qui est François KORBER?

  
  1. portrait dans  »LE MONDE » du 16 janvier 2009
  2. portrait dans  »SUD-OUEST » du 29 décembre 2008
  3. François KORBER, le  »ROBIN DES LOIS », FRANCE-INFO (17 avril 2009)
  4. photographie de François KORBER (PARIS), cliché Adrien VERGNOLLE (SUD-OUEST) (décembre 2008)
  5. photographie de François KORBER (PARIS) , cliché Sarah RITTER (LE MONDE) (novembre 2008)
  6. photographie de François KORBER à MELUN, cliché Arnaud JOURNOIS (LE PARISIEN) (mai 2009)
  7. photographie de François KORBER à PARIS, cliché Patrick GAILLARDIN ( LA CROIX) (décembre 2009)
  8. photographie de François KORBER à BORDEAUX (Place de la Victoire ) , cliché Laurent TEILHET (SUD-OUEST) (décembre 2009)
  9. portrait dans « LA CROIX » du mercredi 23 décembre 2009 ( « le ténor des barreaux ») , cliché Patrick GAILLARDIN (décembre 2009)
  10. DOSSIER DE PRESSE et TRAVAUX (1999 – 2009)

11. François KORBER sur ARTE TV : la cantine et la télévision 12. François KORBER défend la gratuité de la télévision, au micro de Jean-Jacques BOURDIN (R.M.C.) 13. « UN PROPH├êTE’, de Jacques AUDIARD (2009) vu par François KORBER dans  » LE MONDE » 14. François KORBER, le trublion des prisons, par Hélène MARZOLF dans TÉLÉRAMA du mercredi 25 juillet 2012 page 1 page 2 page 3

François KORBER par Manuel BRAUN pour TELERAMA

15. François KORBER, le ferrailleur de la taule , par Mathieu PALAIN, dans « LIBÉRATION » du mercredi 1er août 2012

lire l’article sur le site de LIBÉRATION (cliquer ici)

télécharger le PDF (cliquer ici)

François KORBER par Yann RABANIER

 Publié par à 17 h 00 min

  6 commentaires à “qui est François KORBER?”

  1. A l’attention de mr Corber
    Mon fils est incarcéré à Villepinte,Avez-vous des avocats qui soutiennent votre association,je voudrais savoir comment adhérer,?

    Merci de votre réponse et de votre action

    Christian Imbert

  2. Salut François c’est Laurent LETINIER tu te souviens de moi SAINT MICHEL 89/90 ancien Notaire nous aviosn Jean Marc VARAUT comme avocat…souvenirs….ça m’a fait marrer de de voir ce matin à la Télé…si tu as le temps de déjeuner un jour je partage mon temps entre Paris Dauville et ST Tropez
    A bientôt peut-être

  3. Skt francois. . . Comment ca va bien…? Tu te siuviens de noi…moi…?

  4. Et comment ? mais donne-moi un mail pour te contacter ?

  5. Bonjour,
    Je ne vous connaissais pas et je vous ai vu à l’émission c’est dans l’air. Je corresponds avec un jeune homme en prison je suis amie avec sa Maman. J’essaie de lui remonter le moral il a 30 ans et j’ai un fils du même âge. Je voulais surtout vous dire que vous menez un beau et noble combat la prison pourrait vraiment être évitée dans de nombreux cas et c’est le problème du jeune homme avec qui je corresponds. Une insulte à un gardien lui a valu le mitar et un allongement de sa peine…Bien à vous

  6. Bonjour,

    Je cherche à vous joindre. Avez-vous un numéro à me communiquer s’il vous plait ?

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août 2010 : l’offensive de RDL pour la gratuité de la télé

  

DOSSIER DE PRESSE

ROBIN DES LOIS mène une action en profondeur, à partir de dossiers solides, dans le dessein d’aboutir aux buts fixés.

C’est ainsi que François KORBER – ancien détenu, aujourd’hui délégué général de l’association – a lancé, en avril 2009, une campagne judiciaire et médiatique pour mettre un terme au racket institutionnalisé de la location de la télévision dans les prisons de la République ( voir revue de Presse sur le site de RDL).

Ce racket dure depuis 25 ans, c’est-à-dire depuis que Robert BADINTER avait introduit la télévision en prison mais – nommé au Conseil Constitutionnel – n’avait pas eu le temps d’obtenir la gratuité, ni de mettre en place des normes précises. Chaque Établissement a donc bricolé, dans son coin, son mode de câblage, l’achat ou la location de téléviseurs, et les tarifs. Avec d’énormes disparités, dénoncées, dès 2000, par les 2 rapports des Commissions d’Enquête de l’Assemblée Nationale et du Sénat , par le rapport du Commissaire Européen aux Droits de l’Homme et par le rapport de la Cour des Comptes de janvier 2006 ( voir tous ces documents sur notre site).

Nous lançons, ce mercredi 11 août 2010 – dans un COMMUNIQUE qui sera transmis à l’A.F.P. vers 17 heures – une offensive pour aboutir très rapidement à la gratuité de la télévision dans toutes les prisons, en mettant un terme à un système inique, o├╣ aucun tarif n’est identique dans aucune prison. Avec des abus manifestes, connus depuis des années.

Dans un premier temps, nous demandons divers documents … embarrassants pour le Ministère de la Justice. Ils sont obligatoirement communicables. En cas de refus, nous lancerons 3 référés début septembre, pour les obtenir de force. Viendra, ensuite, le temps de la négociation : ou bien nous renoncerons aux procédures pour contraindre Jean-Amédée LATHOUD ou Rachida DATI à « rembourser » des sommes indues si la Garde des Sceaux décide la gratuité de la télévision dans toutes les prisons…

Ou bien nous mènerons ces procédures jusqu’au bout…

Voici les 3 lettres . Il vous suffit de cliquer dans les liens pour consulter les documents qui étayent ces courriers , et nos demandes. Contact : François KORBER (06.65.40.28.72)

________________________

lettre à madame la Garde des Sceaux en date du vendredi 6 août 2010 demandant divers documents relatifs aux graves anomalies dans le système français de location de téléviseurs :

lettre à madame la Garde des Sceaux en date du lundi 9 août 2010 relative au logement de M. Jean-Amédée LATHOUD :


lettre à madame la Garde des Sceaux en date du mardi 10 août 2010 relative au troisième véhicule de Rachida DATI et à son chauffeur , illégalement mis à disposition par la Direction de l’Administration Pénitentiaire

La Presse avait longuement raconté comment Rachida DATI avait été privée, le dimanche 14 mars 2010, de son deuxième véhicule de fonction (PEUGEOT 607), de son chauffeur, et de ses quatre officiers de sécurité, irrégulièrement conservés plus de 6 mois après la cessation de ses fonctions :

Toutefois, le journal BAKCHICH, dans son numéro 19 du samedi 10 avril 2010 révélait que madame Rachida DATI bénéficiait, en réalité, de … trois véhicules de fonction !

« (ÔǪ) Dieu sait si la tumultueuse vie amoureuse de l’ex-ministre supposait une certaine discrétion. Ainsi, pour parer à ces situations délicates, Rachida DATI s’est fait attribuer une troisième voiture de fonction par les services de son ministère. Laquelle avait été prélevée sur le parc de l’administration pénitentiaire. Et, naturellement, un troisième chauffeur était affecté à ces « évasions spéciales ». Lorsque Rachida DATI quitte la Chancellerie au printemps dernier, elle tente de conserver ce troisième véhicule (ÔǪ). Hélas, première déconvenue de cette collectionneuse de carrosses, le grand vizir de l’Elysée, Claude GUÉANT, veillait au grain. Un coup de fil au Directeur de Cabinet de Michèle ALLIOT-MARIE, et la princesse DATI fut dépossédée de son véhicule pénitentiaire (ÔǪ) « .

« ROBIN DES LOIS » – comme la loi l’y autorise – demande donc au Cabinet de Michèle ALLIOT-MARIE les documents comptables relatifs à ce « privilège » : coût du chauffeur et du véhicule pendant deux ans. Dans le but de faire rembourser ces sommes volées par Rachida DATI afin de contribuer à financer la gratuité de la télévision.


 Publié par à 21 h 41 min

  2 commentaires à “août 2010 : l’offensive de RDL pour la gratuité de la télé”

  1. […] Sur ce point, ROBIN DES LOIS attend (im)patiemment le 15 septembre et la réponse ( ou l’absence de réponse) de la Garde des Sceaux à nos courriers (voir ces lettres dans : dossier de presse). […]

  2. […] Avant l’offensive judiciaire contre la Chancellerie puisque nous n’avons obtenu aucun de… […]

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août 2010 : l’offensive de RDL pour la gratuité de la télé

  

DOSSIER DE PRESSE

ROBIN DES LOIS mène une action en profondeur, à partir de dossiers solides, dans le dessein d’aboutir aux buts fixés.

C’est ainsi que François KORBER – ancien détenu, aujourd’hui délégué général de l’association – a lancé, en avril 2009, une campagne judiciaire et médiatique pour mettre un terme au racket institutionnalisé de la location de la télévision dans les prisons de la République ( voir revue de Presse sur le site de RDL).

Ce racket dure depuis 25 ans, c’est-à-dire depuis que Robert BADINTER avait introduit la télévision en prison mais – nommé au Conseil Constitutionnel – n’avait pas eu le temps d’obtenir la gratuité, ni de mettre en place des normes précises. Chaque Établissement a donc bricolé, dans son coin, son mode de câblage, l’achat ou la location de téléviseurs, et les tarifs. Avec d’énormes disparités, dénoncées, dès 2000, par les 2 rapports des Commissions d’Enquête de l’Assemblée Nationale et du Sénat , par le rapport du Commissaire Européen aux Droits de l’Homme et par le rapport de la Cour des Comptes de janvier 2006 ( voir tous ces documents sur notre site).

Nous lançons, ce mercredi 11 août 2010 – dans un COMMUNIQUE qui sera transmis à l’A.F.P. vers 17 heures – une offensive pour aboutir très rapidement à la gratuité de la télévision dans toutes les prisons, en mettant un terme à un système inique, o├╣ aucun tarif n’est identique dans aucune prison. Avec des abus manifestes, connus depuis des années.

Dans un premier temps, nous demandons divers documents … embarrassants pour le Ministère de la Justice. Ils sont obligatoirement communicables. En cas de refus, nous lancerons 3 référés début septembre, pour les obtenir de force. Viendra, ensuite, le temps de la négociation : ou bien nous renoncerons aux procédures pour contraindre Jean-Amédée LATHOUD ou Rachida DATI à « rembourser » des sommes indues si la Garde des Sceaux décide la gratuité de la télévision dans toutes les prisons…

Ou bien nous mènerons ces procédures jusqu’au bout…

Voici les 3 lettres . Il vous suffit de cliquer dans les liens pour consulter les documents qui étayent ces courriers , et nos demandes. Contact : François KORBER (06.65.40.28.72)

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lettre à madame la Garde des Sceaux en date du vendredi 6 août 2010 demandant divers documents relatifs aux graves anomalies dans le système français de location de téléviseurs :

lettre à madame la Garde des Sceaux en date du lundi 9 août 2010 relative au logement de M. Jean-Amédée LATHOUD :


lettre à madame la Garde des Sceaux en date du mardi 10 août 2010 relative au troisième véhicule de Rachida DATI et à son chauffeur , illégalement mis à disposition par la Direction de l’Administration Pénitentiaire

La Presse avait longuement raconté comment Rachida DATI avait été privée, le dimanche 14 mars 2010, de son deuxième véhicule de fonction (PEUGEOT 607), de son chauffeur, et de ses quatre officiers de sécurité, irrégulièrement conservés plus de 6 mois après la cessation de ses fonctions :

Toutefois, le journal BAKCHICH, dans son numéro 19 du samedi 10 avril 2010 révélait que madame Rachida DATI bénéficiait, en réalité, de … trois véhicules de fonction !

