abonnements étant pris en charge par l’Administration Pénitentiaire. Pour l’entretien du parc, l’A.P. va procéder à un appel d’offres national, ce qui tranche avec les pratiques anciennes et les « petits arrangements » avec le marchand de télés du coin…

Nous n’avons pas obtenu la gratuité, avec un poste fixé une fois pour toutes dans les cellules. Mais il s’agit, malgré tout, d’une formidable victoire contre l’injustice d’État. L’économie réalisée par les personnes détenues et leurs familles sera de 400 euros par an, en moyenne. ROBIN DES LOIS est heureux de penser que cette somme leur permettra de mieux se nourrir, de téléphoner plus souvent à leur famille ou d’acheter des livres pour se cultiver et préparer leur « sortie ».

pour tous ceux que l’économie de la prison intéresse, lire les deux Rapports de la Cour des Comptes (2006 et 2010) sur notre site

Écouter : 

les tarifs prohibitifs , par David BURON (FRANCE INTER, Journal de 7 heures 30, le jeudi 24 février 2010) reportage du 24 février 2011 -_ FRANCE-INTER (fichier-son écouter ici) 

les cantines en prison, par Laure de VULPIAN (FRANCE-CULTURE, le dossier du jour , le jeudi 24 février 2010 à 7 heures 32) 

reportage du 24 février 2011-FRANCE CULTURE (fichier son écouter ici)

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le racket des cantines, par Hugo PERRIER, chez Jean-Jacques BOURDIN

 Publié par à 0 h 27 min
Déc 152010
  

scène de cellule au quotidien ┬®MAXPPP

En 3 semaines, beaucoup de choses se sont passées à ce sujet , et au terme de la campagne que nous avons menée depuis 18 mois pour faire plier le gouvernement et la DAP sur un sujet souvent dénoncé depuis … 25 ans , mais contre lequel nul ne s’insurgeait concrètement.

ROBIN DES LOIS n’a pas gagné la bataille de la gratuité – laquelle nous semblait devoir faire partie du « minimum carcéral » qui existe dans nombre de pays d’EUROPE – mais nous avons tout de même remporté une formidable victoire avec tous ceux qui nous ont soutenus, directement ou indirectement : associations amies, blogs, journalistes curieux et combattifs, parlementaires « engagés », etc… Au Sénat, le lundi 29 novembre, il s’en est fallu de 2 petites voix pour que soit voté l’amendement que nous avions préparé avec Jean-Jacques URVOAS ( député du FINIST├êRE), Richard YUNG (Sénateur des Français établis hors de FRANCE) et Robert BADINTER. Michel MERCIER, le nouveau Garde des Sceaux, a toutefois confirmé que le tarif de 8 euros de location par mois serait rapidement mis en œuvre dans tous les Établissements.

Nous publierons, dans les jours qui viennent, un « récit » de cette bataille avec différents documents qui nous sont parvenus.

Nous allons être très vigilants car nous avons en mémoire « l’engagement formel » du très consternant Pascal CLÉMENT qui – le 26 octobre 2006 – affirmait, sur les ondes de FRANCE-INTER, que « la gratuité est dans les tuyaux ». Il avait, manifestement, oublié de déboucher les tuyaux et portera, à vie, devant l’Histoire, la honte d’avoir prolongé de quatre longues années un racket abject contre des personnes totalement « prisonnières »et sans défense. Sachant que le racket actuel porte sur 10 millions d’euros par an (source: rapport de la Cour des Comptes de juillet 2010 à lire sur notre site).

Personne, à l’époque, à l’exception de la Sénatrice Nicole BORVO COHEN-SEAT, n’avait réagi contre ce parjure.

