Oct 192014
  

cinéma

Pour ÔÇÿÔÇÿUN PROPH├êTE », Jacques AUDIARD avait fait appel à des anciens détenus pour la figuration et pour des seconds rôles. Afin de restituer l’authenticité de l’univers carcéral.

Pour un long métrage destiné au cinéma et se déroulant dans le milieu carcéral une société de production recherche des anciennes détenues (tous âges, toutes origines), ayant vécu l’expérience de la détention. Les emplois à pourvoir sont :

– six rôles secondaires (cinq ex-détenues de 20 / 35 ans), une d’une cinquantaine d’années

– une cinquantaine de figurantes (ex-détenues, de tous âges, toutes origines)

Les prestations sont rémunérées au tarif syndical cinéma. Les débutantes sont bien entendues acceptées. Le tournage aura lieu à partir de janvier 2015, en ILE-DE-FRANCE, les RV – RENCONTRE avec le réalisateur courant octobre / novembre 2014.

N’hésitez pas à contacter castingdbl@gmail.com si vous êtes intéressées par cette expérience.

 Publié par à 11 h 41 min
Nov 082012
  

Nous avons beaucoup soutenu « Ombline » un film exceptionnel qui n’ a, malheureusement, pas bénéficié de toutes ses chances à sa sortie, projeté seulement dans un petit nombre de salles.

Pour les Parisiens et proche banlieue, nous vous signalons une séance exceptionnelle, ce dimanche 11 novembre à 11 heures 15 à l’Arlequin.

L’ARLEQUIN

76, rue de Rennes

75006 PARIS

T. 01.45.44.28.40

 Publié par à 21 h 35 min
Oct 252012
  

Pour tous ceux qui ont suivi le combat contre la censure, ces premières diffusions sur FR3 sont une belle victoire en attendant, nous l’espérons, la diffusion nationale que ce documentaire exceptionnel mérite.

vendredi 26 octobre à minuit / samedi 27 octobre à 15h20 : « Le déménagement » sur FR3 BRETAGNE

un film de Catherine RECHARD
une coproduction CANDELA Productions, TVR 35 / France Télévisions
durée : 52 minutes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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par Émilie COLIN, pour FRANCE 3

A RENNES, comme dans beaucoup d’autres villes françaises, la Maison d’arrêt construite au début du 20e siècle déserte le centre ville au profit d’un Centre Pénitentiaire de 690 places en périphérie.

Alors que le déménagement approche, les personnes détenues et les personnels ont une seule et même question : que sera la vie dans cette nouvelle prison ?

Dans les deux établissements, le film s’interroge avec les personnages, sur la façon dont l’architecture interfère dans le mode de fonctionnement d’une prison et le lien entre la modernisation des locaux et l’amélioration de la vie en détention. Au-delà de la prison, il questionne le postulat selon lequel, nouveauté et avancée technologique signifient nécessairement, mieux-être et progrès. Ce film a été interdit de diffusion pendant un an notamment parce que les détenus y apparaissent à visage découvert. La loi impose en effet un cadre restreint.

Ces limites ne nous autorisent pas à diffuser ce film sur internet ni à vous proposer d’extraits dans lesquels les protagonistes apparaissent. Aucune diffusion sur notre site de télé-rattrapage www.pluzz.fr ne sera possible.

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ÉDITO

Catherine RECHARD a surtout voulu montrer ce que deviennent les personnes condamnées « après » le Jugement … Ce sont des hommes ( et parfois des femmes)  » comme les autres » . Votre fils, votre mari, votre père… Ils évoquent avec tact leur vie en détention autour d’un fil conducteur : le déménagement depuis la vieille prison Jacques CARTIER de RENNES (o├╣ a récemment été tourné le beau téléfilm adaptant le livre de Véronique VASSEUR : « Médecin -Chef à la Santé ») vers une « usine carcérale » construite en zone industrielle à RENNES-VEZIN. Pour ROBIN DES LOIS – et beaucoup d’autres – il est évident que ce film constitue aussi, volens nolens, un Réquisitoire très subtil contre les « nouvelles prisons », à l’architecture inhumaine pour les personnels ( surveillants, personnels de santé, travailleurs sociaux, etc… comme pour les personnes détenues.

