Juin 072011
  

Eric CIOTTI

Eric CIOTTI, le très droitier député U.M.P. des ALPES-MARITIMES a remis, ce mardi 7 juin son « Rapport sur l’Exécution des Peines à Nicolas SARKOZY (télécharger ici le rapport intégral en PDF) . Beaucoup de démagogie et beaucoup d’inexactitudes, malgré quelques idées positives à creuser. Un rapport dangereux, surfant une fois de plus sur le populisme pénal, mais qu’il faut connaître car il alimentera sans doute la future campagne du Président de la République.

François KORBER, délégué général de ROBIN DES LOIS, dans un sujet du 20 heures de TF1, défend les aménagements de peine et les libérations conditionnelles, avec Oscar Eric N »TSANGOULA, ancien détenu qui raconte « sa » libération conditionnelle. Compte tenu de l’actualité (remise du rapport archi-sécuritaire d’Eric CIOTTI à Nicolas SARKOZY), le sujet s’est fait très vite mais, avec l’interview de Matthieu BONDUELLE, Président du Syndicat de la Magistrature

CLIQUER ICI pour voir le sujet en replay

Nous reviendrons sur le « rapport CIOTTI » pour le présenter et le combattre, pour l’essentiel.

EXECUTION DES PEINES : VERS UN NOUVEAU TOUR DE VIS SECURITAIRE LIBERATION.fr

LE RAPPORT CIOTTI est truffé d’erreurs , par Serge PORTELLI sur LE MONDE.fr du 7 juin 2001 (cliquer)

LE RAPPORT CIOTTI : LES PRINCIPALES PROPOSITIONS LE PROGRES DE LYON (cliquer)

LE RAPPORT CIOTTI est inapplicable : FRANCE 3 (cliquer)

IMMIGRATION, PRISONS, BINATIONALITE : l’U.M.P. polarise le débat sur la Sécurité MARIANNE 2

 Publié par à 18 h 35 min

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Juin 012011
  
Henri MASSE, nouveau Directeur de l’A.P.

Le préfet de la CHARENTE-MARITIME, en poste depuis juin 2008, Henri MASSE, 64 ans (cliquer), va succéder au magistrat et ancien procureur général de VERSAILLES, Jean-Amédée LATHOUD à la tête de la Direction de l’Administration Pénitentiaire du ministère de la Justice.

Les Directeurs de la D.A.P. passent … La D.A.P. reste… Quant aux Ministres de la Justice, n’en parlons pas. Il faudrait une personnalité politique exceptionnelle pour imposer une nouvelle politique pénale et pénitentiaire… De la même manière, il faudrait un homme (une femme) exceptionnel(le)s à la tête de la D.A.P. pour faire changer – un peu – « l’Institution »…

Qui – à part les « spécialistes » – pourrait citer le nom d’un(e) ancien(ne) Directeur(trice) de la D.A.P. ?

Nous accueillons donc sans beaucoup d’illusions la nomination d’Henri MASSE comme successeur de Jean-Amédée LATHOUD. Pourquoi lui ? Pourquoi pas… C’était un peu le cas de celui qui s’en va, et dont le visage lugubre collait si bien à la Fonction.

Jean-Amédée LATHOUD

Par « charité », nous tairons le nom du journal qui avait sous-titré la photo de Jean-Amédée LATHOUD (ci-contre) lorsqu’il prit ses fonctions à la tête de la D.A.P. Pourquoi lui ? Pourquoi pas… Ce « magistrat chevronné » (sic) avait sans doute rendu beaucoup de services, à défaut de « rendre des arrêts »… Il laissera sans doute, paradoxalement, un « nom » dans l’Histoire de la Justice. Mais pas comme Directeur de l’Administration Pénitentiaire !!!

C’est lui qui s’illustra, en effet, comme Procureur Général près la Cour d’Appel de DOUAI lors de l’affaire d’OUTREAU. Une référence, bien sûr, qui lui valut d’être propulsé au Parquet Général de VERSAILLES, le deuxième plus important en FRANCE après la Cour d’Appel de PARIS. Certainement à cause de ses éminentes qualités…

Comme le rappelle Dominique SIMONNOT (ci-dessous), il s’ y était très vite illustré, aussi, par son grand humanisme envers les familles des personnes détenues dans le ressort de la Cour … Des qualités qui le prédisposaient sans doute à devenir « Directeur des Prisons » …

LE CANARD ENCHAINE

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A peine nommé à la tête de la D.A.P., en janvier 2010, il avait de nouveau attiré l’attention en s’accrochant à son appartement de fonction …auquel il n’avait plus droit. Dans son numéro du mercredi 14 juillet 2010, LE CANARD ENCHAINE révélait que ce nécessiteux avait accepté le poste à la condition de conserver son appartement de fonction à VERSAILLES … pour la modique somme de 30 000 euros par an. Silence assourdissant de toute la Presse… Les vacances, sans doute ?