Pas d’agitation inutile dans l’immédiat. Nous connaissons la force d’inertie de la DAP. Nous ferons donc un état des lieux dans 3 mois pour vérifier si l’engagement de Michèle ALLIOT-MARIE, repris par Michel MERCIER, a été tenu…

 Publié par à 22 h 21 min
Nov 132010
  

Thomas HUGUES recevait divers invités sur le thème de la télévision en prison dans Médias, le Magazine, à 12 heures 35, sur FRANCE 5

Un reportage passionnant réunit Jean-Jacques URVOAS, député du FINIST├êRE, qui – avec Richard YUNG au Sénat le lundi 29 novembre prochain – et ROBIN DES LOIS mène la bataille en faveur de la gratuité de la télévision en prison, comme devant faire partie du « minimum carcéral ». Dans le reportage, Robert BADINTER devrait peser de tout son poids pour que notre projet l’emporte au Sénat.

Rien n’est joué, en effet. Après 18 mois de bataille, la Chancellerie a fini par plier en annonçant , le dimanche 24 octobre, un tarif de location uniforme dans toute la FRANCE à 8 euros. Il s’agit pour nous d’un simple effet d’annonce. Aucun texte n’est prêt, et le projet est très flou. Michèle ALLIOT-MARIE a d’ailleurs menti en faisant dire, par son porte-parole, que « c’est le prix coûtant ». Financé par quel budget ?

En face, nous avons présenté – lors d’une conférence de presse à l’Assemblée le jeudi 28 octobre 2010 – avec Jean-Jacques URVOAS (député) , Richard YUNG (sénateur) et François KORBER, délégué général de ROBIN DES LOIS :

  1. un « appel » en faveur de la gratuité
  2. un plan chiffré, concret, transparent, et juridiquement argumenté pour parvenir, dans un an, à la gratuité totale.
  3. un amendement à la loi de finances 2011 rédigé par Jean-Jacques URVOAS et Richard YUNG, qui doit permettre de financer aisément la gratuité.

Si nous laissons voter le projet à 8 euros, nous sommes certains que – dans 5 ou 10 ans – nous retrouverons des tarifs astronomiques de location à 20 ou 30 euros par mois, en recréant la même mécanique infernale installée en 1985 – 1986. Le racket qui dure depuis 25 ans et qui ponctionne , chaque année, 10 millions d’euros à des prisonniers souvent miséreux, faute de travail, doit cesser. Définitivement.

 Publié par à 0 h 10 min
Oct 292010
  

Ce jeudi 28 octobre 2010, l’ association ROBIN DES LOIS a organisé une conférence de presse dans une salle de l’Assemblée Nationale avec Jean-Jacques URVOAS, député du FINIST├êRE et Richard YUNG , Sénateur représentant les Français établis hors de FRANCE, porteurs du même PROJET que nous.

L’objectif était triple :

  1. lancer un appel à tou(te)s les député(e)s et sénateurs(trices) en faveur de la gratuité de la télévision dans les prisons (cliquer)

Cet appel est très consensuel. Il s’adresse à tous les député(e)s et sénateurs(trices), sans exclusive. La télévision doit faire partie, en FRANCE, du « minimum carcéral », ce qui était prévu dès 1985 par Robert BADINTER, la promesse ayant été renouvelée par Pascal CLÉMENT – alors Garde des Sceaux – le 20 octobre 2006 sur les ondes de FRANCE-INTER . En 2000, tous les députés et sénateurs – « de droite » comme « de gauche » – avaient voté, à l’unanimité , les 2 rapports des Commissions d’Enquête Parlementaires sur les prisons. Parmi les tares alors dénoncées figurait le système inique des locations de téléviseurs. Il n’existe aucune raison pour que les mêmes députés et sénateurs, aujourd’hui, renient leur vote et ne votent pas le texte qui – nous en sommes certains – va instaurer la gratuité de la télévision dans les prisons.

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Appel en faveur de la gratuité de l’accès à la télévision dans les prisons

 

Depuis une dizaine d’années, plusieurs voix se sont élevées pour demander que soit mis un terme au système de location payante des téléviseurs en prison. Aujourd’hui, le temps est venu de rompre définitivement avec une gestion opaque et injuste, mise en lumière par de nombreux rapports, notamment ceux de la Cour des comptes.

Rendre gratuit l’accès à la télévision dans les établissements pénitentiaires apparaît désormais comme une impérieuse nécessité.