Alors que la DAP s’apprêtait à faire voter le délirant programme de 25 000 nouvelles places ( dont 15 000 nettes après certaines démolitions), il fallait empêcher par tous les moyens 3 ou 4 millions de Français de voir ces images et l’utilisation de leurs impôts dans ces « usines » de 5 ou 6 00 places. D’o├╣ l’obligation de flouter que prétendait imposer le très regrettable Directeur de la D.A.P., Jean-Amédée LATHOUD , l’un des responsables d’OUTREAU, aujourd’hui recasé à la Cour de Cassation pour « services rendus ». C’est le même psychopathe qui avait signé une Circulaire interdisant de délivrer des permis de visite aux enfants de moins de 14 ans. Rappelons que, pour LE DÉMÉNAGEMENT, les producteurs et la réalisatrice avaient parfaitement respecté la loi : toutes les personnes qui apparaissent dans le film à visage découvert dans le film avaient donné leur accord écrit pour une diffusion de leur image. M. LATHOUD, en docile serviteur du Pouvoir de l’époque, a donc imaginé cette obligation de floutage d’autant plus délirante qu’elle n’était pas imposée pour la diffusion en salles. Forcément : l’impact dans une salle est très inférieur à celui d’une diffusion sur une grande chaîne nationale.

Ce triste personnage, en zélé domestique du gang Sarkozyste, a contraint des centaines de personnes à se mobiliser contre la censure, notamment en organisant des projections un peu partout en FRANCE afin que le film « vive » en attendant l’issue des procédures judiciaires. Beaucoup de temps gaspillé, beaucoup d’argent dépensé… Bien peu, au final, se sont mobilisés mais notre gratitude va vers tous les organisateurs de ces projections militantes et vers les journalistes qui ont pris le temps d’en rendre compte. Tandis que Michel MERCIER et Frédéric MITTERRAND, ce minuscule « ministre », cautionnaient cette monstrueuse censure. Pour nous, il s’agissait d’un combat de principe (la liberté d’expression) mais aussi d’un combat contre les usines carcérales, grâce aux images de ce très beau film. Au-delà de la libre diffusion de ce documentaire, il s’agissait de faire échec aux projets immobiliers insensés, dans lesquels des hommes et des femmes – personnels comme personnes détenues – auraient atrocement souffert pendant 30 ou 40 ans (architecture inhumaine, destruction de tout ce qui peut, malgré tout, rester « humain » dans une prison, suicides, désespérance).

C’était en 2011 – 2012, au Pays des Droits de l’Homme …

Temps gaspillé ? Pas tant que cela , finalement, car des liens très forts se sont noués entre tous ceux qui combattaient cette censure. Une idée a sans doute progressé, comme c’est le cas à chaque échec des censeurs : la liberté d’expression et la liberté de penser sont un bien infiniment précieux, qui doit être défendu avec vigilance tous les jours et partout, contre tous les radicaux, contre tous les extrémistes, et contre tous les LATHOUDS de la Planète ! « On ne négocie pas avec les extrêmes, avec les fous, avec les intégristes. On passe outre et on les emmerde. Parce qu’ils ne peuvent pas avoir le droit de gagner ».