« (ÔǪ) Dieu sait si la tumultueuse vie amoureuse de l’ex-ministre supposait une certaine discrétion. Ainsi, pour parer à ces situations délicates, Rachida DATI s’est fait attribuer une troisième voiture de fonction par les services de son ministère. Laquelle avait été prélevée sur le parc de l’administration pénitentiaire. Et, naturellement, un troisième chauffeur était affecté à ces « évasions spéciales ». Lorsque Rachida DATI quitte la Chancellerie au printemps dernier, elle tente de conserver ce troisième véhicule (ÔǪ). Hélas, première déconvenue de cette collectionneuse de carrosses, le grand vizir de l’Elysée, Claude GUÉANT, veillait au grain. Un coup de fil au Directeur de Cabinet de Michèle ALLIOT-MARIE, et la princesse DATI fut dépossédée de son véhicule pénitentiaire (ÔǪ) « .

« ROBIN DES LOIS » – comme la loi l’y autorise – demande donc au Cabinet de Michèle ALLIOT-MARIE les documents comptables relatifs à ce « privilège » : coût du chauffeur et du véhicule pendant deux ans. Dans le but de faire rembourser ces sommes volées par Rachida DATI afin de contribuer à financer la gratuité de la télévision.


 Publié par à 21 h 41 min

  2 commentaires à “août 2010 : l’offensive de RDL pour la gratuité de la télé”

  1. […] Sur ce point, ROBIN DES LOIS attend (im)patiemment le 15 septembre et la réponse ( ou l’absence de réponse) de la Garde des Sceaux à nos courriers (voir ces lettres dans : dossier de presse). […]

  2. […] Avant l’offensive judiciaire contre la Chancellerie puisque nous n’avons obtenu aucun de… […]

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bienvenue sur le site de « ROBIN DES LOIS »

  

L’association « Robin des Lois » tire son nom du « surnom » donné à François KORBER – alors prisonnier – par ses codétenus. Combattant le système pénitentiaire avec les armes du Droit et aidant ses codétenus à se défendre contre l’arbitraire, il conquit une certaine popularité en obtenant, aussi, des droits nouveaux pour les personnes détenues.

Le jeu de mots sur « Robin » (homme de robe) et sur le personnage incarné par Eroll FLYNN dans le célèbre film relatant les aventures de « ROBIN DES BOIS » est sympathique. ROBIN des BOIS défend les faibles contre les puissants et les pauvres contre les méchants, avec son équipe de compagnons courageux et ludiques.

Telle est l’ambition de l’association ROBIN DES LOIS pour les dix années à venir.

_________________________________________________________________________________________________________

Mais qui est le vrai ROBIN DES BOIS ? Légende ? Personnage historique ?

Un récit à consulter

sur CAFE du WEB (cliquer).

 Publié par à 0 h 37 min

  19 commentaires à “bienvenue sur le site de « ROBIN DES LOIS »”

  1. La télé en prison ?
    Et pourquoi pas le petit déjeuner au liT
    Et pendant qu’on y est, le droit de grêve par ce que ce type d’hôtellerie ne convient pas au locataire qui ne paie pas de loyer.
    Et finalement, cest encore le contribuable, DONT LA VICTIME, qui devrait payer ? ? ?
    Mais vous êtes sur quelle planète ?

  2. Il ne faut quand même pas exagérer ! Que les prisons soient correctes, que les conditions d’incarcération soient non seulement humaines, mais le plus supportables possible, c’est normal.
    Que la télévision dans les prisons soit gratuite, c’est inacceptable, pourquoi les gens qui ont commis des délits seraient-ils favorisés par rapport au commun des mortels ?

    D’autant que la télévision gratuite, cela veut dire la télévision payée par les contribuables.

    Alors, la télé gratuite dans les prisons, non, mille fois non

  3. Beaucoup de détenus voudraient du travail… Pour : se nourrir, payer la télévision, acheter des livres ou pouvoir téléphoner à leurs familles. Mais, dans la plupart de « nos » prisons, il n’y a pas – ou peu – de travail … Alors que fait-on ? On les laisse crever ? Pensez que ce pourrait être : votre fils, votre frère, votre père. La prison, cela peut « arriver » à tout le monde. Dans un an, tous les Français, avec la TNT, pourront avoir 23 chaînes gratuites. Alors, pourquoi seules les personnes détenues devraient-elles payer ? Et avec quoi ? Pour l’instant, on n’a pas – à notre connaissance – trouvé de mines d’or sous les cours de promenade de FLEURY-MEROGIS ou de FRESNES…

  4. Bonjour.
    Le 26 octobre j’ai pris le temps de vous communiquer une expérience, mon expérience, d’un passage en maison d’arrêt.
    A ce jour, mon témoignage reste sans réponse de qui que ce soit de votre association.
    Je dois vous dire ma déception quant à votre silence, silence qui ressemble à la chape de plomb posée sur le milieu carcéral que vous prétendez combattre mais sous laquelle vous semblez vous cantonner également dans le sens o├╣ le mot échange me parait vous être étranger.
    Si c’est ça « robin des lois » et toute la considération que vous avez pour les témoignages, je suis déçu.
    G.

    ——————————————————————————-
    From: t…@hotmail.fr
    To: contact@robindeslois.org
    Subject: la télé en prison
    Date: Tue, 26 Oct 2010 09:53:01 +0200

    Bonjour.
    Revenir sur le passé fait parfois plus de mal que de bien.
    Mon passé m’a amené à passer par la case prison, sauf que là, on ne joue pas…
    A plusieurs reprises j’ai eu envie, mais aussi besoin, de m’exprimer sur mon passage « là bas ».
    Je m’en suis du reste ouvert auprès de Jean Marie Delarue, contrôleur général des lieux de privation de liberté, « et de tout de toute façon » (ça, c’est moi qui le rajoute).
    Je suis allé sur votre site suite à la diffusion sur France Inter je crois ce matin d’un reportage sur le prix de la location des postes de télévision en milieu carcéral.
    Je vous confirme en effet que ce tarif est abusif et intolérable dans la mesure o├╣, dedans comme dehors, seuls les « riches » peuvent se payer la télé.
    Car on ne peut regarder la télé que quand on reçoit des mandats ou si on a « la chance » d’avoir du travail.
    D’autre part, il faut voir la qualité des télés!!…
    Installer gratuitement la télé dans les cellules ne me parait pas la meilleure des choses car là comme ailleurs, tout doit se mériter.
    Pensons déjà à donner du travail à tous les détenus, ce qui serait déjà une immense avancée dans le domaine si pas de la réinsertion, mais de l’humain qui veut que si un individu est mis à l’écart de la société, il n’en demeure pas moins l’un de ses toujours et malgré tout éléments.
    Si tous les détenus ne sont pas aptes au travail pour toutes les raisons que l’on peut imaginer ou bien s’il refusent de travailler, alors sachons faire la différence entre le pauvre type qui va péter les plombs et le salopard que rien ne doit encourager à aider.
    Je lis également que vous parlez des études en prison. J’ai personnellement passé un BTS électrotechnique par le biais du DAVA dont je n’ai obtenu que 3 unités sur 5. J’en retire quand même une petite fierté. Cependant, l’administration pénitentiaire s’est empressée d’apposer son cachet avec le nom de la maison d’arrêt o├╣ j’étais sur l’attestation que m’a remise l’éducation nationale, un peu comme le chien qui pisse sur les arbres pour délimiter son territoire…
    Et comme je conserve les traces de mes écrits, vous voudrez bien trouver ci dessous le courriel que j’ai envoyé le 16 juin dernier à Jean Marie Delarue dont vous serez également destinataire aujourd’hui.
    En attendant, même si quelque part ça réveille des souvenirs pas vraiment égréables, ça fait du bien de se confier parfois, pour vider son sac.
    Ce courriel ne permet pas de demander, sauf erreur de ma part, d’accusé de réception, mais il peut peut être avoir sa réponse, même courte…
    Merci pour votre implication dans la défense des droits de ceux qui les ont perdus.
    Au fait, j’étais à la maison d’arrêt de Rouen de 1996 à 1999, encore tristement célèbre actuellement…
    Cordialement.
    G.

    ………………………………..

    Monsieur.

    En 1996, ma vie a pris un tournant que je ne pensais pas si dur à négocier car la prison s’est mise en travers de mon chemin. Elle s’y est mise car j’ai fauté et je ne conteste en aucun cas la sanction. Par contre, et c’est là que j’en souffre encore comme une partie de mon entourage familial du reste, c’est d’entendre encore parler de cette maison d’arrêt de Rouen qui a défrayé la chronique par de trop nombreuses fois, même à « mon époque ».

    En voyant le reportage diffusé hier midi sur France 3, ma mère, chez qui je déjeunais alors, s’est effondrée en larmes. Et pourtant onze ans se sont écoulés depuis ma sortieÔǪ

    Certains détenus, anciens et actuels, ont eu le courage de porter plainte contre cette maison d’arrêt et je dis haut et fort qu’ils ont eu raison. En ce qui me concerne, l’abcès ne sera pas refermé tant que ce bâtiment au nom peu évocateur de « Bonne Nouvelle » n’aura pas reçu le « coup de karcher » qu’il mérite, avec pour l’assainir une équipe de personnels sérieux et humains.

    Mon séjour y a duré trois ans au cours desquels, malgré un tempérament de gagneur j’ai vu des scènes, entendu des mots et vécu des moments et des épreuves injustes et parfois dignes du tribunal correctionnel (que je connais) qui m’ont fait souffrir. Je dois dire qu’à cette époque le Directeur (un dénommé Cheminet) des plus contestables avait pour chef de la sécurité un dénommé Hollart (peu importe les orthographes) dont les activités partagées avec un surveillant du nom de Durand n’étaient pas toujours des plus honnêtes et réglementairesÔǪ Délation? Oui, et alors!…

    J’ai vu mettre au quartier disciplinaire (mitard) un détenu qui souhaitait ne pas quitter sa cellule habituelle pour une autre, sale, puante, en attendant son extraction du lendemain matin, privilège qu’on accordait pourtant volontiers à un extrémiste musulmanÔǪ

    J’ai vécu un entretien avec l’Econome de l’établissement au cours duquel je lui ai tendu une serviette de toilette pourtant propre et la refuser sous prétexte que c’était du » linge destiné aux détenus arrivants ».

    J’ai entendu ce même Econome critiquer les trousses « arrivants » dans lesquelles il y a le minimum en matière d’hygiène corporelle (savon, gant et serviette de toilette, papier hygiéniqueÔǪ) prétextant que « c’était encore trop bon pour des voyous ».

    J’ai vu des surveillants piocher dans la « gamelle » (ils affectionnent ce nom là pour désigner nos repas) que distribuent d’autres détenus, s’y faire un en-cas sérieux jusqu’à prendre des desserts et prétexter en bout de coursives qu’il n’y en avait plus, « faute à l’économat »ÔǪ

    J’ai vu des surveillants ivres morts l’après midi, le tout avec la plus grande complaisance de leur hiérarchie, vociférer des ordres qui amenaient systématiquement désordre et contrordre, mais aussi danger et insécurité.

