Août 092012
  

Le dimanche 24 octobre 2010, Michèle ALLIOT-MARIE faisait annoncer, au 20 heures de TF1 – dans un sujet o├╣ François KORBER dénonçait, une fois de plus, le racket et la gabegie des locations de télés en prison – que la location mensuelle serait réduite à 8 euros, soit (en réalité) le prix coûtant. On devait apprendre ultérieurement que cette grande réforme était matérialisée par une NOTE de M. Jean-Amédée LATHOUD – le très oubliable D.A.P. de l’époque – pour entrer en vigueur le 1er janvier 2012 dans tous les Établissements à Gestion Publique, et le 1er janvier 2013 dans les Établissements à Gestion Déléguée. Aussitôt après l’annonce de cette victoire l’association ROBIN DES LOIS lançait sa nouvelle campagne contre le scandale des tarifs de cantine, ces deux dossiers étant parfaitement liés depuis les rapports de la Cour des Comptes de 2006 et de juillet 2012.

Pour des raisons stratégiques, il nous était apparu indispensable de ne pas mélanger les deux combats, chacun des deux devant être traité l’un après l’autre. Il ne s’agissait pas de « fournir du caviar aux personnes détenues » mais, simplement, de faire en sorte qu’elles ne soient plus rackettées, soit par malhonnêteté (fréquente dans les locations de télés) , soit par incompétence (dans le dossier des cantines), la Cour des Comptes reprochant à l’Administration Pénitentiaire d’être incapable d’effectuer des achats groupés, ou bien à l’échelon des D.I.S.P., ou bien à l’échelon national, comme le fait n’importe quelle entreprise dotée d’un peu de bon sens. Les dépenses des personnes détenues pour la vie quotidienne (cantines, télés et location des frigos) représentent, en effet, 90 millions d’euros par an. De quoi « peser » face à des fournisseurs. A condition de le vouloir… Nous sommes heureux d’avoir un peu – beaucoup « violé » les responsables de cette gabegie aux frais des personnes détenues, à commencer par Michèle ALLIOT-MARIE qui expliqua pendant un an qu’elle « réfléchissait »…

Il était littéralement in-supportable de voir des « responsables » mépriser à ce point la misère qui sévit souvent en prison, sachant que 30 % seulement des personnes détenues peuvent avoir un travail rémunéré, et que les familles – lorsqu’elles existent – se saignent aux quatre veines pour envoyer des mandats à « leur » prisonnier – votre frère, votre fils, votre père , peut-être – afin de lui permettre de ne pas tout à fait crever de faim.

Comme pour les télés, notre campagne (fin 2010 – année 2011) fut acharnée, et nous remercions – au nom des « sans voix » – tous ceux qui nous ont aidés en la relayant : journalistes intéressés par ces questions, associations amies, et acteurs divers de la vie carcérale. Sans oublier toutes les personnes détenues qui nous ont adressé – souvent en prenant des risques – des bons de cantine, des tarifs, et des étiquettes, notamment après notre appel relayé par OUEST-FRANCE. De quoi établir un dossier comparatif accablant.

C’est le détail de cette belle victoire que relate avec précision OUEST-FRANCE de ce mercredi 8 août 2012. Malgré les abjections distillées depuis 3 mois par l ‘U.F.A.P. et par F.O. Pénitentiaire. Nous y reviendrons. Seul bémol, et de taille: la réforme ne concerne, pour l’instant , que les 150 E.G.P. (Établissements à Gestion Publique). Le fossé et l’iniquité se creusent donc encore un peu plus entre les personnes détenues dans les E.G.P. et celles détenues dans les E.G.D. (Établissements à Gestion Déléguée) inexactement appelés « prisons privées ») , chers aux Sarkozystes et … ruineux pour le contribuable.