François KORBER

Frédéric MITTERRAND, ministricule et collabo des censeurs

Jean-Amédée LATHOUD, valet des censeurs

Michel MERCIER, domestique des censeurs sarkozystes

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consulter ici et télécharger le dossier de presse, la fiche technique du film et l’historique de la censure, avec la décision de M. Jean-Amédée LATHOUD en date du 18 janvier 2011 destinée à « tuer » le film

lire le RECOURS en EXCÈS de POUVOIR devant le Tribunal Administratif

lire le jugement du T.A. de PARIS annulant les décisions de M. LATHOUD et de la D.A.P.

un excellent article de Serge SLAMA ( Droit à l’image et Détention) dans la Revue du CREDOF

 Publié par à 18 h 34 min
Oct 142012
  

Entrons dans les prisons !

A l’occasion de notre soirée de rentrée CINÉRÉSEAUX #21, nous vous invitons à poser un regard sur des fragments de vie captés dans l’univers carcéral autour de trois films aux formats très différents.

  •  » TRAVERSÉES «  [10′], d’Élise MERIAU, issu d’une résidence de création audiovisuelle à la Maison d’arrêt de GRADIGNAN, se situe aux frontières du documentaire et de l’art vidéo
  •  » FEN├èTRE CATHODIQUE «  [20′] de Patrice REYNAL, est un documentaire sonore questionnant la place de la télévision en milieu pénitentiaire
  • quant au documentaire  » LE DÉMÉNAGEMENT  » [54′], de Catherine RECHARD, il interroge les apports du déplacement d’une prison du centre-ville de RENNES vers des bâtiments neufs en zone industrielle. Ce film marque une avancée dans le droit des détenus d’apparaître à visage découvert, face à la caméra.

Nous aurons le plaisir d’accueillir lors de cette soirée

  • Des membres de l’association bordelaise Tourné Monté Films (réalisation et production des deux court-métrages),
  • François KORBER (fondateur de l’association « Robin des lois« ),
  • Ainsi que des membres de l’Ecole de Magistrature de BORDEAUX et du GENEPI (groupement étudiant national d’enseignement aux personnes incarcérées).

Comme à chaque soirée CINÉRÉSEAUX, à l’issue du débat nous prolongerons les échanges autour d’un pot-dégustation offert.

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DERNIÈRE MINUTE

Après un an et demi de bataille et une victoire au Tribunal Administratif de Paris, fort de vos soutiens, Le déménagement va enfin pouvoir être diffusé sur l’antenne régionale de FRANCE 3


Trois diffusions sont prévues :


– le 26 octobre (vers 0 h 10) sur France 3 Basse et Haute Normandie, Bretagne, Pays de la Loire, Centre. Dans Génération BREIZH, avec un petit sujet sur  » le droit d’expression en prison « .
– le 27 octobre (vers 16 h 15) sur FRANCE 3 Bretagne et Pays de la Loire
– le 12 novembre (à 8 h 45) sur l’ensemble du Pôle Nord-Ouest de FRANCE 3 qui inclut PARIS- ILE – DE FRANCE

voir aussi le site du film

 

 Publié par à 10 h 40 min
Oct 012012
  

Un film bouleversant de Stéphane CAZES, un ancien du GÉNÉPI, sur la maternité en prison, mais qui va bien au- delà du simple récit d’un accouchement… Tourné dans l’ancienne prison SAINT-MICHEL à TOULOUSE, il donne à voir un saisissant récit de la vie carcérale au quotidien, avec sa terrible « humanité » : la meilleure, et la pire. OMBLINE apprend à survivre et à se défendre . Elle en ressort plus forte, mais pas haineuse…

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la critique de L’EXPRESS résume bien ce très beau premier film

C’est l’histoire d’une femme enceinte de deux mois, Ombline, qui se retrouve en prison pour trois ans. Elle accouchera donc sous bonne garde, avant d’élever son bébé derrière les barreaux pendant un an, comme la loi l’y autorise. A elle ensuite de se tenir à carreau pour récupérer son enfant à sa sortie. L’énoncé n’est pas des plus réjouissants. Le film l’est pourtant. Parce que ce premier long-métrage est d’une rigueur et d’une vigueur exemplaires, centré sur le point de vue d’Ombline, tour à tour révoltée, agressive, maternelle. Dans le rôle, Mélanie THIERRY laisse exploser une énergie insoupçonnée, aux côtés de comédiennes au caractère en acier trempé, telle Corinne MASIERO. Une dernière chose : on sort de là l’œil humide mais le moral au beau fixe – cela dit afin de balayer toute réticence.