    J’ai vu et entendu un surveillant révéler les affaires d’autres détenus à certains autres détenus afin d’obtenir certaines de leurs bonnes grâces!… Pire encore, ce même surveillant avait déjà été mis à pied pour trafic de stupéfiants avec des détenus et réintégré malgré le fait qu’il soit réputé et connu pour ce genre de malversation que l’administration pénitentiaire s’est bien gardée de révélerÔǪ

    J’ai vu des ouvertures de cellules « opportunes » pour certains règlements de comptesÔǪ

    J’ai constaté l’état des réserves alimentaires au sous sol des cuisines o├╣ les congélateurs et autres frigos baignent dans l’eau avec une atmosphère de confinement humide et malodorante.

    J’ai vu le congélateur privé de l’administration pénitentiaireÔǪ

    Je me suis entendu dire par un gradé alors qu’un auxiliaire repas s’était fait agresser par un détenu particulièrement dangereux « qu’il n’était pas là pour empêcher le feu de prendre, mais pour essayer de l’éteindre ». Il fallait donc attendre l’incident pour l’endiguer, mais certainement pas le prévenir. D’o├╣ la nécessité de ne pas mettre en contact quiconque avec n’importe quiÔǪ

    J’ai vu un détenu s’effondrer en larmes parce que les surveillants zélés et discourtois qui sévissaient à l’époque aux parloirs en avaient interdit l’accès à sa grand-mère qui « sonnait » au portique à cause d’une prothèse de hanche, ceci sans même tenir compte du certificat médical fourniÔǪ

    J’y ai vu des jets d’eau de javel dans les cellules du mitard sur des détenus qui n’habitaient plus leurs corps.

    Je me suis vu confier la surveillance d’un détenu ancien policier qui avait tué ses deux parents et qui s’est suicidé en mon absence. La charge émotionnelle fut lourde.

    J’ai changé 11 fois de cellule en 3 ansÔǪ pour être passé au parloir (tribunal interne o├╣ le détenu a toujours tord et jamais raison) parce que j’étais soupçonné par ce même Hollart de trafic d’informations (j’avais informatisé le vestiaire, avec pourtant l’accord de la direction).

    J’ai mangé froid, comme trop souvent.

    J’ai payé des « cantines » à des tarifs dignes de chez Fauchon pour des produits de mauvaise qualité.

    On a refoulé mes parents après un trajet de 800 Km, sans ménagement, pour 5 minutes de retard à un parloir. Moi aussi j’ai craquéÔǪ

    J’ai utilisé les toilettes, comme la totalité des détenus, comme montré sur le film du reportage: un simple muret qui laisse dépasser la têteÔǪ et les odeurs, quand il y a un muretÔǪ

    Mes affaires ont été fouillées (normal) et certaines perdues (pas pour tout le monde, et ça, ce n’est pas normal).

    Je me suis douché dans des douches d’un autre temps.

    J’ai entendu des détenus hurler de douleur la nuit sans intervention car les surveillants sont parqués autour d’un café, surtout la nuitÔǪ

    J’ai vu un détenu s’ouvrir le front sur le comptoir du vestiaire parce qu’un surveillant refusait de lui donner les photos de sa femme et de ses enfants en cellule.

    J’y ai vu des colis de No├½l ouverts et souillés, le tout dans la bonne humeur…

    Je me suis entendu dire que « ici, je n’étais qu’un détenu ».

    J’ai vu des surveillants détruire des courriers et des demandes d’entretien qui ne sont donc jamais arrivés à leurs destinataires. Quand on pense à l’importance que revêt une lettre ou un simple entretien avec un chef de division quand on a un « coup de mou »!…

    Je ne vous parle pas des fouilles à corps des plus humiliantes.

    Tous ces exemples aux multiples sujets ne sont qu’une partie de ce que l’on peut dire sur la détention.

    Si je vous raconte autant de choses, c’est parce que j’ai eu la « chance » de travailler au vestiaire de cette maison d’arrêt, lieu de passage o├╣ on se déplace beaucoup dans l’établissement et o├╣ on voit et entend beaucoup de choses et o├╣ les confidences sont multiples.

    Et j’en ai recueilli des confidences, des deux côtésÔǪ

    Ainsi ai-je entendu un surveillant me dire un jour qu’il avait frôlé le suicide et que pour lui ce métier, pratiqué dans ces conditions là, ne serait qu’une transition. Il avait 25 ans.

    Ainsi ai-je recueilli les confidences de Deperrois (l’affaire de la josacine) à son retour du palais de justice suite à sa condamnation, confidences au cours desquelles il m’a assuré, alors qu’il était « drogué » par les tranquillisants administrés la veille au SMPR, qu’il était innocent.

    Selon moi, en prison il y a quatre catégories de détenus: ceux qui l’ont cherché, ceux qui se sont plantés, des malades et des innocents. Il me parait indispensable de réfléchir à comment gérer au mieux la population carcérale et le métier d’agent pénitentiaire, quel que soit le niveau dans les responsabilités, et qui devrait être mieux pensé.

    Alors aujourd’hui je parle et ça me fait du bien de vider mon sac car la plaie a encore beaucoup de mal à cicatriser. Je tiens au passage à remercier la dame qui m’a reçu hier le 15 juin 2010 au standard et qui m’a permis de m’exprimer ne serait ce qu’un court instant.

    Je n’ai ni haine ni esprit de vengeance mais beaucoup d’amertume.

    Puissiez vous faire en sorte, Mesdames et Messieurs, de contribuer à rendre justice au justiciable dans les lieux privatifs de liberté. Je n’ai pas l’intention de porter plainte parce que tout ça est maintenant un peu loin quoique toujours présent, stressant, mais aussi pour toutes les raisons que l’on peut imaginer notamment la protection des miens, mais j’espère que mon témoignage servira à étayer votre action afin que cet établissement en particulier soit, si pas rasé de la carte car il parait qu’il est un haut lieu du patrimoine Normand, profondément remanié et que le rapporteur arrivera à convaincre nos politiques que dans notre beau pays de France les droits de l’homme doivent aussi avoir leur place même au sein des prisons o├╣ les détenus, quelles que soient les raisons qui les y ont amenés, ont le droit d’être traités comme des êtres humains et non comme des animaux.

    Merci de pardonner mon anonymat.

    Meilleures salutations.

    GÔǪ.MATRICULE 47285X (à l’époque).

  5. Il n’y a pas la moindre volonté de censure de ROBIN DES LOIS… Simplement, de très nombreux courriers-papier, de très nombreux mails et de très nombreux dossiers individuels tous urgents… Il arrive donc que le « tri » des commentaires ne se fasse pas sur-le-champ. D’autant que nous sommes totalement mobilisés, en ce moment, par la campagne en faveur de la gratuité de la télévision, avec l’envoi de centaines de mails à de très nombreuses personnes ( élue/es, journalistes, institutionnels, etc…).

    Nous publions donc, bien entendu, le témoignage qui nous est parvenu, convaincus que ces « écrits » ou « paroles » de détenus et ex-détenus sont très efficaces pour interpeller l’opinion publique. Nous pensons, bien entendu, qu’il faut donner du travail aux personnes détenues qui le souhaitent… Mais – en attendant ce miracle – nous estimons qu’il faut « parer au plus pressé », c’est-à-dire, entre autres, mettre un terme au racket de la location de la télévision dans les prisons…

  6. notre fils est en détention depuis 18 mois déprimé il se renferme sur lui me^me nous sommes très inquiet nous souhétons qu’il ai une correspondante afin qu’il garde un lien autre que celui qu’il a avec nous le père est la mère
    c’est un jeune de 24 ans avec une culture générale très large merci

  7. La télé … Non mais on croit rêver ….. et à bouffer pour les smicards qui restent dignes et honnêtes malgré les tentations … vous allez proposer quoi ? pfffff

  8. Nous estimons que la prison, dans sa forme actuelle, fabrique de la récidive, ce qui est absurde pour tout le monde ! Ce n’est pas en faisant vivre les personnes détenues comme des fauves qu’on les rendra à la liberté  » prêtes pour la réinsertion « , qui est – pourtant – l’objectif affiché…. La prison, ce doit être la privation de liberté, et rien d’autre. D’autant que vous, votre fils ou votre père peut, un jour, s’y retrouver !

  9. j ai besion de votre aide , c est une amie qui m a conseillee de vous joindre , je suis desesperee , ma situation est au plus bas , auriez vous un moment a me cocencrer , je vous remercie d avance , a bientot de vous lire , mes salutations . CB

  10. Bonjour, je salue votre pugnacité et suis solidaire avec votre association, je pourrais envoyer 1 petit chèque, je ne vois nulle part la possibilité d’envoyer de l’argent en ligne, je suppose que comme toute assoc. vous avez besoin d’argent, ce serait peut être bien ?? suis en toute solidarité , cordialement fb

  11. curieux que sur un sujet aussi important que Justice – Prison, il n’y ait pas de courrier depuis des mois !
    – Justice et Prison est une industrie derésultats transformation dont les résultats et méthodes sont à actualiser sans cesse.
    – Un médecin, un chirurgien suit les résultats et l’évolution de celui pour lequel il a pris une décision, un juge ne suit pas l’évolution de celui qu’il a condamné, étrange.
    « On entre en prison pour en sortir » , déclaration du Préfet de l’Allier à la MC d’Yzeure. De la même façon, on entre à l’école pour en sortir, avec examen des résultats et appropriation des méthodes.
    La France souffre d’être un pays de bons vins. On suppose que les hommes s’éméliorent comme les bouteilles dans un lieu clos sans s’en occupper ! Ne serait-il pas le moment de s’apercevoir que les humains ne sont ^pas des bouteilles ?

    Juges , avocats, jurès … ne savent pas le prix de revien .

  12. Nicolas est decedé le 12 juin et nous ne savons toujours rien sur les causes

    https://www.facebook.com/#!/photo.php?v=675867489105406&set=vb.100000464834074&type=2&theater

  13. je demande a tout prisonier sortant de la prison de maubeuge asevent,et qui aurait entendu parler de Nicolas drevet de se faire connaitre
    michel drevet@club-internet.fr ou 0327627906

  14. Hier soir un homme hurler la mort pendant 45 minutes dans sa cellule en feux avant d etre ouvert .Tout l etage etait en fumee, ils ont evacuer une heure apres. C est tres inquietant.

    M.A de Gradignan

  15. Il est dommage que l’on ne puisse pas vous contacter de façon sérieuse …! Je pense réellement que j’avais quelque chose à apporter à votre association …!