La télévision fait partie de ce  » minimum carcéral  » qui permet aux détenus de maintenir un lien avec la  » société du dehors « . En complément d’activités et de formations, la télévision est un outil de culture et d’information, deux dimensions importantes pour envisager une réinsertion réussie.

Une opportunité historique se présente à nous. En novembre 2011, tous les Français recevront gratuitement 23 chaînes de télévision. Il serait impensable que seules les personnes détenues continuent de se voir refuser cette gratuité.

La privation de liberté, autrement dit la privation d’aller et venir, ne signifie pas la privation de l’ensemble des droits. Dans notre esprit, la mise à disposition à titre gratuit des téléviseurs dans les prisons ne serait pas un cadeau fait aux personnes détenues, mais un pas de plus vers un renforcement de leurs droits.

 

Premiers signataires (sachant que nous n’avons sollicité, au départ, que quelques élu(e)s très impliqués, depuis longtemps, dans les questions pénales et carcérales) :

député(e)s_________________________________ sénateurs(trices)

Jean-Jacques URVOAS (FINIST├êRE) …………………….. Richard YUNG (Français hors de FRANCE
Dominique RAIMBOURG (LOIRE-ATLANTIQUE) ……… Nicole BORVO COHEN-SEAT (PARIS)
 

Michel VAXES (BOUCHES-DU-RH├öNE).………………….Alima BOUMEDIENE-THIERY (PARIS)

Marylise LEBRANCHU (FINIST├êRE) …………………. Louis MERMAZ (IS├êRE)

…………………………………………………………………. Josiane MATHON-POINAT (LOIRE)

2.  présenter un plan concret, juridique et financier, chiffré, pour faire voter la gratuité (cliquer) 


L’ ARGUMENTAIRE que l’on peut consulter ici a été rédigé par ROBIN DES LOIS et l’un de ses experts en matière technique. Chaque élu peut y puiser les arguments qu’il estimera utiles pour défendre l’amendement à la loi de finances qui sera débattu à l’Assemblée et au Sénat.

Nous ne sommes pas dans une logique politicienne. Il s’agit, ici, de simple Justice et de simple Humanité. Chaque élu est invité à se déterminer en conscience, tout en convainquant ses collègues de voter l’amendement mis au point par Richard YUNG (Sénat) et Jean-Jacques URVOAS (Assemblée)


3. présenter un amendement à la loi de finances 2011 (cliquer ici) 


Cet amendement à la loi de Finances pour 2011 permet d’instaurer immédiatement la gratuité sans dépenser un euro de plus qu’il n’était prévu dans le projet de Budget du Ministère de la Justice. Le coût de cette mesure sera, d’autre part, compensé par un meilleur taux de recouvrement de l’aide juridictionnelle, celui-ci n’étant prévu pour 2011 qu’à hauteur de 12 %.

__________________________________________________________________________

ÉCOUTER LA CONFÉRENCE DE PRESSE SUR :

FRANCE-INFO (par Anne LAMOTTE) (fichier-son en attente)

EUROPE 1 – LE JOURNAL de 12h30 (par Guillaume BIET)

FRANCE BLEU ILE-DE-FRANCE (par Martine BRESON) (fichier-son en attente )

LIRE ET ÉCOUTER, aussi :

LE FIGARO.fr

EUROPE1.fr (par Maud DESCAMPS) : la télé, vitale derrière les barreaux (à écouter en ligne)  ou à télécharger 

 

scène de cellule au quotidien ┬®MAX PPP

 


 Publié par à 0 h 10 min
Oct 252010
  

Nous sommes très heureux de l’intérêt croissant porté aux conditions de détention et, en particulier à la question cruciale du racket des locations de téléviseurs.

L’ A.F.P. a publié, ce lundi matin , une dépêche  qui, cependant, ne nous en apprend guère plus sur le sérieux de l’annonce faite dimanche dans le 20 heures de TF1 par Guillaume DIDIER, en réponse aux critiques de François KORBER, délégué général de ROBIN DES LOIS, et au combat mené depuis 18 mois.

