Juin 162011
  

Une fois de plus, l’Administration Pénitentiaire censure un film sur la prison… Tous les journalistes éprouvent des difficultés pour obtenir une autorisation de filmer en prison. C’est la raison pour laquelle les Français connaissent si mal « leurs » prisons et ce qui s’y passe. A ROBIN DES LOIS, nous sommes convaincus que rien ne changera tant que les Français ne seront pas mieux informés. Il faut donc, par tous les moyens légaux, briser cette toute-puissance d’une Administration totalitaire qui considère les prisons comme « ses » prisons, les détenus comme « ses » prisonniers et les familles comme « ses » otages. Nous soutiendrons, bien entendu, Catherine RECHARD par tous les moyens légaux possibles.

une prison française ┬® SAUTIER PHILIPPE / SIPA

Nous reproduisons ci-dessous l’article du NOUVEL OBS.com (cliquer ici pour voir le site de l’hedomadaire)

Un documentaire présentant des détenus filmés à visage découvert a été interdit de diffusion sur France 3 par l’administration pénitentiaire. ÔÇ£Le déménagementÔÇØ, réalisé par Catherine RECHARD, présente la vie des détenus dans l’ancienne prison Jacques CARTIER de RENNES, leur déménagement fin mars 2010 vers le centre pénitentiaire de VEZIN-LE -COQUET en Ille-et-Vilaine et leurs premières impressions, à visage découvert, avec leur autorisation comme le permet la loi pénitentiaire de 2009. Le documentaire a été diffusé à la prison de RENNES, puis aux Champs-Libres à RENNES début avril dans le cadre d’un festival. Selon une source de l’administration pénitentiaire, cette interdiction de diffusion sur une chaîne de télévision est ÔÇ£conforme à toutes les autorisations réglementaires: toute autorisation médiatique se fait avec le principe de l’anonymat des détenusÔÇØ. Il est également précisé que la loi de 2009 comprend un alinéa permettant à l’administration de maintenir cet anonymat, comme elle l’a toujours fait pour toute diffusion sur un média, ce qui n’est pas le cas des festivals o├╣ il s’agit d’un cadre artistique.ÔǪ

Selon Barbara LIARAS, coordinatrice à l’Observatoire international des prisons (OIP), cette interdiction ÔÇ£illustre la réticence de l’administration pénitentiaire par rapport à un droit des détenusÔÇØ. Les producteurs et la réalisatrice ont adressé une lettre ouverte au Garde des Sceaux, Michel MERCIER, et à Frédéric MITTERRAND, ministre de la Culture, pour les alerter sur la ÔÇ£forme de censureÔÇØ dont est victime selon eux le film et proposent une projection ÔÇ£non censuréeÔÇØ vendredi à 15H30 à Paris, à la Société civile des auteurs multimédia (Scam).

mots clefs : prison, censure

 Publié par à 0 h 07 min

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