  16. boisoir, tous ce que je lis datent de 2010 n’y a t’il pas de mise à jour du site de l’association. Je suis maman d’un garçon incarcéré. Quoi qu’il est pu faire avant sa majorité il le paye aujourd’hui adulte. il y a des tonnes de juges qui font des apprioris sur les personnes qu’il ont dans leur bureau et quand ils ont « quelqu’un dans le nez » ils en profitent et adorent engorger les prisons en peines supplémentaires. Je vois donc mon garçon toutes les semaines et on s’écrit et franchement. La maison d’arrêt ou il se trouve et non seulement trés mal gerée (elle change souvent de DIRECTION….???) ensuite certains « matons » ou « matonnee » profitent de leur statut. Mais bon c’est comme dehors. Dans ce monde carcérale et à l’extérieur, c’est la même chose, il y a deux poids deux mesures. Dans les deux cas il ya deux clans. Comment ce fait il que quelqu’un qui n’a rien (dehors ou dedans) on le laisse tomber et l’autre il a droit à tout….????. La maison d’arrêt d’aujourd’hui est un hôtel à étoile. Vous avez des celules ou rien ne manque et d’autres celules ou il n’y a rien. La France est déjà un pays mal gérer mais là c’est lamentable. Avant de pondre des textes de loi nos politique devraient écouter les détenus et les personnels pénitentiaires. Comme par hasard c’est jamais le même point de vue. Et encore dans les reportages de journalistes la vérité est souvant omise ou cachée. On préfère montrer « un mur propre ». Est ce normal que les celules n’est pas de chauffage. Les détenus sont des humains.
    Il est clair que la prison engendre la récidive (mauvaise gestion). Quelque soit nos gouvernants (droite, centre, gauche ou autre…) Nos politiques ne pensent qu’à leur position bien assise et leur petit confort….C’EST BIEN DOMMAGE. Pourquoi ne pas financer le système carcéral par des boites privées. Est ce que les magistrats qui condamnent vont dans les prisons et suivent les condamnés. Ca j’y crois pas un instant. Trops d’affaires sont baclées et c’est si facile « case prison » pendant des mois ou des années. Tout le système judiciaire est à revoir et pas que devant une assemblée de dormeurs mais avec l’aide des citoyens que compose notre pays. Mais à mon avis je parle à un mur. C’est bien beau d’écrire tout ça. Enfin je souhaite que les gens se réveillent « aller derriere les barreaux peut arriver à n’importe lequel d’entre nous » donc soyons interressé par ce qui nous entour

  17. votre adresse mail ne fonctionne pas

  18. mon conjoint es incarcerer depuis 18 mois et la il a fait un infarctus suite a la negligeance du centre penitentiaire du craquelins a chateauroux il doit effectuer des examens a effectuer et le directeur de la maison d’arret de nevers a refuser

  19. la voix de l innocent est un cri qui reste désespérement inentendu !
    quelle importance qu un homme soit détruit, lui ainsi que sa famille, ses amis.
    l histoire depuis le commencement est toujours la même. la justice n’a ni coeur ni pitié , c’est juste une machine à broyer à écraser.
    alors… que celui qui est libre ne condamne pas en surcroît celui qui ne l’est pas, qu’il ne juge pas en plus car il ne sait pas la vérité, que celui qui est libre ne déverse pas sa haine, car si la vie au dehors aussi est difficile, ce n’est pas le prisonnier qui doit être le bouc emissaire de la souffrance de nos vies …. que celui qui n’est jamais entré dans une prison imagine juste un instant ce que peut être la privation de sa liberté … d’imaginer une cellule de quelques mètres carrés, surpeuplée, sans intimité, une condition que même aujourd’hui on ne tolérerait pas pour un animal !
    n’oubliez pas les innocents qui attendent dans ses conditions inhumaines, indignes que leur voix soit entendue….
    n oubliez pas la souffrance que cela porte, pour eux, pour leur famille.
    ouvrez votre coeur sur ce cri : le cri des innocents …
    soyez courageux de ne pas aboyer avec les loups et de porter un regard bienveillant et compatissant sur la condition d’un homme privé de liberté qui attend plus de vous que de la justice !

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bienvenue sur le site de « ROBIN DES LOIS »

  

L’association « Robin des Lois » tire son nom du « surnom » donné à François KORBER – alors prisonnier – par ses codétenus. Combattant le système pénitentiaire avec les armes du Droit et aidant ses codétenus à se défendre contre l’arbitraire, il conquit une certaine popularité en obtenant, aussi, des droits nouveaux pour les personnes détenues.

Le jeu de mots sur « Robin » (homme de robe) et sur le personnage incarné par Eroll FLYNN dans le célèbre film relatant les aventures de « ROBIN DES BOIS » est sympathique. ROBIN des BOIS défend les faibles contre les puissants et les pauvres contre les méchants, avec son équipe de compagnons courageux et ludiques.

Telle est l’ambition de l’association ROBIN DES LOIS pour les dix années à venir.

_________________________________________________________________________________________________________

Mais qui est le vrai ROBIN DES BOIS ? Légende ? Personnage historique ?

Un récit à consulter

sur CAFE du WEB (cliquer).

 Publié par à 0 h 37 min

  19 commentaires à “bienvenue sur le site de « ROBIN DES LOIS »”

  1. La télé en prison ?
    Et pourquoi pas le petit déjeuner au liT
    Et pendant qu’on y est, le droit de grêve par ce que ce type d’hôtellerie ne convient pas au locataire qui ne paie pas de loyer.
    Et finalement, cest encore le contribuable, DONT LA VICTIME, qui devrait payer ? ? ?
    Mais vous êtes sur quelle planète ?

  2. Il ne faut quand même pas exagérer ! Que les prisons soient correctes, que les conditions d’incarcération soient non seulement humaines, mais le plus supportables possible, c’est normal.
    Que la télévision dans les prisons soit gratuite, c’est inacceptable, pourquoi les gens qui ont commis des délits seraient-ils favorisés par rapport au commun des mortels ?

    D’autant que la télévision gratuite, cela veut dire la télévision payée par les contribuables.

    Alors, la télé gratuite dans les prisons, non, mille fois non

  3. Beaucoup de détenus voudraient du travail… Pour : se nourrir, payer la télévision, acheter des livres ou pouvoir téléphoner à leurs familles. Mais, dans la plupart de « nos » prisons, il n’y a pas – ou peu – de travail … Alors que fait-on ? On les laisse crever ? Pensez que ce pourrait être : votre fils, votre frère, votre père. La prison, cela peut « arriver » à tout le monde. Dans un an, tous les Français, avec la TNT, pourront avoir 23 chaînes gratuites. Alors, pourquoi seules les personnes détenues devraient-elles payer ? Et avec quoi ? Pour l’instant, on n’a pas – à notre connaissance – trouvé de mines d’or sous les cours de promenade de FLEURY-MEROGIS ou de FRESNES…

  4. Bonjour.
    Le 26 octobre j’ai pris le temps de vous communiquer une expérience, mon expérience, d’un passage en maison d’arrêt.
    A ce jour, mon témoignage reste sans réponse de qui que ce soit de votre association.
    Je dois vous dire ma déception quant à votre silence, silence qui ressemble à la chape de plomb posée sur le milieu carcéral que vous prétendez combattre mais sous laquelle vous semblez vous cantonner également dans le sens o├╣ le mot échange me parait vous être étranger.
    Si c’est ça « robin des lois » et toute la considération que vous avez pour les témoignages, je suis déçu.
    G.

    ——————————————————————————-
    From: t…@hotmail.fr
    To: contact@robindeslois.org
    Subject: la télé en prison
    Date: Tue, 26 Oct 2010 09:53:01 +0200

    Bonjour.
    Revenir sur le passé fait parfois plus de mal que de bien.
    Mon passé m’a amené à passer par la case prison, sauf que là, on ne joue pas…
    A plusieurs reprises j’ai eu envie, mais aussi besoin, de m’exprimer sur mon passage « là bas ».
    Je m’en suis du reste ouvert auprès de Jean Marie Delarue, contrôleur général des lieux de privation de liberté, « et de tout de toute façon » (ça, c’est moi qui le rajoute).
    Je suis allé sur votre site suite à la diffusion sur France Inter je crois ce matin d’un reportage sur le prix de la location des postes de télévision en milieu carcéral.
    Je vous confirme en effet que ce tarif est abusif et intolérable dans la mesure o├╣, dedans comme dehors, seuls les « riches » peuvent se payer la télé.
    Car on ne peut regarder la télé que quand on reçoit des mandats ou si on a « la chance » d’avoir du travail.
    D’autre part, il faut voir la qualité des télés!!…
    Installer gratuitement la télé dans les cellules ne me parait pas la meilleure des choses car là comme ailleurs, tout doit se mériter.
    Pensons déjà à donner du travail à tous les détenus, ce qui serait déjà une immense avancée dans le domaine si pas de la réinsertion, mais de l’humain qui veut que si un individu est mis à l’écart de la société, il n’en demeure pas moins l’un de ses toujours et malgré tout éléments.
    Si tous les détenus ne sont pas aptes au travail pour toutes les raisons que l’on peut imaginer ou bien s’il refusent de travailler, alors sachons faire la différence entre le pauvre type qui va péter les plombs et le salopard que rien ne doit encourager à aider.
    Je lis également que vous parlez des études en prison. J’ai personnellement passé un BTS électrotechnique par le biais du DAVA dont je n’ai obtenu que 3 unités sur 5. J’en retire quand même une petite fierté. Cependant, l’administration pénitentiaire s’est empressée d’apposer son cachet avec le nom de la maison d’arrêt o├╣ j’étais sur l’attestation que m’a remise l’éducation nationale, un peu comme le chien qui pisse sur les arbres pour délimiter son territoire…
    Et comme je conserve les traces de mes écrits, vous voudrez bien trouver ci dessous le courriel que j’ai envoyé le 16 juin dernier à Jean Marie Delarue dont vous serez également destinataire aujourd’hui.
    En attendant, même si quelque part ça réveille des souvenirs pas vraiment égréables, ça fait du bien de se confier parfois, pour vider son sac.
    Ce courriel ne permet pas de demander, sauf erreur de ma part, d’accusé de réception, mais il peut peut être avoir sa réponse, même courte…
    Merci pour votre implication dans la défense des droits de ceux qui les ont perdus.
    Au fait, j’étais à la maison d’arrêt de Rouen de 1996 à 1999, encore tristement célèbre actuellement…
    Cordialement.
    G.

    ………………………………..

    Monsieur.

    En 1996, ma vie a pris un tournant que je ne pensais pas si dur à négocier car la prison s’est mise en travers de mon chemin. Elle s’y est mise car j’ai fauté et je ne conteste en aucun cas la sanction. Par contre, et c’est là que j’en souffre encore comme une partie de mon entourage familial du reste, c’est d’entendre encore parler de cette maison d’arrêt de Rouen qui a défrayé la chronique par de trop nombreuses fois, même à « mon époque ».

    En voyant le reportage diffusé hier midi sur France 3, ma mère, chez qui je déjeunais alors, s’est effondrée en larmes. Et pourtant onze ans se sont écoulés depuis ma sortieÔǪ

    Certains détenus, anciens et actuels, ont eu le courage de porter plainte contre cette maison d’arrêt et je dis haut et fort qu’ils ont eu raison. En ce qui me concerne, l’abcès ne sera pas refermé tant que ce bâtiment au nom peu évocateur de « Bonne Nouvelle » n’aura pas reçu le « coup de karcher » qu’il mérite, avec pour l’assainir une équipe de personnels sérieux et humains.

    Mon séjour y a duré trois ans au cours desquels, malgré un tempérament de gagneur j’ai vu des scènes, entendu des mots et vécu des moments et des épreuves injustes et parfois dignes du tribunal correctionnel (que je connais) qui m’ont fait souffrir. Je dois dire qu’à cette époque le Directeur (un dénommé Cheminet) des plus contestables avait pour chef de la sécurité un dénommé Hollart (peu importe les orthographes) dont les activités partagées avec un surveillant du nom de Durand n’étaient pas toujours des plus honnêtes et réglementairesÔǪ Délation? Oui, et alors!…

    J’ai vu mettre au quartier disciplinaire (mitard) un détenu qui souhaitait ne pas quitter sa cellule habituelle pour une autre, sale, puante, en attendant son extraction du lendemain matin, privilège qu’on accordait pourtant volontiers à un extrémiste musulmanÔǪ

    J’ai vécu un entretien avec l’Econome de l’établissement au cours duquel je lui ai tendu une serviette de toilette pourtant propre et la refuser sous prétexte que c’était du » linge destiné aux détenus arrivants ».