lire aussi la critique très fouillée du NOUVEL OBSERVATEUR (cliquer ici)

Le film a connu un beau succès critique et d’excellents retours de tous les spectateurs. Lancé dans un petit nombre de salles, il risque cependant d’être assez vite retiré de l’affiche. A partir de ce mercredi 3 octobre,vous pourrez encore le voir dans 3 salles à PARIS et 20 salles en Province. Une grande soirée est prévue le 17 octobre à BAGNOLET, en présence du réalisateur.

« (…) Cette perle à la fois sombre et réjouissante, coincée dans un tiroir depuis plus d’un an parce que chez un distributeur qui a fait faillite. Un autre l’a finalement repris et le sort tant bien que mal. Le film passe inaperçu et c’est d’une injustice crasse (…) (article de Christophe CARRI├êRE)

 

 Publié par à 21 h 08 min
Juil 092011
  

A L’OMBRE DE LA REPUBLIQUE

Ce lundi 11 juillet, à la tombée de la nuit, projection publique du film de Stéphane MERCURIO, « A l’Ombre de la République » (M° JAURES ou M° STALINGRAD) à PARIS sur la terrasse du 25° Est .

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Pour la première fois, les Contrôleurs généraux des lieux de privation de liberté ont accepté d’être suivis dans leur travail. Au fil de leurs visites de prisons, hôpitaux psychiatriques et centres de rétention, se dresse un portrait des conditions de vie des hommes et des femmes en détention. Une face cachée de notre démocratie. Si vous avez manqué la triomphale diffusion sur CANAL + il y a 3 mois, venez assister lundi à la projection en plein air.

le nouvel observateur ( cliquer ici)

 Publié par à 15 h 03 min
Juin 162011
  

Une fois de plus, l’Administration Pénitentiaire censure un film sur la prison… Tous les journalistes éprouvent des difficultés pour obtenir une autorisation de filmer en prison. C’est la raison pour laquelle les Français connaissent si mal « leurs » prisons et ce qui s’y passe. A ROBIN DES LOIS, nous sommes convaincus que rien ne changera tant que les Français ne seront pas mieux informés. Il faut donc, par tous les moyens légaux, briser cette toute-puissance d’une Administration totalitaire qui considère les prisons comme « ses » prisons, les détenus comme « ses » prisonniers et les familles comme « ses » otages. Nous soutiendrons, bien entendu, Catherine RECHARD par tous les moyens légaux possibles.

une prison française ┬® SAUTIER PHILIPPE / SIPA

Nous reproduisons ci-dessous l’article du NOUVEL OBS.com (cliquer ici pour voir le site de l’hedomadaire)

Un documentaire présentant des détenus filmés à visage découvert a été interdit de diffusion sur France 3 par l’administration pénitentiaire. ÔÇ£Le déménagementÔÇØ, réalisé par Catherine RECHARD, présente la vie des détenus dans l’ancienne prison Jacques CARTIER de RENNES, leur déménagement fin mars 2010 vers le centre pénitentiaire de VEZIN-LE -COQUET en Ille-et-Vilaine et leurs premières impressions, à visage découvert, avec leur autorisation comme le permet la loi pénitentiaire de 2009. Le documentaire a été diffusé à la prison de RENNES, puis aux Champs-Libres à RENNES début avril dans le cadre d’un festival. Selon une source de l’administration pénitentiaire, cette interdiction de diffusion sur une chaîne de télévision est ÔÇ£conforme à toutes les autorisations réglementaires: toute autorisation médiatique se fait avec le principe de l’anonymat des détenusÔÇØ. Il est également précisé que la loi de 2009 comprend un alinéa permettant à l’administration de maintenir cet anonymat, comme elle l’a toujours fait pour toute diffusion sur un média, ce qui n’est pas le cas des festivals o├╣ il s’agit d’un cadre artistique.ÔǪ