ROBIN DES LOIS avait publiquement demandé des explications à Michèle ALLIOT-MARIE, avec le coût exact de ce confortable passe-droit, de nature à « donner l’exemple » à tous ceux qui rêvent d’insertion ou de réinsertion, bien sûr… Cette autre grande humaniste n’a même pas eu la politesse d’accuser bonne réception de notre lettre recommandée. Il est vrai qu’elle a – depuis – largement prouvé qu’elle avait, elle aussi, une conception très élastique de « la République irréprochable »… Peu importe : nous tiendrons notre promesse et nous forcerons M. LATHOUD à rembourser après l’avoir fait condamner par le Tribunal Administratif …

Pourquoi un départ aussi précipité ?

Nul n’en connaîtra sans doute jamais les véritables raisons. Mais l’explication fournie par le blog SURVEILLANTS PENITENTIAIRES mérite d’être reproduite :

« (…) Le Directeur de l’administration pénitentiaire, Jean-Amédée LATHOUD, va partir avant l’été à la Cour de cassation. Il n’est resté qu’un an et demi en fonction, contre quatre pour son prédécesseur, alors que le nombre de détenus atteint de nouveaux records. 64 584 personnes étaient incarcérées au 1er mai, soit plus que le pic historique atteint en juillet 2008, et la tension dans les prisons françaises, qui comptent 56 150 places, est palpable. Il devrait être remplacé début juin par un préfet et n’a souhaité faire aucun commentaire.

Officiellement, Jean-Amédée LATHOUD a lui même demandé à être déchargé de son poste, il est proche de la retraite (il aurait 65 ans le 26 septembre), et son passage au parquet de la Cour de cassation lui permettrait statutairement de rester dans la magistrature jusqu’au 30 juin 2013. Le ministère de la Justice a présenté sa candidature au Conseil Supérieur de la Magistrature qui a entendu le magistrat mardi 17 mai. Le CSM rendra son avis dans les premiers jours de juin. Michel MERCIER, le garde des Sceaux, qui l’a bien connu lorsqu’il était procureur général de LYON, le considère comme un ami.

Jean-Amédée LATHOUD a ensuite été procureur général à DOUAI au moment de l’affaire OUTREAU, et avait échappé de peu à des sanctions disciplinaires. Il avait avoué devant le CSM assumer  » une part de responsabilités pour un certain nombre d’erreurs « , ce qui ne l’avait pas empêché d’être nommé à la tête du parquet général de VERSAILLES. Il s’était fait épingler une première fois par le Canard enchaîné après avoir signé une circulaire qui interdisait de délivrer des permis de visites aux enfants de moins de 14 ans.

Nommé à la direction de l’administration pénitentiaire en janvier 2010, il avait obtenu que soit pris en charge son logement de fonction. Le Canard enchaîné avait révélé l’affaire en juillet, et estimé le coût pour l’administration à 30 000 euros par an. La CGT pénitentiaire avait jugé  » tout cela bien injuste, voire grossier et vulgaire « , le ministère avait répondu que la prise en charge de ce logement de fonction répondait  » à la nécessité absolue de service commandant à M. LATHOUD d’être disponible vingt-quatre heures sur vingt-quatre, 365 jours sur 365 « .

Après l’affaire La├½titia à PORNIC, en février 2011, les conseillers d’insertion et de probation, rattachés à la pénitentiaire, avaient manifesté leur colère d’être les éternels boucs émissaires des dysfonctionnements de la justice, et Jean-Amédée LATHOUD, qui n’a jamais réellement trouvé sa place dans cette administration, avait fait part au ministre d’une certaine lassitude (…) »

Ah, bon ! La Cour de Cassation sert – une fois de plus – de « poubelle » pour de nombreux magistrats dont on ne sait trop comment se débarrasser… La pauvre : elle est donc blasée… Mais, là, le Pouvoir a fait fort : nommer à un poste prestigieux – avec, entre autres, la mission de contrôler le travail de tous les magistrats de FRANCE – l’un des principaux responsables du désastre d’OUTREAU, il fallait oser ! Ils ont osé . Logique, puisque tout le monde s’en fout, à part quelques idéalistes dont nous sommes.

 Publié par à 23 h 10 min

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Mai 312011
  

Comme le souligne sa CHARTE, l’association ROBIN DES LOIS est totalement indépendante de tout parti et de toute religion. Nous n’avons, par ailleurs, pas de sympathie particulière pour les Témoins de Jéhovah, souvent classés comme  » à tendance sectaire ». Néanmoins, ce courant religieux existe et il a tout autant le droit d’exister que les cultes : catholique, protestant, bouddhiste, musulman … Nous ne pouvons donc que nous réjouir des décisions rendues ce lundi 30 mai 2011 par la C.A.A. de PARIS, qui contraint, une fois de plus, la D.A.P. a respecter les libertés individuelles et « la » liberté tout court, laquelle  » ne se divise pas ».

une assemblée de Témoins de Jéhovah, le 3 août 2001 AFP/ Eric FEFERBERG

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dépêche AFP du lundi 30 mai 2011 par Sophie MAKRIS

La Cour administrative d’appel de Paris a sommé l’administration pénitentiaire, qui refuse d’autoriser les aumôniers des Témoins de Jéhovah en prison, de réexaminer les demandes de la communauté qui espère grâce à cette décision remporter son bras de fer avec la Chancellerie.