Invité à réagir, ROBIN DES LOIS a adressé le COMMUNIQUE ci-dessous à l’A.F.P. dans l’après-midi :

« Depuis 18 mois, François KORBER – aujourd’hui délégué général de l’association ROBIN DES LOIS – mène, entre autres, une très active campagne pour lutter contre le racket institutionnalisé de la télévision. Sachant que les tarifs de location mensuelle imposés aux personnes détenues atteignent parfois 30, 35 ou 40 euros par mois sans que personne ne sache o├╣ disparaissent ces sommes faramineuses.

ROBIN DES LOIS a appris, comme tout le monde, hier au soir, dans un sujet du 20 heures de Claire CHAZAL pour lequel il intervenait , que la Chancellerie aurait décidé de baisser soudainement les tarifs de location dans toute la FRANCE à 8 euros par mois, ce qui serait le prix coûtant. Si cette information est exacte et ne constitue pas un effet d’annonce, nous nous réjouissons de cette colossale avancée dans l’humanisation des prisons. Nous préférons, en effet, que les personnes détenues utilisent leurs maigres ressources pour : se nourrir, acheter des livres, des timbres ou des vêtements, ou téléphoner à leurs familles.

Nous sommes, cependant, très prudents. En effet, le 20 octobre 2006, Pascal CLÉMENT annonçait la mise en place de la gratuité « imminente ». Sur le sujet de la télévision, Michèle ALLIOT-MARIE a beaucoup menti depuis un an, y compris aux députés et à la Presse. En l’état, personne ne sait comment sera formalisée la décision annoncée : circulaire ? arrêté ? décret ? Le chiffre annoncé de 8 euros comme étant le prix coûtant ne correspond pas, non plus, aux chiffres dont nous disposons.

En tout état de cause, ROBIN DES LOIS poursuit son combat pour la gratuité totale de la télévision dans les prisons. Laquelle doit s’imposer comme faisant partie du « minimum carcéral ». Nous organisons, ce jeudi 28 octobre à 10 heures, avec plusieurs députés et sénateurs de toutes tendances un « appel » en faveur de la gratuité. A l’occasion de cette réunion de presse, nous allons dévoiler un plan chiffré et technique pour parvenir à la gratuité totale, avec un amendement à la prochaine loi de finances. Contrairement à la Chancellerie, nous mettrons tout sur la table : les chiffres, le coût réel, et les moyens d’y parvenir »

La suite, jeudi !

LIRE AUSSI :

TÉLÉ NUMÉRIQUE


 Publié par à 22 h 30 min
Oct 242010
  

Nous sommes heureux de constater que la campagne initiée par ROBIN DES LOIS contre le racket de la location des téléviseurs dans les prisons porte ses fruits. Nous remercions tous les journalistes qui, depuis deux mois, ont bien voulu s’intéresser à cette question et – de ce fait – nous soutenir. Et bien sûr, tous ceux (associations, journalistes, sites web, etc…) qui, depuis le 3 avril 2009 , ont soutenu le combat initial de François KORBER, aujourd’hui délégué général de ROBIN DES LOIS.

Ce dimanche 24 octobre 2010, le sujet était remarquablement traité par Gwena├½lle BELLEC dans le JT de 20 heures présenté par Claire CHAZAL. Nous ne sommes cependant pas dupes de l’effet d’annonce de la Chancellerie qui – cette fois – promet la location « à prix coûtant », soit 8 euros par mois (il y a encore un an, on trouvait des locations à fonds perdus à 35, 38 ou 40 euros par mois). Michèle ALLIOT-MARIE n’a, en effet, cessé de mentir depuis septembre 2009 sur ce sujet. C’est pourquoi ROBIN DES LOIS lance un appel, ce jeudi 28 octobre 2010, en faveur de la gratuité, avec un plan chiffré que nous dévoilerons à la Presse et le soutien de plusieurs députés et sénateurs de tous horizons politiques (Assemblée Nationale, 10 heures , au 8ème Bureau de l’Assemblée) …