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 Publié par à 21 h 05 min
Juil 272012
  

TÉLÉRAMA consacre, ce mercredi 25 juillet 2012, sous la plume d’Hélène MARZOLF, un très bel article à l’action de François KORBER depuis 3 ans, avec l’aide de tous ceux qui l’ont rejoint au sein de « ROBIN DES LOIS » . Rien n’eût été possible, en effet, sans les liens fructueux tissés avec d’autres associations, des élu(e)s, des aumôniers, des avocats, des visiteurs, des familles, et nombre de personnes détenu(e)s.

RACKET DES TÉLÉS

La télé à 8 euros, c’est fait, au 1er janvier 2012 dans les Établissements à Gestion Publique. Ce sera 8 euros au 1er janvier 2012 : il eût coûté trop cher à l’État de dédommager EUREST, par exemple, qui se goinfre encore un peu sur les télés… Plus pour très longtemps !

C’est le dimanche 24 octobre 2010, dans un sujet du J.T de TF1 o├╣ François KORBER intervenait , que Michèle ALLIOT-MARIE faisait annoncer – après avoir « réfléchi » durant des mois , ce qui nous a conduits à la « bousculer » un peu à l’Assemblée et au Sénat – que la location mensuelle de la télévision serait ramenée à 8 euros. La bataille, acharnée, avait duré 18 mois (3 avril 2009 – 24 octobre 2010) avec de minables poursuites en diffamation soutenues par la D.A.P. contre François KORBER (procès de MELUN) pour tenter de le décourager. Il eût fallu se lever de bonne heure !

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REVUE DE PRESSE

En prison, la télé est souvent hors de prix, par Marc MAHUZIER pour OUEST-FRANCE le mardi 28 septembre 2010 (cliquer ici)

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lire la NOTE de M. Jean-Amédée LATHOUD, ancien directeur de la DAP qui concrétisait cette annonce 4 mois plus tard

les principes généraux (cliquer ici)

la note (cliquer ici)

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REVUE DE PRESSE

En 2012, la télé à 8 euros dans toutes les prisons, par Mathieu PALAIN – LIBÉRATION des samedi 16 – dimanche 17 avril 2011 (cliquer ici)

la fin du racket de la télé en prison, par Cécile BERGOUGNOUX – LA MONTAGNE du lundi 18 avril 2011 (cliquer ici)

8 euros pour louer une télé, par Dominique RICHARD – « SUD-OUEST » le lundi 25 avril 2011 ( cliquer ici )

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HARMONISATION DES TARIFS DE CANTINE

les 200 produits à prix harmonisés, quel que soit le lieu de détention , c’est fait . La D.A.P. ayant – enfin – mis en place ce que nous lui demandions, après les rapports de la Cour des Comptes – elle a passé, en 2011, aiguillonnée par notre action, des marchés nationaux. Disposant d’une forte marge, elle en a profité pour fixer des tarifs inférieurs de 15 % à ceux des grandes surfaces : une mesure « sociale » qu’il convient de saluer. Reste le problème des personnes détenues en E.G.D. (Établissements à Gestion Déléguée) qui vont continuer à payer très cher : les contrats des sociétés privées se terminent en 2013, 2016, 2017. Les indemniser coûterait cher. Mais nous trouverons les moyens, quitte à tailler un peu … dans le budget de communication du Ministère de la Justice. Comme l’avait fait Robert BADINTER lorsqu’il a porté « l’amendement ROBIN DES LOIS » au Sénat, avec Richard YUNG, Jean-Pierre SUEUR, François REBSAMEN, Alain ANZIANI et quelques autres…

Quant aux critiques de quelques aigris, nous n’en avons que faire. Nous travaillons en toute fraternité avec de nombreuses associations. Et nous sommes trop peu nombreux pour nous déchirer au sujet de quelques « ratés » de la lutte militante. S’ils sont jaloux, ils n’avaient qu’à prendre à bras le corps le problème des télés ou celui des cantines. Et s’en occuper. En d’autres termes, on les emm … e . Les grands discours sur la condition carcérale par des gens qui n’ont jamais mis les pieds dans une prison, ce n’est notre truc.