Dans trois décisions rendues lundi, la Cour a donné tort à l’Administration pénitentiaire (AP) qui a refusé d’accorder le statut d’aumônier des prisons aux ministres du culte des Témoins de Jéhovah.

Trois demandes individuelles en ce sens avaient été faites en 2008 à la direction interrégionale des services pénitentiaires de Paris. Cette dernière avait refusé d’accéder à la requête des Témoins de Jéhovah.

Le Tribunal administratif de Paris avait condamné ce refus et demandé à la Chancellerie de revoir sa copie. Le ministère de la Justice avait fait appel du jugement.

Mais la Cour administrative d’appel a tranché dans le même sens que les magistrats de première instance: elle a demandé à l’AP de réexaminer les demandes dans un délai de deux mois, sous astreinte de 100 euros par jour de retard. Les tribunaux ne peuvent eux-mêmes délivrer ces agréments qui relèvent de la Chancellerie.

Selon l’avocat des requérants, Me Philippe GONI, une trentaine d’actions ont été engagées à ce jour devant les juridictions administratives contre le refus d’accorder le statut d’aumônier des prisons aux ministres du culte des Témoins de Jéhovah.

Un peu moins d’une quinzaine de décisions ont déjà été rendues en faveur des demandes des Témoins de Jéhovah, affirme Me Philippe GONI.

Mais c’est la première fois, d’après lui, qu’une juridiction administrative d’appel se prononce sur ce conflit qui oppose de longue date le ministère de la Justice et la communauté des Témoins de Jéhovah.

« On peut espérer que ces décisions mettront un terme au bras de fer entre les Témoins de Jéhovah et l’AP. On ne comprendrait pas que l’AP persiste dans son refus« , s’est félicité l’avocat. Il faudra toutefois attendre de connaître précisément les motivations de la décision qui n’étaient pas disponibles lundi soir.

Une analyse que va également mener la Chancellerie, qui « se réserve le droit de se pourvoir en cassation devant le Conseil d’Etat », a indiqué son porte-parole, Bruno BADRE.

Selon Me Philippe GONI, la Cour précise que l’AP devra examiner les demandes d’agrément en tenant compte « des attentes de la population pénale ainsi que la répartition au niveau interrégional des agréments demandés et délivrés ».

Selon la Mission interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les Dérives sectaires, moins d’une dizaine de détenus sont membres de ce culte et les décisions d’agrément « doivent répondre aux demandes des détenus et pas à celles de la communauté des Témoins de Jéhovah ».

Dans un communiqué lundi, la Fédération française des Témoins de Jéhovah a rappelé que « la communauté disposaient d’aumôneries dans de nombreux pays d’Europe ».

« L’administration ne peut, au motif qu’une religion est minoritaire, donner un statut minoré aux aumôniers », avait critiqué dans un avis rendu en avril le contrôleur des prisons, Jean-Marie DELARUE.

La Cour a par ailleurs prorogé à une date ultérieure la demande concernant l’agrément d’un aumônier national de l’Association cultuelle des Témoins de Jéhovah de France. Elle a également confirmé l’indemnisation de 3.000 euros reçue par un détenu à la prison de MURET (Haute-Garonne), à l’origine d’un recours pour impossibilité d’exercer sa religion en détention.

lire aussi l’article de Stéphanie LE BARS dans  » LE MONDE » (cliquer ici)

 Publié par à 0 h 16 min

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Mai 292011
  

cliché SIPA

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FRANCE-SOIR du mercredi 17 mai 2011 publie un intéressant article très complet (non signé) :

Il n’y a jamais eu autant de prisonniers en FRANCE. Au 1er mai 2011, le nombre de détenus français s’élevait à 64.584, soit 334 personnes emprisonnées de plus que lors du précédent pic historique de juillet 2008. Selon les chiffres mensuels publiés mardi par l’Administration pénitentiaire, ce chiffre représente une hausse de 4,8% en un an et de 0,7% en un mois.

Début avril, l’Observatoire international des prisons (OIP) avait constaté «  une hausse singulière du nombre de détenus dans les prisons de l’OUEST » après l’affaire Laetitia, qui « a eu pour effet de radicaliser la politique répressive de la région pénitentiaire de RENNES  » sous la forme « d’un plus grand nombre de peines mises à exécution par des juges désormais sous pression « .