voir le reportage dans le J.T. de TF1 (20 heures) du dimanche 24 octobre 2010

Rappelons que, l’an dernier, l’Administration Pénitentiaire, à la même époque, avait osé poursuivre en diffamation devant le T.G.I. de (77) MELUN François KORBER qui dénonçait, déjà, le racket institutionnalisé de la location des téléviseurs. Et l’association BAN PUBLIC qui avait diffusé ses RECOURS judiciaires… Le procès avait été lamentablement déclaré « irrecevable » et avait tourné au ridicule des racketteurs – poursuiveurs. Il était donc savoureux – ce dimanche soir – d’entendre Claire CHAZAL employer l’ expression de « racket »… aujourd’hui banalisée pour dénoncer une consternante vérité. Comme le disait notre cher VIRGILE : « Audaces fortuna juvat » (la chance sourit aux audacieux) !

 Publié par à 23 h 28 min
Sep 282010
  

C’est le constat de Marc MAHUZIER, grand reporter à OUEST-FRANCE, dans un article paru aujourd’hui, dans toutes les Éditions de ce Grand Quotidien Régional.

Avec un appel en « Une ».

Nos visiteurs peuvent également consulter le site de OUEST-FRANCE avec tous les modes de diffusion vers Face Book, Twitter et autres.  ( une petite coquille s’est glissée à l’imprimerie : dans l’interview de « Michel », il indique payer 1Ôé¼ par mois pour la location de la télévision . Il faut lire : 10 Ôé¼ par mois. Il précise, d’autre part, aller sur Internet avec son ordinateur portable : c’est, en réalité, avec son téléphone portable. Nos lecteurs et visiteurs doivent, en effet, savoir que le portable se banalise…. pour ceux qui ont les moyens de s’en offrir un. En posséder un permet de maintenir les liens familaux – au risque de 30 ou 35 jours de mitard selon l’humeur du »taulier ». Mais ROBIN DES LOIS milite pour sa légalisation . Un portable permet le maintien des liens familiaux ou intimes. Et ne présente aucun danger pour la sécurité. Bien avant que n’existent les portables, il y avait des évasions. Un portable peut – tout au plus – la faciliter mais l’absence de portable ne l’empêchera jamais. Nous défendons, d’ailleurs, un « cas » très intéressant devant le T.A. de MELUN, en espérant que le Juge Administratif légalisera ces appareils, aussi fréquents, aujourd’hui, que le shit dans n’importe quelle prison…).

Nous ne reviendrons pas sur la campagne de ROBIN DES LOIS en cours pour dénoncer le racket institutionnalisé de la télévision dans les prisons, en dépit des résultats déjà obtenus l’an dernier par François KORBER et toutes les personnes ou associations qui l’ont soutenu en diffusant et relayant son action (BAN PUBLIC, L’ECHO DES CABANES, de nombreux sites et blogs, la Presse, etc..).

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COMMUNIQUE DE PRESSE

La préparation d’artillerie continue…

Seules les chaînes de télévision – à l’exception d’un excellent sujet sur CANAL + (voir site) – bizarrement, délaissent un sujet majeur et qui concerne … la télévision dans les prisons. Nous ne nous expliquons pas ce boycott ou, plus exactement, nous envisageons des « pressions » de la Chancellerie, de la même nature que celles que nous avons subies . En vain, bien entendu.

Avant l’offensive judiciaire contre la Chancellerie puisque nous n’avons obtenu aucun des documents demandés mi-août et, bien entendu, pas la copie du bail de Jean-Amédée LATHOUD ni la copie des documents relatifs à la 3ème voiture de Rachida DATI. Ces deux prédateurs vont devoir rembourser les sommes volées. Qui, avec les 800 000 Ôé¼ que l’ASSODAS va devoir reverser au Budget de la D.A.P. permettront de financer la première année de gratuité sans qu’il en coûte un euro de plus au contribuable.

Michèle ALLIOT-MARIE s’est payé , cet été, la tête des plus grands journalistes de PARIS et de Province en annonçant, pour début septembre, un RAPPORT qui n’existe pas. Tout comme elle s’était payé la tête des Députés de la Commission des Lois en leur annonçant, le 8 septembre 2009, un RAPPORT qui n’a jamais existé.