Nous avons toujours faite nôtre la vieille maxime de CONFUCIUS :

« Lorsque tu fais quelque chose, sache que tu auras contre toi ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui voulaient le contraire, et l’immense majorité de ceux qui ne voulaient rien faire. »

Écouter : « les cantines en prison » sur FRANCE-CULTURE , le 24 février 2011 . L’un des nombreux éléments de notre campagne.

 

TÉLÉRAMA, page 1 (cliquer ici)

TÉLÉRAMA, page 2 (cliquer ici)

François KORBER par Manuel BRAUN, pour TÉLÉRAMA

TÉLÉRAMA, page 3 (cliquer ici)

 Publié par à 23 h 50 min
Fév 232011
  

la prison de FLEURY-MEROGIS ┬® REUTERS/Bertrand GUAY

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L ‘EXPANSION publie ce mercredi (numéro de mars 2010) un remarquable article  sur le coût de la vie en prison et dont nous empruntons l ‘excellent titre. (télécharger le PDF ici). Franck DEDIEU et Géraldine MEIGNAN y décortiquent le racket de la télévision et celui des cantines, en rappelant le peu de ressources des personnes détenues, faute de travail, le plus souvent.

Le racket des cantines préoccupe ROBIN DES LOIS depuis longtemps, et nous préparons une campagne massive et concrète pour contraindre le gouvernement à y mettre un terme dans les mois qui viennent. Cette campagne nécessite, entre autres, un énorme travail de documentation, pour laquelle nous avons besoin de votre aide : faites-nous parvenir un maximum de bons de cantines, avec les tarifs, et l’indication de l’opérateur : administration ? EUREST ? SIGES ? autre ?

En ce qui concerne le racket des locations de télévision – qui durait depuis 25 ans – nous sommes heureux d’y avoir mis un terme, avec tous ceux (associations, journalistes intéressés par le sujet, blogs, parlementaires, etc) qui se sont intéressés à cette question honteuse. En réponse à de très nombreuses questions, nous sommes en mesure d’affirmer que le tarif de location sera de 8 euros par mois à compter du 1er janvier 2012 dans les Établissements publics (150 environ) et à compter du 1er janvier 2013 dans les Établissements à gestion mixte (50 environ). Les 8 euros correspondent à l’entretien et au renouvellement du parc de téléviseurs, les abonnements étant pris en charge par l’Administration Pénitentiaire. Pour l’entretien du parc, l’A.P. va procéder à un appel d’offres national, ce qui tranche avec les pratiques anciennes et les « petits arrangements » avec le marchand de télés du coin…

Nous n’avons pas obtenu la gratuité, avec un poste fixé une fois pour toutes dans les cellules. Mais il s’agit, malgré tout, d’une formidable victoire contre l’injustice d’État. L’économie réalisée par les personnes détenues et leurs familles sera de 400 euros par an, en moyenne. ROBIN DES LOIS est heureux de penser que cette somme leur permettra de mieux se nourrir, de téléphoner plus souvent à leur famille ou d’acheter des livres pour se cultiver et préparer leur « sortie ».

pour tous ceux que l’économie de la prison intéresse, lire les deux Rapports de la Cour des Comptes (2006 et 2010) sur notre site

Écouter : 

les tarifs prohibitifs , par David BURON (FRANCE INTER, Journal de 7 heures 30, le jeudi 24 février 2010) reportage du 24 février 2011 -_ FRANCE-INTER (fichier-son écouter ici) 

les cantines en prison, par Laure de VULPIAN (FRANCE-CULTURE, le dossier du jour , le jeudi 24 février 2010 à 7 heures 32) 

reportage du 24 février 2011-FRANCE CULTURE (fichier son écouter ici)

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le racket des cantines, par Hugo PERRIER, chez Jean-Jacques BOURDIN