 » La solution est ailleurs »

Cependant, le mois dernier, les syndicats pénitentiaires avait noté une augmentation constante des chiffres de la population carcérale depuis novembre. S’ils constataient les conséquences de la promiscuité dans les prisons, avec une augmentation des tensions et des incidents, des bagarres entre détenus, des agressions de surveillants, des suicides, etc., le taux de surpopulation carcérale aurait toutefois baissé, dit l’administration pénitentiaire aujourd’hui. Comparé au pic de juillet 2008, o├╣ le taux de surpopulation carcérale était de plus de 126%, celui-ci serait actuellement de 115%. Le parc pénitentiaire compte en effet 56.150 « places opérationnelles », du fait de l’ouverture de nouveaux établissements entre 2008 et 2010. Il y avait 50.746 places de prison en mai 2008, rappelle l’administration.

Par ailleurs, le ministre de la Justice, Michel MERCIER, a précisé début mai les modalités d’un plan prévoyant la construction de nouvelles prisons et la rénovation d’autres, visant à obtenir plus de 70.000 places en 2018.

Mais selon la secrétaire générale de la CGT-Pénitentiaire, Céline VERZELETTI, la solution serait « ailleurs« . Elle passerait par «  une autre politique pénale » avec, notamment, « une orientation vers les alternatives à l’incarcération pour les courtes peines « , ainsi qu’un «  plus grand respect de la présomption d’innocence« , avec « moins de prévenus incarcérés .

Un excellent article de LA CROIX en date du 5 mai (cliquer ici) présente ce que pourrait être la nouvelle carte pénitentiaire, avec la liste des Etablissements à rénover et les 25 nouveaux Etablissements à construire. Un plan nettement plus raisonnable que le projet délirant de Michèle ALLIOT-MARIE… Nous reviendrons toutefois sur ce programme qui nous apparaît, pour l’essentiel, inutile si un autre Gouvernement « imagine » un toute autre politique pénale et pénitentiaire …

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Rappelons brièvement les positions de ROBIN DES LOIS :

  1. arrêt total de la construction de monstres de béton et d’acier, inhumains et mortifères, et par ailleurs ruineux pour le contribuable
  2. rénovation des vieux Etablissements de Centre Ville , qui demeurent à taille humaine
  3. instauration d’un numerus clausus, en faveur duqeul nous allons mener campagne
  4. mise en oeuvre d’une autre politique pénale, développant la prévention, limitant l’incarcération aux faits les plus graves, développement des « prisons sans barreaux » avec une véritable politique de soins, d’éducation et de formation
  5. développement des peines alternatives à l’incarcération avec les moyens humains nécessaires (travailleurs sociaux)

A cet égard, seule la limitation des « fermetures » par Michel MERCIER nous apparaît concret et sérieux. Encore faudra-t-il prévoir les moyens de rénover ces vieux Etablissements dans le Budget 2012…

 Publié par à 23 h 40 min

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Avr 272011
  

Colère des surveillants, indifférence de la hiérarchie et des architectes. La disparition progressive des miradors – une trentaine prévue pour 2011 – s’inscrit dans un objectif de réduction de postes et une logique carcérale désirant en finir avec la « sécurité passive », l’occupant de la tour de surveillance étant – par définition – immobile.

Un excellent article des INROCKS, signé de Geoffrey LE GUILCHER, fait le point sur la disparation programmée de ces guérites oppressantes, aujourd’hui totalement inutiles dans nombre d’Établissements (cliquer ici)

un mirador à la prison de BOURG-EN-BRESSE (┬®Robert PRATTA/REUTERS)

 Publié par à 16 h 50 min

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Avr 162011
  

la M.A. de FRESNES

PARIS, 14 avril 2011 (AFP) – Avec plus de 64.000 personnes incarcérées au 1er avril, le nombre de détenus dans les prisons françaises tutoie de nouveau des sommets et génère une tension croissante dans les établissements pénitentiaires, selon des professionnels interrogés par l’AFP.

Le chiffre de 64.148 personnes incarcérées début avril, communiqué par l’Administration pénitentiaire, est quasiment identique au pic historique de 64.250 détenus atteint en juillet 2008.

Le taux de surpopulation carcérale était alors de plus de 126 %. Il est actuellement de 114,24 % car la France compte 56.150 places de prison, soit environ 5.300 de plus qu’en juillet 2008.

Par rapport au 1er janvier 2011 (60.544), le nombre de détenus est en hausse de 6 %. Par rapport à mars (62.685), il augmente de 2,3 %.

Ces chiffres ne surprennent pas les représentants des syndicats pénitentiaires interrogés par l’AFP.

« La surpopulation monte depuis novembre (2010) de façon constante. Et la tension avec », constate Jean-François FORGET, secrétaire général de l’UFAP, première organisation de la profession.