    J’ai entendu ce même Econome critiquer les trousses « arrivants » dans lesquelles il y a le minimum en matière d’hygiène corporelle (savon, gant et serviette de toilette, papier hygiéniqueÔǪ) prétextant que « c’était encore trop bon pour des voyous ».

    J’ai vu des surveillants piocher dans la « gamelle » (ils affectionnent ce nom là pour désigner nos repas) que distribuent d’autres détenus, s’y faire un en-cas sérieux jusqu’à prendre des desserts et prétexter en bout de coursives qu’il n’y en avait plus, « faute à l’économat »ÔǪ

    J’ai vu des surveillants ivres morts l’après midi, le tout avec la plus grande complaisance de leur hiérarchie, vociférer des ordres qui amenaient systématiquement désordre et contrordre, mais aussi danger et insécurité.

    J’ai vu et entendu un surveillant révéler les affaires d’autres détenus à certains autres détenus afin d’obtenir certaines de leurs bonnes grâces!… Pire encore, ce même surveillant avait déjà été mis à pied pour trafic de stupéfiants avec des détenus et réintégré malgré le fait qu’il soit réputé et connu pour ce genre de malversation que l’administration pénitentiaire s’est bien gardée de révélerÔǪ

    J’ai vu des ouvertures de cellules « opportunes » pour certains règlements de comptesÔǪ

    J’ai constaté l’état des réserves alimentaires au sous sol des cuisines o├╣ les congélateurs et autres frigos baignent dans l’eau avec une atmosphère de confinement humide et malodorante.

    J’ai vu le congélateur privé de l’administration pénitentiaireÔǪ

    Je me suis entendu dire par un gradé alors qu’un auxiliaire repas s’était fait agresser par un détenu particulièrement dangereux « qu’il n’était pas là pour empêcher le feu de prendre, mais pour essayer de l’éteindre ». Il fallait donc attendre l’incident pour l’endiguer, mais certainement pas le prévenir. D’o├╣ la nécessité de ne pas mettre en contact quiconque avec n’importe quiÔǪ

    J’ai vu un détenu s’effondrer en larmes parce que les surveillants zélés et discourtois qui sévissaient à l’époque aux parloirs en avaient interdit l’accès à sa grand-mère qui « sonnait » au portique à cause d’une prothèse de hanche, ceci sans même tenir compte du certificat médical fourniÔǪ

    J’y ai vu des jets d’eau de javel dans les cellules du mitard sur des détenus qui n’habitaient plus leurs corps.

    Je me suis vu confier la surveillance d’un détenu ancien policier qui avait tué ses deux parents et qui s’est suicidé en mon absence. La charge émotionnelle fut lourde.

    J’ai changé 11 fois de cellule en 3 ansÔǪ pour être passé au parloir (tribunal interne o├╣ le détenu a toujours tord et jamais raison) parce que j’étais soupçonné par ce même Hollart de trafic d’informations (j’avais informatisé le vestiaire, avec pourtant l’accord de la direction).

    J’ai mangé froid, comme trop souvent.

    J’ai payé des « cantines » à des tarifs dignes de chez Fauchon pour des produits de mauvaise qualité.

    On a refoulé mes parents après un trajet de 800 Km, sans ménagement, pour 5 minutes de retard à un parloir. Moi aussi j’ai craquéÔǪ

    J’ai utilisé les toilettes, comme la totalité des détenus, comme montré sur le film du reportage: un simple muret qui laisse dépasser la têteÔǪ et les odeurs, quand il y a un muretÔǪ

    Mes affaires ont été fouillées (normal) et certaines perdues (pas pour tout le monde, et ça, ce n’est pas normal).

    Je me suis douché dans des douches d’un autre temps.

    J’ai entendu des détenus hurler de douleur la nuit sans intervention car les surveillants sont parqués autour d’un café, surtout la nuitÔǪ

    J’ai vu un détenu s’ouvrir le front sur le comptoir du vestiaire parce qu’un surveillant refusait de lui donner les photos de sa femme et de ses enfants en cellule.

    J’y ai vu des colis de No├½l ouverts et souillés, le tout dans la bonne humeur…

    Je me suis entendu dire que « ici, je n’étais qu’un détenu ».

    J’ai vu des surveillants détruire des courriers et des demandes d’entretien qui ne sont donc jamais arrivés à leurs destinataires. Quand on pense à l’importance que revêt une lettre ou un simple entretien avec un chef de division quand on a un « coup de mou »!…

    Je ne vous parle pas des fouilles à corps des plus humiliantes.

    Tous ces exemples aux multiples sujets ne sont qu’une partie de ce que l’on peut dire sur la détention.

    Si je vous raconte autant de choses, c’est parce que j’ai eu la « chance » de travailler au vestiaire de cette maison d’arrêt, lieu de passage o├╣ on se déplace beaucoup dans l’établissement et o├╣ on voit et entend beaucoup de choses et o├╣ les confidences sont multiples.

    Et j’en ai recueilli des confidences, des deux côtésÔǪ

    Ainsi ai-je entendu un surveillant me dire un jour qu’il avait frôlé le suicide et que pour lui ce métier, pratiqué dans ces conditions là, ne serait qu’une transition. Il avait 25 ans.

    Ainsi ai-je recueilli les confidences de Deperrois (l’affaire de la josacine) à son retour du palais de justice suite à sa condamnation, confidences au cours desquelles il m’a assuré, alors qu’il était « drogué » par les tranquillisants administrés la veille au SMPR, qu’il était innocent.

    Selon moi, en prison il y a quatre catégories de détenus: ceux qui l’ont cherché, ceux qui se sont plantés, des malades et des innocents. Il me parait indispensable de réfléchir à comment gérer au mieux la population carcérale et le métier d’agent pénitentiaire, quel que soit le niveau dans les responsabilités, et qui devrait être mieux pensé.

    Alors aujourd’hui je parle et ça me fait du bien de vider mon sac car la plaie a encore beaucoup de mal à cicatriser. Je tiens au passage à remercier la dame qui m’a reçu hier le 15 juin 2010 au standard et qui m’a permis de m’exprimer ne serait ce qu’un court instant.

    Je n’ai ni haine ni esprit de vengeance mais beaucoup d’amertume.

    Puissiez vous faire en sorte, Mesdames et Messieurs, de contribuer à rendre justice au justiciable dans les lieux privatifs de liberté. Je n’ai pas l’intention de porter plainte parce que tout ça est maintenant un peu loin quoique toujours présent, stressant, mais aussi pour toutes les raisons que l’on peut imaginer notamment la protection des miens, mais j’espère que mon témoignage servira à étayer votre action afin que cet établissement en particulier soit, si pas rasé de la carte car il parait qu’il est un haut lieu du patrimoine Normand, profondément remanié et que le rapporteur arrivera à convaincre nos politiques que dans notre beau pays de France les droits de l’homme doivent aussi avoir leur place même au sein des prisons o├╣ les détenus, quelles que soient les raisons qui les y ont amenés, ont le droit d’être traités comme des êtres humains et non comme des animaux.

    Merci de pardonner mon anonymat.

    Meilleures salutations.

    GÔǪ.MATRICULE 47285X (à l’époque).

  5. Il n’y a pas la moindre volonté de censure de ROBIN DES LOIS… Simplement, de très nombreux courriers-papier, de très nombreux mails et de très nombreux dossiers individuels tous urgents… Il arrive donc que le « tri » des commentaires ne se fasse pas sur-le-champ. D’autant que nous sommes totalement mobilisés, en ce moment, par la campagne en faveur de la gratuité de la télévision, avec l’envoi de centaines de mails à de très nombreuses personnes ( élue/es, journalistes, institutionnels, etc…).

    Nous publions donc, bien entendu, le témoignage qui nous est parvenu, convaincus que ces « écrits » ou « paroles » de détenus et ex-détenus sont très efficaces pour interpeller l’opinion publique. Nous pensons, bien entendu, qu’il faut donner du travail aux personnes détenues qui le souhaitent… Mais – en attendant ce miracle – nous estimons qu’il faut « parer au plus pressé », c’est-à-dire, entre autres, mettre un terme au racket de la location de la télévision dans les prisons…

  6. notre fils est en détention depuis 18 mois déprimé il se renferme sur lui me^me nous sommes très inquiet nous souhétons qu’il ai une correspondante afin qu’il garde un lien autre que celui qu’il a avec nous le père est la mère
    c’est un jeune de 24 ans avec une culture générale très large merci

  7. La télé … Non mais on croit rêver ….. et à bouffer pour les smicards qui restent dignes et honnêtes malgré les tentations … vous allez proposer quoi ? pfffff

  8. Nous estimons que la prison, dans sa forme actuelle, fabrique de la récidive, ce qui est absurde pour tout le monde ! Ce n’est pas en faisant vivre les personnes détenues comme des fauves qu’on les rendra à la liberté  » prêtes pour la réinsertion « , qui est – pourtant – l’objectif affiché…. La prison, ce doit être la privation de liberté, et rien d’autre. D’autant que vous, votre fils ou votre père peut, un jour, s’y retrouver !

  9. j ai besion de votre aide , c est une amie qui m a conseillee de vous joindre , je suis desesperee , ma situation est au plus bas , auriez vous un moment a me cocencrer , je vous remercie d avance , a bientot de vous lire , mes salutations . CB

  10. Bonjour, je salue votre pugnacité et suis solidaire avec votre association, je pourrais envoyer 1 petit chèque, je ne vois nulle part la possibilité d’envoyer de l’argent en ligne, je suppose que comme toute assoc. vous avez besoin d’argent, ce serait peut être bien ?? suis en toute solidarité , cordialement fb

  11. curieux que sur un sujet aussi important que Justice – Prison, il n’y ait pas de courrier depuis des mois !
    – Justice et Prison est une industrie derésultats transformation dont les résultats et méthodes sont à actualiser sans cesse.
    – Un médecin, un chirurgien suit les résultats et l’évolution de celui pour lequel il a pris une décision, un juge ne suit pas l’évolution de celui qu’il a condamné, étrange.
    « On entre en prison pour en sortir » , déclaration du Préfet de l’Allier à la MC d’Yzeure. De la même façon, on entre à l’école pour en sortir, avec examen des résultats et appropriation des méthodes.
    La France souffre d’être un pays de bons vins. On suppose que les hommes s’éméliorent comme les bouteilles dans un lieu clos sans s’en occupper ! Ne serait-il pas le moment de s’apercevoir que les humains ne sont ^pas des bouteilles ?

    Juges , avocats, jurès … ne savent pas le prix de revien .

  12. Nicolas est decedé le 12 juin et nous ne savons toujours rien sur les causes

    https://www.facebook.com/#!/photo.php?v=675867489105406&set=vb.100000464834074&type=2&theater

  13. je demande a tout prisonier sortant de la prison de maubeuge asevent,et qui aurait entendu parler de Nicolas drevet de se faire connaitre
    michel drevet@club-internet.fr ou 0327627906

  14. Hier soir un homme hurler la mort pendant 45 minutes dans sa cellule en feux avant d etre ouvert .Tout l etage etait en fumee, ils ont evacuer une heure apres. C est tres inquietant.

    M.A de Gradignan

  15. Il est dommage que l’on ne puisse pas vous contacter de façon sérieuse …! Je pense réellement que j’avais quelque chose à apporter à votre association …!