Nous vous remercions, par avance , de l’intérêt que vous porterez à notre campagne. Il faut, tout de suite, mettre un terme à un système de racket institutionnalisé qui dure depuis 25 ans et dépouille les plus modestes des personnes détenues dans l’ illégalité la plus totale.

La Cour des Comptes l’a qualifié d’illégal et d’inique. Robert BADINTER l’a récemment qualifié de « honteux ». Nous le qualifions d’abject et vous en découvrirez l’étendue dans quelques jours sur notre site – en exclusivité – avec un document ignoble émanant de FLEURY-MEROGIS, qui devrait révolter chaque journaliste et chaque citoyen.


 Publié par à 17 h 34 min
Sep 222010
  

Ce mardi 21 septembre, CANAL PLUS a diffusé un intéressant sujet de François-Xavier RIGOT, journaliste, sur la bataille pour la gratuité de la télévision en prison … promise dès 1985 par Robert BADINTER (voir L’ ÉDITION SPÉCIALE de Bruce TOUSSAINT , partie 4) ( le sujet commence au bout de 15 minutes et 28 secondes)

Tous les protagonistes avaient la parole. Une fois de plus, le porte-parole de Michèle ALLIOT-MARIE , Arthur DREYFUSS ( photo) s’est réfugié derrière des considérations vagues (« Nous y réfléchissons … Le problème est bien réel »). Cela fait… des années que ces braves gens – ou leurs semblables – laissent faire le racket de la télévision dans les prisons. Pour nous, c’est TER-MI-NE. Nous allons les aider à « réfléchir » un peu plus rapidement. Rappelons, par ailleurs, que Michèle ALLIOT-MARIE – par l’intermédiaire du même porte-parole adjoint – avait annoncé, le 14 août dernier, qu’ elle attendait un « rapport » pour le début septembre. Rapport qui aurait été commandé en février-avril 2010… Étrange car, le 8 septembre 2009, elle avait déjà annoncé aux députés de la Commission des Lois qu’elle venait de commander un rapport sur cette même question ( sans doute en juillet- août 2009, peu après sa prise de fonctions). Mais ce RAPPORT, nous l’avons vainement demandé il y a un mois. Nous l’attendons toujours…

Arthur DREYFUSS

Une question simple s’impose : quand la Ministre de la Justice ment-elle ? Aux députés en septembre 2009 ? Aux journalistes en août 2010 ? O├╣ sont ces vrais-faux RAPPORTS que personne n’a jamais vus ?! Comment cette femme peut-elle oser prétendre devenir Premier Ministre dès lors qu’elle ne cesse de mentir, dans un domaine particulièrement sensible. Rappelons que le racket de la télévision empêche les personnes détenues d’utiliser leurs maigres ressources – lorsqu’elles en ont – pour mieux se nourrir et ne pas crever de faim. Une NOTE du directeur de FLEURY-MEROGIS que nous publierons bientôt en exclusivité montre bien la cruauté du système que la Garde des Sceaux (et des siens) veut pérenniser en tentant de nous « endormir » : ce brave homme donne des consignes strictes pour retirer, par la force, les postes de télévison aux détenus qui n’ont pas les moyens de payer ! Robert BADINTER a, récemment, qualifié ce système de « honteux ». Nous allons montrer et prouver qu’il est abject.

 Publié par à 1 h 02 min
Sep 212010
  

Dans le combat que mène ROBIN DES LOIS pour obtenir le respect d’une promesse vieille de 25 ans, nous avons reçu un soutien de poids : celui du Sénateur Richard YUNG, Sénateur des Français établis hors de FRANCE, qui a écrit à Michèle ALLIOT-MARIE pour développer la même argumentation que la nôtre … avec une courtoisie toute Sénatoriale !

