Août 152010
  

Sonya FAURE, dans un excellent article de « LIBÉRATION » résume parfaitement la situation dénoncée par « ROBIN DES LOIS »

voir aussi sur LIBÉRATION.fr

LE MONDE.fr publie , pour sa part, la dépêche de l’A.F.P. Rappelons que – contrairement aux affirmations de la Chancellerie, reprises dans la dépêche – ROBIN DES LOIS a adressé 3 lettres demandant des documents précis sur des sujets précis.

La Garde des Sceaux « oublie » les deux autres lettres que vous pouvez lire sur notre site. En attendant les 3 référés qui seront déposés début septembre devant le Tribunal Administratif de PARIS si le Ministère de la Justice persévère dans le déni…

Pour tous(toutes) ceux (celles) que ces questions intéressent, nous rappelons que vous pouvez trouver sur le site l’ensemble des documents sur cette question, ainsi que les rapports de la Cour des Comptes.

A signaler, aussi quelques passages dans le récent ouvrage de Paul CASSIA « Robert BADINTER, un juriste en politique » ( FAYARD), rappelant, notamment sa politique pénale et pénitentiaire. On est surpris de voir comment, en 1981-1985, bien des problèmes actuels étaient déjà « sensibles ». Il aura fallu 20 ou 25 ans pour « avancer » un peu, par exemple sur la détention provisoire… Quinze pages à libre absolument !

« (…) En 1985, il saisit l’occasion de la tenue en FRANCE de la Coupe du monde de football pour autoriser la location de téléviseurs dans toutes les prisons o├╣ cela est possible (1). Un ancien ministre de la Justice s’insurge : des films « d’une grande violence » ont été projetés devant les détenus, tels Sept morts sur ordonnance et La mort en direct ! Ces films ont bien été visionnés, mais ils ne représentent qu’un « échantillon très restreint des productions cinématographiques diffusées dans les prisons », répond le ministre, qui indique au passage que « le cinéma n’est que l’une des nombreuses activités culturelles que l’administration pénitentiaire entend promouvoir , avec le théâtre, la musique, la lecture, les arts plastiques, afin de donner à la vie du détenu sa dimension culturelle, propice à favoriser son épanouissement personnel » (2).


 Publié par à 12 h 19 min

  2 commentaires à “la télé en prison: excellent article de « LIBERATION »”

  1. la télé dans les prisons OK c’est la moindre des choses!mais pourquoi pas dans les hopitaux ? la voisine de lit de ma mère a rendu sa telecommande à 6 euros par jour (une télé par personne avec casque,sans possiblité donc de la regarder à 2)c’était en dehors de ses possibilités car elle était hospitalisée depuis 20 jours pour un cancer très evolué de la plévre et vivait seule avec une ado à charge.
    il faudrait penser aussi à ces gens qui n’ont rien fait de mal dans la société !

  2. Nous partageons, bien sûr, votre opinion concernant les hôpitaux … Sachant, toutefois, que – fort heureusement – les malades n’y restent pas 3 ans, 5 ans ou 10 ans et – par conséquent – ne sont pas soumises à un « racket » pendant aussi longtemps. Par ailleurs, beaucoup de personnes hospitalisées sont en arrêt-maladie et , donc, ont des ressources. Ce qui n’est pas le cas des personnes détenues emprisonnées, pour lesquelles le travail est très rare.

    Nous « ferons passer le message » si les tarifs des hôpitaux sont trop élevés. Envoyez-nous des exemples chiffrés. Amicalement

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