  16. boisoir, tous ce que je lis datent de 2010 n’y a t’il pas de mise à jour du site de l’association. Je suis maman d’un garçon incarcéré. Quoi qu’il est pu faire avant sa majorité il le paye aujourd’hui adulte. il y a des tonnes de juges qui font des apprioris sur les personnes qu’il ont dans leur bureau et quand ils ont « quelqu’un dans le nez » ils en profitent et adorent engorger les prisons en peines supplémentaires. Je vois donc mon garçon toutes les semaines et on s’écrit et franchement. La maison d’arrêt ou il se trouve et non seulement trés mal gerée (elle change souvent de DIRECTION….???) ensuite certains « matons » ou « matonnee » profitent de leur statut. Mais bon c’est comme dehors. Dans ce monde carcérale et à l’extérieur, c’est la même chose, il y a deux poids deux mesures. Dans les deux cas il ya deux clans. Comment ce fait il que quelqu’un qui n’a rien (dehors ou dedans) on le laisse tomber et l’autre il a droit à tout….????. La maison d’arrêt d’aujourd’hui est un hôtel à étoile. Vous avez des celules ou rien ne manque et d’autres celules ou il n’y a rien. La France est déjà un pays mal gérer mais là c’est lamentable. Avant de pondre des textes de loi nos politique devraient écouter les détenus et les personnels pénitentiaires. Comme par hasard c’est jamais le même point de vue. Et encore dans les reportages de journalistes la vérité est souvant omise ou cachée. On préfère montrer « un mur propre ». Est ce normal que les celules n’est pas de chauffage. Les détenus sont des humains.
    Il est clair que la prison engendre la récidive (mauvaise gestion). Quelque soit nos gouvernants (droite, centre, gauche ou autre…) Nos politiques ne pensent qu’à leur position bien assise et leur petit confort….C’EST BIEN DOMMAGE. Pourquoi ne pas financer le système carcéral par des boites privées. Est ce que les magistrats qui condamnent vont dans les prisons et suivent les condamnés. Ca j’y crois pas un instant. Trops d’affaires sont baclées et c’est si facile « case prison » pendant des mois ou des années. Tout le système judiciaire est à revoir et pas que devant une assemblée de dormeurs mais avec l’aide des citoyens que compose notre pays. Mais à mon avis je parle à un mur. C’est bien beau d’écrire tout ça. Enfin je souhaite que les gens se réveillent « aller derriere les barreaux peut arriver à n’importe lequel d’entre nous » donc soyons interressé par ce qui nous entour

  17. votre adresse mail ne fonctionne pas

  18. mon conjoint es incarcerer depuis 18 mois et la il a fait un infarctus suite a la negligeance du centre penitentiaire du craquelins a chateauroux il doit effectuer des examens a effectuer et le directeur de la maison d’arret de nevers a refuser

  19. la voix de l innocent est un cri qui reste désespérement inentendu !
    quelle importance qu un homme soit détruit, lui ainsi que sa famille, ses amis.
    l histoire depuis le commencement est toujours la même. la justice n’a ni coeur ni pitié , c’est juste une machine à broyer à écraser.
    alors… que celui qui est libre ne condamne pas en surcroît celui qui ne l’est pas, qu’il ne juge pas en plus car il ne sait pas la vérité, que celui qui est libre ne déverse pas sa haine, car si la vie au dehors aussi est difficile, ce n’est pas le prisonnier qui doit être le bouc emissaire de la souffrance de nos vies …. que celui qui n’est jamais entré dans une prison imagine juste un instant ce que peut être la privation de sa liberté … d’imaginer une cellule de quelques mètres carrés, surpeuplée, sans intimité, une condition que même aujourd’hui on ne tolérerait pas pour un animal !
    n’oubliez pas les innocents qui attendent dans ses conditions inhumaines, indignes que leur voix soit entendue….
    n oubliez pas la souffrance que cela porte, pour eux, pour leur famille.
    ouvrez votre coeur sur ce cri : le cri des innocents …
    soyez courageux de ne pas aboyer avec les loups et de porter un regard bienveillant et compatissant sur la condition d’un homme privé de liberté qui attend plus de vous que de la justice !

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prisons de province

  

M.A. d’ANGERS

C.P. de BÉZIERS

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M.A. de PAU

la M.A. de PAU (1860)

la fermeture de la M.A. de PAU suspendue

Comme certains syndicats et certains élus, ROBIN DES LOIS plaide pour la rénovation de cette M.A. et contre l’ouverture d’un « monstre » de 7 ou 800 places

_____________________________________________________________

M.A. d’AGEN 

la M.A. d'AGEN (1854)

 
les M.A. d’AGEN et de CAHORS doivent fermer..

AGEN se bat pour conserver une prison neuve

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M.A. de BORDEAUX GRADIGNAN

PRISON SAINT-MICHEL (TOULOUSE)

Cette prison, historique, a été fermée et remplacée par la M.A. de (31) SEYSSES.

Mais la sauvegarde de ce patrimoine architectural est menacée :

Prison Saint-Michel : l’indignation

______________________________________________________________________________________________

VARENNES-LE-GRAND

surpopulation à la Maison d’Arrêt ( 10 janvier 2012) ( cliquer ici )

le C.P. de VARENNES-LE-GRAND

 

 

 

 

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BOURG-EN-BRESSE

M.A. de CAEN

la MA de CAHORS

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M.A. de CAHORS

un an de sursis pour la M.A. de CAHORS

 

CORBAS

M.A. de LOOS les LILLE

LE MANS

C.D. de MAUZAC

M.A. de PÉRIGUEUX

patrimoine carcéral : la M.A. de PÉRIGUEUX (1863)

MELUN

MONT DE MARSAN

C.P. de SAINT-MARTIN-DE-RÉ

les 5 sites possibles en cas de fermeture de SAINT-MARTIN, SAINTES et ROCHEFORT

ROANNE

M.A. de RODEZ

M.A. de SAINT-BRIEUC

M.A. de la TALAUDIERE

M.A. de TOURS

C.P. de VEZIN (RENNES)

C.P. de VILLENAUXE-LA-GRANDE

SAINT-OMER

E.P.M. d’ORVAULT (LOIRE-ATLANTIQUE)

suicide d’un adolescent de 16 ans, David,pendu dans sa cellule

MA de STRASBOURG

match amical Détenus et VuvuzENA avril 2009

 Publié par à 15 h 53 min

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prisons de région parisienne

  
  1. M.A. de FLEURY-MEROGIS
 Publié par à 15 h 52 min

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un panorama des prisons

  
 Publié par à 15 h 52 min

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Juin 292023
  

Depuis 5 ans, Robin des Lois soutient Julian Assange, toujours emprisonné près de Londres et menacé d’extradition vers les Etats-Unis.

Le Comité de Soutien Assange – dont Robin des lois est membre – organise ce lundi 3 juillet à La Maroquinerie (Paris 20) un concert de soutien à Julian Assange , en partenariat avec Anticor, Au Poste et Les Mutins de Pangée.

Outre la partie musicale (Arthur H, Amazigh Kateb et Serge Utgé-Royo), il y aura plusieurs prises de parole sur scène : Éric Alt, Eva Joly, Dominique Pradalié, Pacôme Thiellement…

La billetterie est ouverte, le prix d’entrée couvrant simplement la location de la salle  :

Merci de nous aider à faire connaître cet événement important pour la solidarité avec Julian Assange en France.

Cordialement,

François KORBER

Avr 142023
  

Le 11 avril 2019, Julian Assange était arrêté par la police Britannique dans l’Ambassade de l’Equateur à Londres. Après 7 années de réclusion à l’intérieur de cette Ambassade. Quatre ans après, le fondateur de Wikileaks est toujours emprisonné dans la prison de Haute Sécurité de Belmarsh avec des conditions de détention très dures. Il est, plus que jamais, menacé, d’un jour à l’autre, d’une extradition vers les Etats-Unis, o├╣ il serait – quasiment – condamné à vie.

Depuis 4 ans, Robin des Lois – et beaucoup d’autres – se sont mobilisés, en France et dans le Monde entier pour soutenir Julian Assange.

A la demande de John Shipton (père de Julian Assange), nous avons œuvré pour mettre en place un groupe de députés de tous horizons appelant le Président de la République à accorder l’asile (asile régalien) en France à Julian Assange. Avec, d’abord, une importante question orale de Jean Lassalle au Garde des Sceaux.

Juste avant de devenir Ministre, Eric Dupont-Moretti avait en effet clamé qu’il allait demander l’asile pour Julian Assange : https://www.youtube.com/watch?v=1b2HR4LscuU

On n’en a plus jamais entendu parler. Nous le lui rappelons régulièrement.

Lire l’article en entier sur Lemonde.fr

Emmanuel Macron a proposé l’asile de la France à Alexei Navalny et à la journaliste russe Marina Ovsiannikova, connue pour avoir brandi un panneau pacifiste en direct à la télévision. C’était sympathique mais sans danger de fâcher Vladimir Poutine puisque ces deux opposants ont poliment décliné l’invitation, préférant continuer leur combat sur place, en Russie. Une fois de plus, et inlassablement, nous exigeons que le Président de la République offre l’asile de la France à Julian Assange.

C’est le sens de notre présence, ce dimanche 16 avril 2023, à la manifestation organisée par le Comité de Soutien Assange à Paris, Place Saint-Michel, à 14 heures.

Avec tous les signataires de l’Appel de PARIS et, en particulier, nos amis d’Alertes.me.

François KORBER
Délégué général de l’association ROBIN DES LOIS

Déc 212020
  

Depuis de nombreux mois et en partenariat avec d’autres acteurs (associations, journalistes, avocats, etc.) Robin des Lois agit activement pour obtenir l’asile politique en France pour Julian Assange.

Une pétition portée au Ministre de la Justice

Dernièrement, nous avons notamment lancé une pétition qui vise à rassembler le plus grand nombre de soutien pour demander à Monsieur Eric Dupont-Moretti d’agir dans ce sens.

Aujourd’hui Ministre de la Justice, Monsieur Eric Dupont-Moretti avait pris publiquement la défense de Julian Assange le 20 février 2020 pour réclamer au gouvernement l’asile pour son client.

N’attendez pas pour nous rejoindre dans ce combat, signez la pétition pour Julian Assange !

Beaucoup d’actions… mais peu de moyens !

Au-delà de la pétition qui vise à rassembler un large soutien populaire et faire pression sur le gouvernement sur cette question, le combat pour Julian Assange nécessite des moyens financiers :

  • pour les frais d’avocat,
  • pour les déplacements fréquents à Londres (trajets, hébergement) afin de rencontrer les soutiens de Julian Assange,
  • pour l’organisation des réunions à Paris et des contacts avec les nombreux soutiens de Julien Assange en France,
  • pour payer les intervenants extérieurs concernés par ce dossier
  • etc.

Nous avons besoin de votre aide pour poursuivre tout cela !

Vous avez la possibilité de soutenir notre action en faisant un don via le formulaire ci-dessous (don déductible à 66% de vos impôts).

Tout don, aussi modeste soit-il, nous aide grandement dans notre combat pour Julian Assange. D’avance merci !

Cette collecte de fonds est portée par l’association Alertes.me qui aide les lanceurs d’alertes et qui reversera à Robin des Lois l’intégralité des dons de cette campagne pour Julian Assange.

Cliquez ici si vous n’arrivez pas à voir le formulaire ci-dessous.

Propulsé par HelloAsso
Mai 212017
  

Comme on s’en souvient, Jean-Jacques URVOAS nous avait reçus le lundi 13 mars dernier pour évoquer la création de bureaux de vote dans nos prisons.