Du côté de la CGT pénitentiaire, « on reçoit à nouveau des alertes des agents. Ils nous disent que ça devient très tendu en détention », assure la secrétaire générale Céline VERZELETTI

Conséquences de cette promiscuité : hausse des incidents, des bagarres entre détenus et des agressions de surveillants, affirment les deux syndicalistes.

A la maison d’arrêt parisienne de la Santé, « on est arrivé à trois, voire quatre détenus par cellule. On devrait bientôt arriver à mille matelas par terre dans les prisons françaises, du jamais vu à cette époque de l’année », affirme M. FORGET.

Selon lui, une quinzaine de mouvements collectifs de détenus ont été recensés depuis le début de l’année. Le 4 février, quelque 200 prisonniers de la maison d’arrêt d’OSNY (Val d’Oise) avaient refusé de réintégrer leurs cellules pour réclamer de meilleures conditions de détention. Le 14 mars, une bagarre impliquant 29 détenus avait éclaté à FLEURY-MEROGIS (Essonne) et onze surveillants voulant s’interposer avaient été frappés.

Ces dernières semaines, des surveillants des maisons d’arrêt de NANTERRE et de FRESNES (Val-de-Marne) ont organisé des mouvements de protestation contre la montée des agressions dans leurs établissements.

« On en est à une quarantaine d’agressions violentes depuis le début de l’année sur FRESNES. C’est du jamais vu », avait alors estimé Patrick ROUCAU, délégué FO-pénitentiaire.

Selon Jean-François FORGET, c’est en région parisienne et dans l’ouest de la France que « la situation commence à devenir explosive ».

Début avril, l’Observatoire international des prisons (OIP) avait dénoncé « une hausse singulière du nombre de détenus dans les prisons de l’Ouest » après l’affaire L├ªtitia qui « a eu pour effet de radicaliser la politique répressive de la région pénitentiaire de Rennes » sous la forme « d’un plus grand nombre de peines mises à exécution par des juges désormais sous pression » ( O.I.P. un vent mauvais dans les prisons de l’OUEST : cliquer ici)

« Au niveau national, la politique pénale est globalement en train de se durcir, des consignes ont été données », affirme sous couvert d’anonymat un fonctionnaire du ministère de la Justice.

A la maison d’arrêt de NANTES, poursuit-il, le record de surpopulation est battu avec 440 détenus pour 109 cellules. « Il y a même eu une soirée, o├╣ les agents ne savaient plus o├╣ poser les matelas. Nous sommes très inquiets pour l’été ».

La FRANCE compte 191 prisons. Plusieurs dizaines d’entre elles, vétustes, doivent fermer d’ici 2017 et être compensées par l’ouverture de nouveaux établissements pour parvenir à 68.000 places.

smk/pmg/hj

rédigé par Sophie MAKRIS, journaliste à l’A.F.P.

à lire : les prisons ne connaissent pas la crise, par Sonya FAURE, sur LIBÉRATION.fr (cliquer ici)

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A ROBIN DES LOIS, nous aurons l’occasion de rappeler, une fois de plus, que des solutions existent, beaucoup plus « intelligentes » que l’enfermement « classique », tout au moins pour des milliers de prévenus ou condamnés potentiels…

En attendant, nous vous invitons à partager et méditer les réflexions de François-Régis HUTIN, Éditorialiste à OUEST-FRANCE et de Jean-Marie DELARUE, Contrôleur Général des lieux de privation de liberté publiées ce samedi 16 avril sur LIBÉRATION.fr : POURQUOI LA FRANCE ACCEPTE-T-ELLE LE SORT FAIT AUX PRISONNIERS ?

 Publié par à 0 h 15 min

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Avr 132011
  

L’incarcération constitue souvent un moment de réflexion sur sa vie et ses actes. Moment de retour vers la religion, aussi, comme moyen de se « raccrocher » à « quelque chose »… Loin des fantasmes propagés par les provocations à la ZEMMOUR sur « les noirs et les arabes », il nous apparaît intéressant de consacrer un petit dossier sérieux aux réalités de la religion en prison.

l’islam en prison AFP/Mehdi FEDOUACH

Dans un passionnant AVIS en date du 24 février 2011 – qui devrait être publié au JOURNAL OFFICIEL du 17 avril prochain – Jean-Marie DELARUE, Contrôleur général des lieux de privation de liberté, effectue une passionnante analyse de l’exercice des cultes dans les prisons (télécharger ici le document).