Richard YUNG

C’est avec son accord que nous publions son courrier (page 1) (page 2) en nous réjouissant de l’ampleur que prend notre campagne. Michèle ALLIOT-MARIE n’a pas cessé de mentir sur la question depuis un an. Nous allons le prouver. Elle doit accorder la gratuité de la télévision dans chaque cellule sans délai. Il suffit de récupérer les sommes illégalement détenues par l’ASSODAS de FLEURY-MEROGIS, ou celles indûment perçues par Jean-Amédée LATHOUD – Directeur de l’Administration Pénitentiaire – pour un logement de fonction auquel il n’a pas droit. Ou encore celles volées par Rachida DATI qui a illégalement bénéficié d’une 3ème voiture de fonction mise à sa disposition par la même Administration Pénitentiaire…

Ces deux prédateurs doivent rembourser. Avec cet argent, et quelques miradors de moins inutiles dans certaines prisons, il y aura – une fois pour toutes – une télé fixée dans chaque cellule, gratuitement. Que la personne détenue soit riche ou pauvre.

Nous y reviendrons

 Publié par à 22 h 58 min
Sep 102010
  

ROBIN DES LOIS assistait en observateur au procès de DIJON o├╣ un ancien Premier Surveillant de VARENNES-LE-GRAND était jugé pour avoir volé 90 000 euros dans les comptes de l’Association SocioCulturelle et Sportive , principalement alimentée par les sommes soutirées, mois après mois, à des personnes détenues sans ressources pour louer, à fonds perdus, la télévision que Robert BADINTER voulait rendre gratuite dès 1985. Une affaire révélée par Sarah FREQUELIN, jeune journaliste au JOURNAL-DE-SA├öNE-ET-LOIRE, sans qui cette affaire – exemplaire – serait passée totalement inaperçue. La Presse Quotidienne Régionale a joué pleinement, ici, son rôle de contrepoids démocratique.

 

Instrument de lutte contre les suicides, car elle diminue l’angoisse; élément de pacification de la détention car elle « occupe » tant bien que mal des personnes détenues peu habituées à l’écrit ou à la lecture, tout en les cultivant ; instrument de culture pour ceux qui savent l’utiliser à doses homéopathiques, elle doit faire partie du « minimum carcéral ».

Nous reviendrons plus longuement sur ce procès , qui a mis en évidence l’urgente nécessité de réformes simples. C’est tout le « système » qu’il faut repenser, en déconnectant totalement le financement des ASCS – qui doit relever du budget de la D.A.P. au titre de sa mission de réinsertion – de la gestion des téléviseurs qui – une fois mise en place la gratuité que nous préconisons avec de nombreuses personnalités – devra être assurée par les sociétés privées intervenant dans les Établissements à gestion mixte. Ou par le personnel de l’administratif Pénitentiaire déjà en charge des « cantines ».

En attendant, nous publions :

  1. le compte-rendu du BIEN PUBLIC ( DIJON)  (par Anne-Françoise BAILLY)
  2. la dépêche de l’A.F.P. – DIJON 
  3. le compte-rendu du procès dans LA MONTAGNE ( Éric MOINE)
  4. le reportage de RADIO BLEUE (Thomas NOUGAILLON)
  5. l’article d’ Hana├½ GRIMAL dans DIJONSCOPE
  6. l’arnaque de la Télé en ZONZON (LE LABORATOIRE)


Étrange solidarité de ceux qui ont eu, un jour « affaire à la Justice » – à tort ou à raison – et vécu les mêmes souffrances derrière les mêmes murs d’une prison : après l’audience, sur le palier, une discussion courtoise s’est engagé avec les militants ou sympathisants Dijonnais de ROBIN DES LOIS et ce Premier Surveillant déchu et repentant, dont l’audience a révélé qu’il avait fait beaucoup de choses positives au Quartier des Mineurs de VARENNES-LE-GRAND. Discussion sans concessions sur le vol de l’argent des personnes détenues – qu’il regrette sincèrement – mais discussion pacifique. A la fermeture du Palais, dans une scène un peu surréaliste, nous nous sommes serrés la main… avant de partir, chacun de notre côté…

 Publié par à 3 h 13 min