Cette rencontre avait même donné lieu à un Communiqué Officiel du Ministère de la Justice

https://robindeslois.org/wp-content/uploads/2017/05/CommuniqueUrnesPrisons13mars2017.pdf

Le Ministre de la Justice se montrait très favorable à l’implantation de bureaux de vote temporaires dans les prisons, pour les divers scrutins à venir, comme cela existe dans de nombreux Pays
d’ EUROPE ou en EQUATEUR, par exemple. Sous prétexte de  » réflexion », il préparait – comme souvent- un médiocre enterrement, par manque de courage politique. Nous comprenons mieux pourquoi Matthias FEKL , l’ex-Ministre de l’Intérieur, a fait semblant de vouloir nous recevoir pendant tout le mois d’avril … C’est , en effet, le Ministère de l’Intérieur qui a la main puisque c’est lui qui peut donner instruction aux Préfets de créer un Bureau de vote dans un Etablissement Pénitentiaire.

Nous avons, en effet, reçu un courrier daté du 5 mai , posté le .. mardi 9 mai et parvenu en Ecopli le vendredi 12 mai ! En voici le texte intégral. Chacun pourra se faire une opinion sur la sincérité de ce très décevant Ministre. Que l’expérimentation soit impossible sans nouveau cadre juridique, c’est d’accord et ce n’est pas ce que « nous » demandions, d’ailleurs. Mais prôner le vote par correspondance témoigne d’un étrange cynisme, d’autant pus étonnant que Jean-Jacques URVOAS connaît parfaitement bien les réalités carcérales.

https://robindeslois.org/wp-content/uploads/2017/05/Lettre-du-garde-des-Sceaux-du-2_05_2017.pdf

Et voici notre COMMUNIQUE

Depuis 2013, l’association ÔÇÿÔÇÿRobin des Lois » et son délégué général, François KORBER, militent activement pour que les personnes détenues qui ont conservé leurs droits civiques – soit environ 50 000 – puissent voter, comme cela se fait déjà dans de très nombreux autres Pays du monde.

Nous avons perdu trois ans, avec les atermoiements de Christiane TAUBIRA, se disant « hostile à toutes les discriminations » mais renvoyant la décision à d’obscures « réflexions interministérielles« . Pour 2016 – 2017, ÔÇÿÔÇÿRobin des Lois » a donc planifié une campagne méthodique en fédérant un certain nombre d’éminents spécialistes des questions pénales, du Droit Électoral et des Libertés Publiques. Jean-Christophe MÉNARD, avocat et docteur en droit, Sergio CORONADO, député EELV, le pénaliste Emmanuel LUDOT, Martine HERZOG-EVANS, Professeure de Droit Pénal et de l’exécution des peines, puis Frédéric THIRIEZ, avocat au Conseil d’État et à la Cour de Cassation ont apporté leur réflexion, leurs actions et leur soutien au fil des mois. Avec tous les signataires de la pétition nationale, les personnes qui ont relayé la campagne et un vif intérêt de la Presse pour cette importante question démocratique et civique, le débat est aujourd’hui public.

Il est clairement apparu que la question était simple. Comme le souligne Jean-René LECERF, ex-sénateur du NORD et Président du Conseil Départemental du NORD (LIBÉRATION, LA VOIX DU NORD) :  » Au niveau de la loi, rien ne bloque. C’est une question de volonté politique. »

D’un point de vue ÔÇÿÔÇÿtechnique » il suffit d’un décret du Ministre de l’Intérieur invitant les Préfets à créer -, sur le fondement de l’article R.40 du Code électoral – un Bureau de vote et une liste électorale dans chacun des établissements pénitentiaires placés sous leur autorité. Quant au Ministre de la Justice , il lui suffit de prendre une circulaire expliquant aux chefs d’ Établissements pénitentiaires la marche à suivre : contact avec le maire, urne et isoloir, heures de vote, permis de communiquer à délivrer, etc.). Un projet de décret « clefs en main » est prêt a d’ailleurs été préparé par Frédéric THIRIEZ et proposé par ÔÇÿÔÇÿRobin des Lois ».

Après nous avoir courtoisement reçus le 13 mars 2017 et avoir annoncé par communiqué de presse son intention d’expérimenter l’installation d’un bureau de vote dans un établissement pénitentiaire, Jean-Jacques URVOAS est revenu sur sa parole en nous faisant savoir – la veille de son départ du ministère- qu’une expérimentation n’est juridiquement pas possible pour les prochaines Élections Législatives. Sollicité pendant tout le mois d’avril 2017, Matthias FEKL, le Ministre de l’Intérieur, a joué la montre afin de renvoyer la prise de décision sur ce point à son successeur.

Il aura fallu attendre le 12 mai 2017 pour que le Ministre de la Justice nous apprenne qu’il est ÔǪ urgent ÔǪ d’attendre, proposant, pour l’avenir, un vote par correspondance pour des personnes qui – dans leur grande majorité – ne savent pas ou peu écrire et sont, par nature, méfiantes quant aux respect des plis qu’ils remettent à des tiers.

Un vote par correspondance ne peut pas mieux fonctionner qu’un vote par procuration. Il ne permettrait pas la démarche de « pédagogie citoyenne » d’un vote en détention. Le vote des personnes détenues n’a pas pour seul vertu de les intéresser et faire participer à la vie politique : il représente un pas vers la communauté des citoyens. Seul un rituel symbolique fort tel que le fait de déposer son vote dans l’urne est à même d’incarner un tel pas.

Cette vertu civique sera à notre sens le principal apport de la mise en place du vote en détention. Créer un événement civique en prison ?! Á peu de frais, le symbole est fort et peut s’accompagner de toute une série d’événements carcéraux autour des échéances électorales. Á 25 ou 30 ans, de très nombreuses personnes détenues n’ont jamais voté de leur vie, exclues dès leur naissance dans des milieux défavorisés. Le vote en détention ne résoudra pas toutes les tares de notre système pénal et carcéral : manque de moyens dévolus à la prévention, misère et surpopulation carcérale, absence de véritables moyens dévolus à la réinsertion.

Mieux que tous les discours creux sur ÔÇÿÔÇÿles valeurs de la République » et ÔÇÿÔÇÿla lutte contre la radicalisation », cette réforme sera fortement réinsérante. Lorsqu’on commence à voter, on s’inscrit dans une toute autre logique que celle visant à poser des bombes ou à commettre des attentats ou, plus prosaïquement à planifier entre « collègues » comment seront réalisées ses prochaines infractions.

 » Tout ce qui peut faire en sorte que les condamnés aient le sentiment, dans le cadre de leur peine, d’être considérés comme des citoyens à part entière est positif, pour leur réinsertion. La prison c’est avant tout l’opportunité que les gens se remettent dans le droit chemin, pour prévenir la récidive.  » (Jean-René LECERF)

Il n’est évidemment pas question pour nous d’attendre 5 ans de plus. Beaucoup de temps, d’énergie et d’argent ont déjà été dépensés pour notre combat. La Gauche de gouvernement a montré – ici aussi – pendant 5 ans, son incapacité à réformer le Pays tout en prenant sérieusement en compte les questions de prévention de la délinquance, de détention, et d’aide à la réinsertion. La technostructure et les politiques professionnels, trop souvent éloignés du monde réel, nous opposent leur force d’inertie coutumière.

Des procédures sont en cours (T.A. de POITIERS ou saisine du Défenseur des Droits qui, pour l’instant, semble un peu assoupi sur ce dossier). Elles aboutiront, tôt ou tard, à la condamnation des divers ministres de l’Intérieur et de la Justice en poste depuis 2012 : alertés, ils avaient le pouvoir de mettre fin à une insupportable discrimination. Ils ne l’ont pas fait.

Le nouveau Président de la République a manifesté une claire volonté de mettre un terme aux blocages de notre Société. Nous allons le prendre au mot : dans les deux heures qui ont suivi leur nomination, le nouveau Garde des Sceaux et le nouveau Ministre de l’Intérieur ont reçu une demande d’audience pour leur expliquer le ÔÇÿÔÇÿproblème » et mesurer leur volonté de le résoudre. Tout en leur remettant un projet de décret et un projet de Circulaire rédigés par les meilleurs spécialistes de ces disciplines.

En cas de non-réponse sous huitaine ou de réponses dilatoires, Robin des Lois envisage de lancer un appel à toutes les personnes détenues et à leurs avocats pour déposer des centaines de demandes de mise en liberté provisoire et des centaines de demandes de permission de sortir pour aller voter aux deux tours des élections législatives. Les J.L.D. et les J.A.P. – seront, à l’évidence – submergés et nous leur présentons, à l’avance toutes nos excuses. Paralyser le Système est la seule manière démocratique et légale d’en démontrer l’absurdité, entretenue par tous les politiques depuis 15 ans.

http://www.leparisien.fr/politique/legislatives-il-n-y-aura-pas-de-bureaux-de-vote-dans-les-prisons-21-05-2017-6970050.php

http://www.liberation.fr/elections-presidentielle-legislatives-2017/2017/02/19/des-urnes-dans-les-prisons-la-france-peine-a-sauter-le-pas_1547759

http://www.lavoixdunord.fr/161840/article/2017-05-12/pourquoi-des-bureaux-de-vote-en-prison-seraient-necessaires

 

 

Mar 222017
  

Dans le combat que nous menons avec méthode et acharnement pour imposer au Ministre de la Justice et au Ministre de l’Intérieur d’installer des urnes dans nos prisons afin de rendre effectif le droit de vote des personnes dénues, il y a eu beaucoup d’avancées depuis 6 mois . L ‘idée elle-même a progressé, en partie grâce à l’intérêt de nombreux journalistes, car nombre de personnes ignoraient que la plupart des personnes détenues conservent leurs Droits Civiques.

Nous avions déposé « un référé-mesure utiles » il y a 15 jours au Tribunal Administratif de PARIS pour tenter de contraindre les deux Ministres dont dépend la décision à prendre, en urgence, les « mesures utiles » afin de mettre en place ces bureaux de vote. Au moins pour les prochaines Elections Législatives puisque le délai est désormais trop court pour la Présidentielle.

https://robindeslois.org/wp-content/uploads/2017/03/Requête-avec-corrections-2.pdf

Reçus le lundi 13 mars par le Garde des Sceaux, notre « Collectif informel » a trouvé un homme ouvert et soucieux de mettre un terme à une situation incongrue. Il l’a d’ailleurs fait savoir par Communiqué officiel le mardi 14 mars dans la matinée. A l’audience du TA de PARIS du mercredi 15 mars, nous avons eu la stupeur d’apprendre que le scribe du Ministère de la Justice – auquel s’était rallié celui de l’Intérieur – avait déposé des Conclusions extrêmement réactionnaires, sur le mode connu : le système actuel fonctionne très bien . Il faut un certain cynisme pour écrire de telles inepties, sachant que seulement 1 % des personnes détenues susceptibles de voter ( 50 0000 environ) en sont concrètement empêchées par le système actuel, archaïque et inefficace. A la sottise s’est ajoutée la fourberie puisque ces Conclusions ont été envoyées au Greffe du TA le mardi 14 mars à 19 heures, à un moment o├╣ le Greffe est … fermé. Compte tenu des délai de traitement et de transmission, nous avons pris connaissance de ce pensum via nos téléphones mobiles (mails) à 14 heures 10 , à 20 minutes de l’ouverture de l’audience. Il contenait un moyen de Droit classique, mais éventuellement contournable par le Juge Administratif .

https://robindeslois.org/wp-content/uploads/2017/03/42046783_Memoire_en_defense_ASSOCIATION_ROBIN_DES_LOIS-2.pdf

https://robindeslois.org/wp-content/uploads/2017/03/42054474_B-2017-58_Association_robin_des_lois_memoire_en_defense.pdf

Un Juge des référés ne peut pas « tout faire » et, notamment, pas imposer à un Ministre des mesures d’ordre réglementaire ( décret , arrêté, etc). Nous condamnons énergiquement ces méthodes de voyou qui n’honorent pas les fonctionnaires responsables du traitement de ce dossier .