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« Il appartient à l’administration responsable des lieux de privation de liberté de « pouvoir satisfaire aux exigences de [la] vie religieuse, morale ou spirituelle » (code de procédure pénale) des personnes dont elle a la charge. Tel n’est pas toujours le cas aujourd’hui. Dans les conditions actuelles, les pouvoirs publics sont susceptibles de se voir reprocher de ne pas appliquer les principes nécessaires, en particulier en termes d’égalité de traitement et d’absence de discrimination, […] au regard de la nécessaire neutralité de l’État vis-à-vis du fait religieux […]. Il appartient à tous les personnels amenés à travailler dans ces lieux, non pas de décider ce qui est objet religieux ou non, mais, formés à cette fin, de savoir identifier les objets de prière et, dans la mesure o├╣ ils sont compatibles avec le bon ordre de la vie collective, d’y apporter une attention particulière.

Les commentaires tendancieux des personnels, de statut public ou privé, sur les convictions et les pratiques religieuses, quelles qu’elles soient, ne font pas partie des règles applicables aux lieux de privation de liberté : ils sont toujours inutiles, la plupart du temps nuisibles.

Il appartient à l’administration de proportionner le nombre d’aumôniers agréés au nombre de personnes qui se réclament d’une religion.

Les prières ou offices collectifs doivent pouvoir se dérouler dans des locaux conçus à cet effet, d’une surface et aménagés en rapport avec leur destination […] sous la responsabilité des aumôniers des différentes confessions. […] Aucune contrainte, aucune menace ne saurait être acceptée ni sur le plan de l’observance ou ni sur celui de l’absence d’observance de prescriptions religieuses […]. »

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Entre autres difficultés, les détenus musulmans souffrent parfois d’un déficit d’imams, d’une absence de nourriture halal, et d’un manque de respect pour les tapis de prière ou autres objets religieux.

Un très intéressant article de François KOCH (cliquer ici), publié ce mercredi 13 avril 2011 sur le site de L’EXPRESS.fr apporte un éclairage sur le poids respectif des divers cultes en prison (cliquer ici). L’article vaut beaucoup mieux que son titre, lequel déforme un peu le contenu de l’AVIS de Jean-Marie DELARUE en se focalisant inutilement sur l’islam.

Sur le même sujet, on lira avec intérêt l’ouvrage de Farhad KHOSROKHAVAR, « L’ISLAM DANS LES ┬¿PRISONS » (BALLAND). L’auteur nuance certains clichés ZEMMOURIENS (cliquer ici). Il est évident que les musulmans sont plus nombreux dans les Établissements proches des Quartiers dits « sensibles ». Et beaucoup moins nombreux dans les prisons du Massif Central ou d’Aquitaine, par exemple…

Sur le même thème, un article de Coline BERARD, publié le 17 mars 2011 décrit « Ces idées reçues qui viennent de l’extrême-droite » (cliquer ici) et, notamment, un cliché stupide :  » les prisons sont pleines de noirs et d’arabes. » La journaliste cite longuement le sociologue Laurent MUCCHIELLI, pour qui la proportion des Français d’origine étrangère dans les prisons varie selon plusieurs critères :

« Pour commencer, il faut distinguer les personnes de nationalité française qui ont une origine étrangère de ceux qui n’ont pas la nationalité française. »

Il faut tenir compte de la localisation géographique: « Les prisons des grandes agglomérations, situées à proximités des zones urbaines sensibles, comptent davantage de détenus ‘d’origine étrangère’ que celles de zones rurales« . Les populations en question sont plus présentes dans les banlieues d’agglomération qu’en pleine campagne.

Le type de peine: « Les crimes de sang, les viols sont plus souvent l’oeuvre de Français d’origine française, poursuit Laurent MUCCHIELLI. Les personnes d’origine étrangère sont davantage concernées par les actes de petite délinquance« .

Le contexte social: « Les choses n’ont pas beaucoup changé depuis 50 ans, rappelle le sociologue. Il n’est pas tant question de couleur de peau que de milieu social: ce sont les plus pauvres qui sont majoritaires en prison. »

Dans ce « désordre des idées », la lecture du très remarquable AVIS de Jean-Marie DELARUE, plein de mesure, est totalement indispensable ! (cliquer ici pour consulter le Journal Officiel))

 Publié par à 21 h 53 min

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mercredi 6 avril à BORDEAUX : le printemps des prisons

5 avril, 2011 (14:49) | etudes en prison, genepi | By: admin

L’ association ROBIN DES LOIS soutient le GENEPI chaque fois qu’ elle peut (cliquer ici), puisque ces étudiant(e)s accomplissent un travail formidable auprès des personnes détenues. Bénévolement. Il est très facile de devenir Génépiste si vous êtes étudiant(e), et nous vous invitons à contacter le siège national à cet effet (T. 01.45.88.37.00).

Ce mercredi 6 avril 2001, François KORBER , délégué général de ROBIN DES LOIS , participe au PRINTEMPS DES PRISONS à BORDEAUX (cliquer ici pour le dossier de presse).