Selon Barbara LIARAS, coordinatrice à l’Observatoire international des prisons (OIP), cette interdiction ÔÇ£illustre la réticence de l’administration pénitentiaire par rapport à un droit des détenusÔÇØ. Les producteurs et la réalisatrice ont adressé une lettre ouverte au Garde des Sceaux, Michel MERCIER, et à Frédéric MITTERRAND, ministre de la Culture, pour les alerter sur la ÔÇ£forme de censureÔÇØ dont est victime selon eux le film et proposent une projection ÔÇ£non censuréeÔÇØ vendredi à 15H30 à Paris, à la Société civile des auteurs multimédia (Scam).

mots clefs : prison, censure

 Publié par à 0 h 07 min
Mar 132011
  

Il est pas inutile de revoir certains « grands classiques » pour essayer de comprendre ce que peut être – parfois – l’horreur carcérale. Le sujet de ce film de Marc ROCCO (1995) (sur DIRECT 8 ce jeudi 17 mars à 22 heures 20) demeure , hélas,toujours d’actualité, au travers de tel ou tel cas d’acharnement que nous avons pu connaître, le temps que « les autorités » agissent, et réagissent. Cela justifie d’ailleurs pleinement le rôle d’une association comme ROBIN DES LOIS pour aiguillonner ces « autorités » de contrôle et, parfois, dénoncer le scandale, comme nous l’avons récemment fait avec les latomies de LILLE-SEQUEDIN », c’est-à-dire l’envoi systématique de quelques détenus rebelles à … l’ U.M.D. de … SARREGUEMINES, au milieu de très grands malades mentaux qui, pour la plupart, ne « sortiront » jamais.

Il est encore trop tôt pour savoir « qui ? » a fait quoi en toute impunité pendant deux ans : Direction moralement criminelle ? Médecin-psychiatre collabo à la mode soviétique ou chinoise ? Mais nous n’aurons de cesse de faire radier les salopards qui ont expédié des personnes détenues impuissantes vers « l’enfer des fous »…

En attendant, on reverra avec intérêt le beau film de Marc ROCCO, pour ne jamais oublier que la folie criminelle de certains fonctionnaires (médecins, pénitentiaires, A.R.S., Préfets,…) existe encore aujourd’hui, en 2011, dans « la FRANCE des Droits de l’Homme » ou, plus exactement, dans celle de MM. SARKOZY, LUCA et autres CIOTTI.

le sujet (cliquer ici et voir la bande-annonce)

Un détenu, martyrisé par les autorités pénitentiaires, subit d’incessantes brimades. Il décide de mettre le système en accusation avec l’aide de son avocat.

A la fin des années 30, Henry YOUNG vole cinq dollars pour nourrir sa soeur. Il se retrouve en prison, à ALCATRAZ ,tente de s’évader, échoue et tombe entre les mains d’un terrifiant tortionnaire, le directeur de la prison en personne, Milton GLENN. Enfermé dans un cachot sans lumière, régulièrement battu, YOUNG ne retrouve ses codétenus qu’après trois ans de martyre. Il tue aussitôt celui qu’il soupçonne de l’avoir dénoncé. Sa condamnation à mort semble inévitable. Un avocat débutant, James STAMPHILL, est saisi de l’affaire. A force de patience, le jeune homme réussit à gagner la confiance de Henry YOUNG. En accord avec son client, il décide de mettre le système pénitentiaire en accusation, sans se soucier des inévitables embûches qui l’attendent…

bandes-annonces et photos (cliquer ici)

bande-annonce et lien (cliquer ici)