Nous avons appris que ce document – qui finira « dans les poubelles de l’Histoire »- n’avait pas été soumis au Ministre de la Justice. Les scribes de l’Administration étaient d’ailleurs ennuyés à l’audience, ayant l’air de dire que la parole du Ministre était « sans importance » … Nous verrons bien.

On peut lire ici, et télécharger l’Ordonnance, qui a fait l’objet d’un Communiqué sur le site du T.A. de PARIS, signe que la question est, désormais, considérée comme très importante.

http://paris.tribunal-administratif.fr/Actualites-du-Tribunal/Communiques-de-presse/Vote-en-prison-la-requete-de-l-association-Robin-des-lois-a-ete-rejetee-par-le-juge-des-referes-du-tribunal-administratif-de-Paris

Ce n’est pas dramatique … Juridiquement, c’est inattaquable : le Juge des référés n’a pas, ici, le pouvoir d’ordonner au Ministre de prendre une mesure réglementaire … Mais cette décision – diffusée par le TA de PARIS sur son site en raison de l’ importance du débat, elle ne préjuge en rien du bien- fondé politique et civique de notre combat actuel, reconnu par le Ministre de la Justice. Nous allons donc rechercher un autre angle d’attaque pour contraindre le – tout nouveau – Ministre de l’ Intérieur à prendre, par arrêté ou par décret, les mesures dérogatoires nécessaires pour permettre aux personnes détenues l’ exercice effectif de leur droit de vote.

A ce stade, que faut-il pour permettre aux personnes détenues de voter pour les prochaines Elections législatives ?

a) un décret ou un arrêté du Ministre de l’Intérieur dérogeant, notamment, à l’article R.40 du Code Électoral pour inviter les Préfets à : créer un nouveau bureau de vote dont le périmètre sera l’ Etablissement Pénitentiaire qui dépend de leur autorité. Ce texte doit également permettre aux personnes détenues de s’inscrire, par dérogation, sur la liste électorale qui sera ouverte dans l’Etablissement Pénitentiaire, et coordonner avec les Communes concernées la fourniture d’une urne et d’un isoloir.

b) une Circulaire du Ministre de la Justice ordonnant à son Administration de se concerter avec le Maires et le Préfet pour : recueillir les inscriptions sur la liste électorale nouvellement créée, faire rentrer une urne et un isoloir, recevoir la liste électorale du Bureau un peu particulier qui aura été créé, délivrer les permis de communiquer pour que les assesseurs et le Président du Bureau de vote puissent pénétrer dans l’Etablissement, et fixer un créneau pour voter qui ne crée pas trop de travail pour le personnel (vote, par exemple, entre 14 heures et 17 heures)

La Circulaire ne pose aucun problème. Le décret est un peu plus technique mais parfaitement réalisable au 15 ou 20 avril 2017

Nous allons prendre d’autres initiatives pour faire plier le Ministère de l’Intérieur.

Au pire, ROBIN DES LOIS envisage d’inviter les personnes détenues en détention provisoire à déposer massivement des demandes de mise en liberté provisoire auprès des J.L.D. (Juges des Libertés et de la Détention) notamment … pour aller voter aux quatre tours. La paralysie du »système » sera totale. Et, pour les personnes condamnées, de déposer massivement des demandes de permission de sortie auprès des J.A.P. ( Juges de l’Application des Peines) pour … aller voter aux quatre tours … Le « Système » sera, également, tout à fait bloqué aussi . Il s’agirait de démontrer par l’absurde que les règles actuelles (procurations et permission de sortie) sont absurdes et inefficaces. Nous demandons, toutefois, aux personnes détenues de ne rien faire pour l’instant et d’attendre , au moins, nos informations début avril.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mar 152017
  

Depuis six-mois, ROBIN DES LOIS mène une très active campagne pour imposer le respect de la Loi , c’est-à-dire la possibilité, pour les personnes détenues, d’exercer effectivement leur droit de vote. Un « Collectif informel » s’est mis en place avec le député EELV Sergio CORONADO, l’avocat Jean-Christophe MENARD, spécialiste de Contentieux Électoral (PARIS) , et l’avocat Emmanuel LUDOT, spécialiste de Droit Pénal et de Procédure Civile et Pénale (REIMS) . Nous sommes totalement complémentaires et chacun a apporté des éléments et un travail qui, sans doute, permettront la Victoire.

Ce lundi 13 mars, nous avons été reçus par Jean-Jacques URVOAS, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, et ses collaborateurs. Grande qualité d’écoute. Volonté du Ministre de sortir d’une situation « incongrue ». Tout le monde sait, depuis 15 ans, qu’il y a un « problème » et que 50 000 personnes environ ne peuvent pas voter en raison d’un système absurde et technocratique, pas du tout adapté aux réalités d’un Etablissement Pénitentiaire. Ni la Droite, ni la Gauche ne s’en sont réellement préoccupé. Nous savons tous que, d’une façon générale, les prisons n’intéressent pas vraiment les partis et les ministres. Les Conseillers du Ministre ont expliqué que « c’était très compliqué » à mettre en place. Nous avons expliqué que c’était assez simple, et qu’il suffisait de le vouloir.

Tel Salomon, Jean-Jacques URVOAS a proposé, dans l’immédiat, de profiter de ses visites sur le terrain pour sonder les élus locaux, les Préfets et les cadres de l’Administration pénitentiaire. Deux ou trois Etablissements pourraient ainsi servir de « test » pour les prochaines législatives. Décision attendue assez rapidement. Cette option nous conviendrait, à défaut de toute autre, pour enclencher un processus irréversible dans un futur proche.

ROBIN DES LOIS maintient, en attendant, le recours en référé qui doit être plaidé ce mercredi 15 mars à 14 heures au Tribunal Administratif de PARIS

7 rue de Jouy 75004 PARIS

lire ici le texte de notre Référé établi par Me Emmanuel LUDOT

Au moment o├╣ nous publions ce texte, nous n’avons toujours pas reçu de MÉMOIRE EN RÉPONSE ni du Ministère de l’Intérieur, ni du Ministère de la Justice, pourtant régulièrement convoqués depuis 15 jours …

L’audience est totalement publique . Les débats seront passionnants et, peut-être, décisifs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

sur la photo, de gauche à droite, Sergio CORONADO, François KORBER, Me Jean-Christophe MENARD et Me Emmanuel LUDOT ( de dos, Nathalie HERNANDEZ, journaliste à FRANCE-INTER).

 

 

un excellent article d’Aurore COULAUD dans LIBÉRATION de ce mardi 14 mars 2017

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mar 022017
  

ROBIN DES LOIS mène depuis 5 mois une intense campagne pour imposer des bureaux de vote dans « nos » prisons Avec de très nombreux soutiens

Cette campagne intéresse de plus en plus la Presse et, par conséquent, l’opinion. Un récent article de LIBÉRATION résume bien les diverses étapes de cette campagne.

Plus que jamais, l’apport de Jean-Christophe MENARD – avocat spécialiste de Contentieux électoral et Maître de Conférences à l’IEP de PARIS -, aura été décisif avec une idée : exiger l’application de la Loi . L’article R. 40 du Code Électoral prévoit en effet que les Préfets ont le pouvoir et le devoir de créer des bureaux de vote partout o├╣ c’ est nécessaire . Nous leur avons écrit : ils n’ont pas répondu ou ont refusé avec des éléments de langage anciens, diffusés par le Ministère de l’Intérieur depuis des années. Il a déposé un remarquable Recours au fond devant le TA de POITIERS, qui ne sera sans doute pas examiné avant des mois. Egalement un référé-suspension contre la Préfète de la VIENNE, qui a refusé de créer un bureau de vote au C.P. de VIVONNE.
Sans grande surprise, le Juge des référés a estimé qu’il n’y avait pas « urgence ». Mais son Ordonnance du 17 novembre 2016 a marqué une étape très importante pour notre combat . Le magistrat souligne, en effet, que les Préfets ont bien compétence pour créer, le cas échéant, un bureau de vote dans un Etablissement Pénitentiaire, ce qui n’était encore écrit nulle part explicitement.

Sergio CORONADO, député EELV très engagé dans la défense des Libertés Publiques , a, de son côté, beaucoup apporté en commençant à sensibiliser les Parlementaires de tous bords qui, jusqu’à présent, se désintéressaient totalement de cette question. Un amendement rédigé par lui a été repoussé le 25 janvier 2017 en Commission des Lois car considéré comme un cavalier, mais peu importe : le document circule . De très nombreux personnes se disent, aujourd’hui :  » Mais oui, c’est vrai ! Comment se fait-il que 50 000 personnes détenues ne puissent pas voter comme n’importe quel citoyen ?

Avec Emmanuel LUDOT, avocat spécialisé en Droit Pénal et Procédure Pénale, nous avons interpellé la HAPC (Haute Autorité de la Primaire de la Belle Alliance) : rien n’avait bien entendu été prévu pour permettre, le cas échéant, aux personnes détenues déjà inscrites sur une liste électorale , de voter , le cas échéant, à cette Primaire. Les Partis de Droite n’avaient, d’ailleurs rien prévu non plus, ce qui est très révélateur du profond mépris des Partis de Gouvernement pour le sort des personnes détenues, leur réinsertion et, par conséquent, une lutte sérieuse contre la récidive . Nous avons, in extremis, renoncé à les assigner en référé devant le Juge Civil car les délais très brefs n’auraient pas permis d’obtenir une décision de Justice déterminante. Interpellés par notre pétition en ligne et par la Presse, les Ministres de l’Intérieur et de la Justice n’ont toujours pas fait connaître, à ce jour, leurs intentions et décisions .

ROBIN DES LOIS franchit donc une nouvelle étape en attaquant ces deux Ministres en référé devant le TA de PARIS (référé déposé ce mercredi 1er mars 2017 par Me Emmanuel LUDOT)

Nous demandons, très simplement, au Juge administratif d’imposer au Ministre de l’Intérieur et au Ministre de la Justice de respecter la Loi, en l’espèce le Code Électoral et de tout mettre en oeuvre pour permettre aux personnes détenues de voter dans quelques semaines. En mettant un terme à une discrimination intolérable dans notre République .

Nous rendons public aujourd’hui le texte de ce référé pour permettre à tou(te)s les Françai(se)s de se faire directement leur opinion sur la très grave anomalie démocratique que nous dénonçons. Poliment . L’audience, publique, devrait avoir lieu dans une dizaine de jours.

 

Vous pouvez nous aider :

 

  1. par un don matériel, même très modeste contact@robindeslois.org
  2. sur le terrain : organisation d’un débat, d’une conférence -débat etc… contact@robindeslois.org
  3. en signant et faisant signer notre pétition . Il vous suffit d’envoyer le lien à vos ami(e)s https://www.change.org/p/des-urnes-en-prison

 

Mai 212010
  

Patrick MAREST

Dans le cadre de l’opération « PRISON VALLEY« , nous avions annoncé un chat avec Florence AUBENAS, Présidente de l’O.I.P. (Observatoire International des Prisons )  .

Pour cause d’agenda, c’est, finalement, Patrick MAREST, délégué général de l’O.I.P., qui a animé le débat.

Nombre de ses réponses et observations nous apparaissent pertinentes et méritent d’êtres lues par tous ceux qu’intéressent les questions pénales et carcérales (cliquer ici)

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