 Publié par à 0 h 27 min
Août 032010
  

un pot de NUTELLA de 400 grammes (cliché Mylène ZIZZO)

un pot de NUTELLA de 400 grammes (cliché Mylène ZIZZO)

ROBIN DES LOIS a d’abord engagé le combat pour faire baisser les tarifs de la location de la télévision dans les prisons. De 38 Ôé¼ par mois à MELUN en 2007, on est passé à 23 Ôé¼ par mois, ce qui est encore très excessif. Certains Établissements en gestion mixte (P.P.P.) liés par l’accord que nous avons imposé à la D.A.P., à l’automne 2009, pour plafonner la location mensuelle à 18 Ôé¼ maximum, arrivent à baisser la location à 10 Ôé¼ (CP de LILLE) ou 6 Ôé¼ ( MONT-DE-MARSAN).

On peut cependant penser que les Sociétés privées qui gèrent ces parcs se « rattrapent » sur d’autres produits alimentaires vendus en cantine, le bas coût de la location mensuelle de la télévision devenant, alors, un produit d’appel pour donner une bonne image de marque aux 3 principales Sociétés opératrices.

Nous en saurons très bientôt plus long puisque nous avons écrit aux 3 principales Sociétés pour leur demander leur bilan sur ce point. Nous vous rendrons compte au fur et à mesure puisque ROBIN DES LOIS c’est vous, c’est un esprit d’équipe, destinée à combattre les « méchants » et les « oppresseurs »… Les « manants » ne veulent plus se laisser faire et payer la taille ou la gabelle sans se révolter.

Demeure l’énorme scandale des prix pratiqués pour la cantine ordinaire ou les achats extérieurs, avec des variations considérables d’un Établissement à l’autre pour des produits et biens identiques. D’énormes bénéfices sont dégagés puisque la « cantine » constitue le principal poste de dépenses des personnes détenues qui en ont les moyens. Pas seulement pour améliorer l’ordinaire, mais pour survivre, tout simplement, tant la nourriture est infecte ou en qualité insuffisante dans certains Établissements à gestion mixte ( C.D. de CHATEAUDUN, par exemple), sous l’œil complice des cadres de l’A.P. réputés contrôler les activités d’EUREST…

Après les dénonciations d’ un excellent journaliste, Bastien BONNEFOUS, dans FRANCE-SOIR du 26 novembre et du 27 novembre 2009 ( procès de MELUN intenté à François KORBER par l’A.P., mais lors duquel elle se ridiculisa), puis dans une remarquable enquête des INROCKUPTIBLES , il est temps de s’attaquer au « racket des cantines », qui touche presque toutes les prisons,  » publiques  » ou en « gestion mixte », d’autres journaliste commencent à s’intéresser à ces graves anomalies, tel Anthony JAMMOT qui dénonce les abus de la Société privée, IDEX, qui gère les cantines de la M.A. de LUYNES, près d’AIX-EN-PROVINCE, dans un vigoureux article publié sur LA PROVENCE.com ce lundi 2 août 2010.

Comme ROBIN DES LOIS pour d’autres combats, Anthony JAMMOT s’appuie sur les deux rapports de la Cour des Comptes de janvier 2006 et de juillet 2010 , restés lettre morte (sauf pour la télévision, pour laquelle ROBIN DES LOIS a engagé des actions judiciaires et médiatiques, qui sont toujours en cours).