Nous invitons tous nos ami(e)s et sympathisant(e)s de la Région bordelaise à nous rejoindre à 20 heures à l’ ATHÉNÉE MUNICIPAL, Place de SAINT-CHRISTOLY à (33000) BORDEAUX

DIFFUSION DE »P(H)OMME  » et de  » QUELQUE CHOSE de FRESNES « , suivie d’un débat

  • P(h)omme : Court-métrage réalisé par des détenus à LA SANTE, suite à des ateliers menés par la Compagnie le Jeu de l’Ouïe
  • Quelque chose de FRESNES : Ce film est le résultat d’ateliers vidéo tournés et montés à la Maison d’Arrêt de Fresnes par des hommes détenus en préventive.
    A l’intérieur , tout ou presque, est rare et mesuré. Les objets revêtent plus qu’ailleurs, une dimension particulière, essentielle. En demandant à des détenus de réaliser une séquence vidéo sur un objet qu’ils ont avec eux dans la cellule, les réalisatrices nous exposent l’univers carcéral. L’objet sert de prétexte, d’inducteur pour parler du quotidien, de la dignité et des droits que personne ne semble vraiment connaître.

(Delphine BARGETON et Dominique FAUCHER, FRANCE, 2006, 26′)

Ils animeront le débat :

 

Association ROCK SCHOOL BARBEY : Elle anime des ateliers musicaux au Centre pénitentiaire de GRADIGNAN ( BORDEAUX).

Association TOURNÉ MONTÉ Films : Elle a pour vocation la production, la réalisation et la diffusion de films et a développé des projets artistiques en détention.

Christophe DELAC, membre de l’Observatoire International des Prisons (OIP)

François KORBER, délégué général de ROBIN des LOIS

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Mar 172011
  

ROBIN DES LOIS a soutenu, à maintes reprises le combat de Dany LEPRINCE et de ses ami(e)s pour obtenir une révision de procès. Cette révision est d’autant plus indispensable que l’appel des verdicts de Cour d’Assises n’existait pas en 1997, lorsqu’il fut condamné à la perpétuité, après une instruction que l’on sait aujourd’hui partiale et bâclée. Plutôt que de sottes paraphrases, nous reproduisons ci-dessous le texte synthétique publié par FRANCE-SOIR.

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Retour à la case prison, nouveau procès ou libération définitive. Parmi ces trois options, le parquet général a demandé jeudi à la Cour de révision l’annulation de la condamnation à perpétuité de Dany LEPRINCE. Et l’ouverture d’un nouveau procès d’assises afin de déterminer si celui qui vient de passer 16 ans derrière les barreaux est bien l’auteur du quadruple massacre de THORIGNE-sur-DUE (Sarthe) en 1994.

Á l’époque, Dany LEPRINCE avait été désigné par sa femme Martine et sa fille comme l’auteur des meurtres de Christian LEPRINCE, son propre frère, de son épouse et de ses deux filles. Seule la petite dernière de deux ans avait été épargnée. Une tuerie qu’il avait d’abord reconnu, avant de retirer ces « aveux extorqués  » pendant la garde à vue. Trop tard. Cet agriculteur et employé d’une entreprise d’emballage de viande était devenu le  » Boucher de la Sarthe « , macabre sobriquet renvoyant à l’arme du crime, une feuille de boucher.

Mais en seize ans de détention, de nouveaux éléments ont refait surface. La Commission de révision des condamnations pénales a alors saisi la Cour de révision, une instance de la Cour de cassation. Fait exceptionnel dans l’histoire de la justice française, la peine de Dany LEPRINCE est suspendue en juillet 2010 le temps pour la Cour de cassation de réexaminer son cas. Et de passer en revue les nombreuses failles qui ont semble t-il émaillé l’enquête à l’époque des faits.

Des poursuites contre l’ex-épouse

Notamment les relations privilégiées entre les gendarmes chargés de l’investigation et Martine COMPAIN, accusatrice de son mari. Les empreintes digitales et d’ADN relevées sur les lieux du crime ne correspondent pas à celles de Dany LEPRINCE. Des éléments qui innocentent le  » Boucher « , selon son avocat Me Yves BAUDELOT. « Je ne vous demande pas de le croire innocent, il vous suffit d’avoir un doute. Et le doute est partout ! « , a t-il lancé pendant l’audience aux juges de la Cour de révision.

Un doute qui a visiblement saisi le Parquet, lequel a évoqué jeudi les charges pesant sur l’ex-femme de Dany LEPRINCE. « Pourquoi n’a-t-elle pas été mise en examen ? On ne comprend pas ! C’est incompréhensible « , s’est indigné Claude MATHON, l’avocat général, regrettant que Martine COMPAIN n’ait été à l’époque que sollicitée comme témoin.

La Cour de révision rendra sa décision – mise en délibéré – le 6 avril prochain. ├égé de 53 ans et remarié, Dany LEPRINCE vit désormais dans le LOT-et-GARONNE.