 Publié par à 23 h 21 min
Août 052010
  

Dans LE JOURNAL DU DIMANCHE du 1er août 2010, Barbara THEATE présente parfaitement ce film de l’, espagnol Daniel MONZON sorti sur les écrans ce mercredi 4 août :

« Cellule 211 est à l’ESPAGNE ce qu’Un prophète est à la FRANCE. Un film de prison violent, puissant, dérangeant. Une plongée en apnée dans les noirceurs de l’âme humaine, et dans un système carcéral loin d’être parfait. L’histoire d’un gardien de prison qui, pour sauver sa peau en pleine mutinerie des détenus, se fait passer pour un des leurs. Cellule 211 a lui aussi raflé cette année les principales récompenses aux GOYAS, l’équivalent espagnol de nos CESARS. Et a remporté un beau succès dans les salles, attirant plus de deux millions de spectateurs.

Mais ici s’arrête la comparaison. Là o├╣ Jacques AUDIARD avait opté pour un style très léché, le réalisateur Daniel MONZON a, lui, choisi une approche documentaire. « Par souci de vraisemblance. Je voulais coller au plus près au réel, me mettre à hauteur d’homme. Rien de tel que de tourner caméra à l’épaule pour accéder aux recoins des lieux exigus que l’on trouve dans une prison. L’énergie et les tensions s’en ressentent davantage, on peut plus facilement capter les moments forts et réagir.« 

« Éviter toute influence »

D’autant que Daniel MONZON a eu la chance de pouvoir s’installer dans une prison désaffectée depuis douze ans. « Elle portait encore en elle son histoire, avec ses murs chargés d’inscriptions. Le lieu a repris vie sous nos yeux: les cellules, les barreaux, les miradors se sont imposés et ont orienté ma mise en scène. La prison a fini par donner son propre rythme à Cellule 211, différent des réalisations toutes faites. Je m’étais d’ailleurs bien gardé de regarder un seul film du genre, pour éviter toute influence. Même si en tant que cinéphile, j’avais de nombreuses images en tête. Voilà pourquoi je n’ai pas encore vu Un prophète. Mais on m’en a dit beaucoup de bien (…) ».

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Pour ceux qui n’auraient pas vu UN PROPHETE, l’an dernier, ils peuvent relire ici la critique du quotidien LE MONDE, avec l’article de François KORBER exprimant le point de vue d’un ancien détenu sur le film.

Quant à CELLULE 221, que nous n’avons pas encore pu voir, nous vous proposons la bande-annonce dans l’article de Jean SERROIS, pour GREnews.com avec une interview de Daniel MONZON et la bande-annonce

de gauche à droite : Luis TOSCAR, Alberto AMMANN et Marta ETURA

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Et quelques critiques croisées, de tous horizons :


  1. Marc GODIN, pour BAKCHICH INFO
  2. Alice BOSIO , pour LE FIGARO : « le film est d’une violence parfois insoutenable »
  3. PHL , pour LA VOIX DU NORD : « une série B carcérale qui vire au plaidoyer politique, un vrai film social travesti en film de genre. La surprise est de taille ! »
  4. madmoizelle.com , avec la bande annonce du film et elles de L’ HEURE DU CRIME et de INSOUPCONNABLE
  5. et la revue de Presse de ALLOCINE.COM avec la bande-annonce en V.O.


 Publié par à 21 h 51 min
Juil 252010
  

ROBIN des LOIS vous invite à découvrir le « top 10 » du film carcéral réalisé par l’équipe du site FLUCTUAT.

La prison est le décor ou le sujet de nombreux films, mais son « traitement cinématographique » est très différent selon les auteurs.

Ainsi les deux récents films sortis sur le sujet – « LES MAINS LIBRES » et ‘‘DOG POUND » abordent-ils l’univers carcéral sous des angles qui leur sont bien spécifiques (lire notre article sur DOG POUND déjà publié. Ou l’article sur « LES MAINS LIBRES »).