Le journaliste souligne que, dans le récent rapport,  » des disparités de prix importantes subsistent depuis la dernière enquête datant de 2006, entre les produits vendus dans les cantines des prisons. Parmi les aliments choisis pour établir les comparaisons, la plus célèbre des pâtes à tartiner. Á la prison en gestion privée de LUYNES, près d’AIX- EN-PROVENCE, les 400g de NUTELLA reviennent à 4,16Ôé¼, contre 2,63Ôé¼ pour l’établissement public des BAUMETTES, à MARSEILLE. Pour base, le prix commun dans le commerce se chiffre à 2,34Ôé¼. »

Même scandale « sur les autres produits de confort vendus dans ces cantines : pour le même prix, un détenu à MARSEILLE pourra acheter 10 rasoirs, quand il n’en aurait que 7 à LUYNES. Même chose pour la bouteille d’eau minérale, vendue 30% plus chère dans l’établissement privé… et 50% plus cher que dans le commerce. La Cour des comptes dénonce des « marges anormalement élevées » et préconise l’instauration de « contraintes » pour harmoniser les prix avec le service public lors du renouvellement des marchés de délégation aux sociétés privées.

Du côté de la société IDEX, qui gère la prison de LUYNES, on se refuse à tout commentaire sur cette question. En revanche, dans sa réponse adressée à la Cour, la garde des Sceaux, Michèle ALLIOT-MARIE, promet d’« harmoniser les prix des produits et services commercialisés » auprès des détenus des prisons privées françaises, mais également d’« assurer un niveau général des prix équivalent à celui constaté dans le commerce ».

Á l’appel du ministère de la Justice, les administrations pénitentiaires sont invitées à constituer un catalogue national des produits et des prix proposés en cantine afin d’appliquer ces nouvelles règles à partir du 1er trimestre 2012 (…).

Dans un autre article, publié ce lundi 9 août 2010, Anthony JAMMOT et Clémentine ARNAUD approfondissent la question avec un avocat membre de l’O.I.P., Lionel FEBBRARO, qui analyse , avec eux, les dérives de la « privatisation » des prisons, qui entraîne des surcoûts excessifs pour les personnes détenues… Mais aussi pour les contribuables. L’État confie, en effet, la construction et la gestion des nouvelles prisons à des Entreprises privées. Qui sont tout, sauf des philanthropes. L’État est ensuite « locataire » de ces bâtiments pendant 20 ou 30 ans. A la fin du bail, il héritera de « ruines »… Tout cela n’est pas nouveau est découle d’une idée « géniale » du très regrettable Albin CHALANDON – inspirateur de la très peu regrettée Rachida DATI – en 1987. Aujourd’hui, cela commence – enfin – à  » se voir » !

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Bien entendu, il faudrait être naïfs pour croire aux promesses de la Chancellerie, qui ne dispose d’aucun pouvoir sur la D.A.P. Ce racket est d’autant plus scandaleux qu’il frappe une clientèle captive – sans jeu de mots – et particulièrement paupérisée. Il engendre, par ailleurs, une révolte permanganate : comment des personnes détenues – censées devenir de bons citoyens pour se réinsérer – pourrait-elle ne pas haïr les autorités qui laissent perdurer de tels abus, mais auxquelles elles doivent » le respect et l’obéissance ».

Vous pourriez, vous, respecter un « patron » qui vous enculerait tous les jours outrageusement ?

Qui peut croire un instant, d’autre part, aux « bonnes paroles  » de « Tatie MAM » ? Au 1er trimestre 2012, elle ne sera sans doute plus Ministre de la Justice depuis longtemps … Dans n’importe quelle entreprise bien gérée, l’enquête serait menée en un mois, les responsables virés et poursuivis , et les prix immédiatement alignés sur les prix moyens du commerce courant.

ROBIN DES LOIS entend faire du pot de NUTELLA de Tatie MAM le symbole d’un combat pour une baisse radicale de tous les prix de cantine, alignés sur les prix moyens du commerce en grande surface. Nous ne demandons rien d’extraordinaire : nous exigeons le Juste prix, ce qui est bien le moins dans des petits « royaumes » théoriquement placés sous main de Justice …