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à lire :

les conclusions de la commission de révision, le 1er juillet 2010, par Franck JOHANNES (cliquer ici)

un excellent article d’Isabelle HORLANS dans L’UNION (cliquer ici)

le compte-rendu d’audience de Franck JOHANNES (cliquer ici)

à voir, également, la vidéo de BFMTV, avec un sujet de Pauline REVENAZ (cliquer ici)

Dans ce contexte de sérénité et de recherche de la vérité, on s’expliquait difficilement le « retour » de Roland AGRET (cliquer), qui avait spectaculairement claqué la porte du dossier . Certaines expressions peuvent surprendre, venant d’un militant sans la ténacité duquel – avec la curiosité professionnelle de Nicolas POINCARÉ (cliquer ici) – Dany LEPRINCE croupirait toujours en prison… On lira, à cet égard, l’excellent livre publié chez Michel LAFON : « CONDAMNE A TORT ».

« (Dany) a réduit en ruine ses soutiens les plus importants. Aujourd’hui, son sort ne dépend que de lui et de sa capacité à démontrer son éventuelle innocence ». (cliquer ici)

Christine FOURNIER et Michel MALLIN viennent – avec Roland AGRET – de créer une nouvelle association « Pour la Vérité rendue aux victimes du massacre de THORIGNE-SUR-DUE » (cliquer ici). Chacun pourra se faire son opinion sur ces dissensions en confrontant les arguments des uns et des autres. Ce n’est pas le rôle de ROBIN DES LOIS que d’interférer dans ces querelles de personnes.

En tout état de cause – et sans disposer d’une boule de cristal – il est hautement probable que la Cour de Révision annule le verdict et ordonne un nouveau procès – démocratique, celui-là – dans lequel tous les éléments du dossier, anciens ou nouveaux, seront passés au crible. La « Justice » française se déshonore souvent et – toutes les études le rappellent – n’inspire pas confiance aux citoyens. Espérons seulement que la Présidence de ce futur procès « historique » soit confiée à un « grand » magistrat, capable de faire surgir la Vérité.

 Publié par à 21 h 53 min

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Mar 132011
  

Il est pas inutile de revoir certains « grands classiques » pour essayer de comprendre ce que peut être – parfois – l’horreur carcérale. Le sujet de ce film de Marc ROCCO (1995) (sur DIRECT 8 ce jeudi 17 mars à 22 heures 20) demeure , hélas,toujours d’actualité, au travers de tel ou tel cas d’acharnement que nous avons pu connaître, le temps que « les autorités » agissent, et réagissent. Cela justifie d’ailleurs pleinement le rôle d’une association comme ROBIN DES LOIS pour aiguillonner ces « autorités » de contrôle et, parfois, dénoncer le scandale, comme nous l’avons récemment fait avec les latomies de LILLE-SEQUEDIN », c’est-à-dire l’envoi systématique de quelques détenus rebelles à … l’ U.M.D. de … SARREGUEMINES, au milieu de très grands malades mentaux qui, pour la plupart, ne « sortiront » jamais.

Il est encore trop tôt pour savoir « qui ? » a fait quoi en toute impunité pendant deux ans : Direction moralement criminelle ? Médecin-psychiatre collabo à la mode soviétique ou chinoise ? Mais nous n’aurons de cesse de faire radier les salopards qui ont expédié des personnes détenues impuissantes vers « l’enfer des fous »…

En attendant, on reverra avec intérêt le beau film de Marc ROCCO, pour ne jamais oublier que la folie criminelle de certains fonctionnaires (médecins, pénitentiaires, A.R.S., Préfets,…) existe encore aujourd’hui, en 2011, dans « la FRANCE des Droits de l’Homme » ou, plus exactement, dans celle de MM. SARKOZY, LUCA et autres CIOTTI.

le sujet (cliquer ici et voir la bande-annonce)

Un détenu, martyrisé par les autorités pénitentiaires, subit d’incessantes brimades. Il décide de mettre le système en accusation avec l’aide de son avocat.

A la fin des années 30, Henry YOUNG vole cinq dollars pour nourrir sa soeur. Il se retrouve en prison, à ALCATRAZ ,tente de s’évader, échoue et tombe entre les mains d’un terrifiant tortionnaire, le directeur de la prison en personne, Milton GLENN. Enfermé dans un cachot sans lumière, régulièrement battu, YOUNG ne retrouve ses codétenus qu’après trois ans de martyre. Il tue aussitôt celui qu’il soupçonne de l’avoir dénoncé. Sa condamnation à mort semble inévitable. Un avocat débutant, James STAMPHILL, est saisi de l’affaire. A force de patience, le jeune homme réussit à gagner la confiance de Henry YOUNG. En accord avec son client, il décide de mettre le système pénitentiaire en accusation, sans se soucier des inévitables embûches qui l’attendent…

bandes-annonces et photos (cliquer ici)

bande-annonce et lien (cliquer ici)

 Publié par à 23 h 21 min

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