Consultez vos proches , détenus dans chaque prison. Demandez-leur derelever le prix d’un pot de NUTELLA de 400 grammes dans l’Etablissement o├╣ ils se trouvent et transmettez nous ces précieuses informations par tous moyens, en précisant s’il s’agit d’une prison « publique » ou pas. S’il s’agit d’une prison à gestion mixte , merci de préciser le nom de la Société qui exploite le jackpot de la cantine. Votre anonymat sera préservé, bien entendu, pour éviter les représailles de l’A.P. Mais, de grâce, ne vous laissez plus faire ! Nous informer prend 10 minutes. Ce combat, nous le menons pour vos fils, vos pères ou vos cousin, prisonniers du MOLOCH Pénitentiaire. Engagez-vous ! Soutenez-nous ! On ne vous demande pas de coller des affiches ni, même, de manifester : simplement, de prendre un peu de temps  » dans l’intérêt général » de ceux qui – détenus – ne peuvent compter que sur vous et sur nous.

Nous ne vous demandons pas de « prendre une carte ». Cela dit, un don à l’association, même modeste, nous permettra de financer les timbres, le téléphone, les lettres recommandées et les déplacements indispensables à la réussite de cette campagne. Vous recevrez un reçu fiscal pour le déduire de vos impôts, tout en ayant fait une très bonne action. Concrète et efficace.

Nous publierons les chiffres du pot de NUTELLA de Tatie MAM au fur et à mesure sur ce site, avant d’engager une campagne-choc au Parlement et dans les médias.


association ROBIN DES LOIS

14, Place du Comte Haymon

91100 CORBEIL-ESSONNES

francoiskorber@robindeslois.org T.06.65.40.28.72



 Publié par à 2 h 41 min
Juin 042010
  

aujourd’hui, François KORBER, délégué général de ROBIN DES LOIS, et Oscar Éric NTSANGOULA, responsable des questions Africaines à RDL, sont interviewés au sujet des cantines, du racket de la télévision, et du « coût de la vie » en prison dans l’émission « SERVICE PUBLIC » , entre 10 heures et 11 heures (écouter l’émission en podcast) (notre technicien étant souffrant, nous joindrons ultérieurement un fichier plus bref, conduisant directement au sujet de 7 – 8 minutes. Vous le trouverez, pour l’instant, à 20 – 22 minutes après le début de l’émission).

Rappelons que cette interview s’inscrit dans le cadre de la campagne très active que mène ROBIN DES LOIS depuis un an pour faire chuter les tarifs de « location » de la télévision et harmoniser, à la baisse, le prix de tous les produits vendus en « cantine » aux personnes détenues en FRANCE.

 Publié par à 1 h 09 min
Mai 122010
  

Ce mercredi 12 mai , un remarquable article vient de paraître dans l’hebdomadaire LES INROCKUPTIBLES (numéro 754 , du 12 au 18 mai 2010).

Signé par Bastien BONNEFOUS, il s’agit d’une véritable enquête sur l’un des combats de ROBIN DES LOIS (en cours) contre le racket de la télévision, mais aussi sur le racket des cantines, avec des comparaisons instructives. Il rappelle, notamment, les résultats d’une enquête de l’O.I.P. menée en 2009 dans plusieurs établissement franciliens sur « le panier du détenu » , c’est-à-dire les vingt produits de base les plus cantinés. Avec d’énormes différences de prix d’un Établissement à l’autre.

Le chantier est immense mais il faudra – un jour – déclencher une action d’envergure nationale pour contrer l’incurie des Gardes des Sceaux successifs en la matière , qui tolèrent depuis toujours cette sordide exploitation des plus faibles par quelques geôliers incompétents ou sans scrupules. Rappelons que l’Administration Pénitentiaire consacre à peine plus de 3 euros par jour à l’alimentation des personnes détenues. Autrement dit, sans argent pour « cantiner » , vous crevez.

Le numéro venant de sortir, vous pouvez le trouver chez votre marchand de journaux préféré. Vous pouvez également le consulter en ligne en cliquant ici. Nous invitons tous ceux que l’humanisation des prisons passionne et révolte à se procurer cet hebdo, puis à nous rejoindre pour mener ces combats.

le Bureau