justice des mineurs

25 juin, 2010 (13:33) | justice des mineurs | By: admin

Un tableau très intéressant qui dresse un panorama des type de mesures pouvant être prises à l’encontre d’un mineur auteur d’une infraction ainsi que le type d’établissements dans lesquels un mineur peut être placé.

Un récapitulatif fort utile qui permet de mieux comprendre les mesures actuellement en place.

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Juin 262010
  

Pendant la campagne présidentielle, notre président avait pris des engagements très fermes sur les prisons en répondant à un questionnaire de l’O.I.P. (Observatoire International des Prisons).

Comme les autres candidats.

Quelle politique pénale et carcérale a-t-on vue mise en œuvre depuis mai 2007 ?

 

L’énumération serait interminablement catastrophique. Nous en dénonçons les effets sur ce site – et dans tous les médias – au fil des mois. Très immodestement, rappelons simplement que François KORBER,
aujourd’hui délégué général de ROBIN DES LOIS – a plus fait, en un an, pour mettre un terme au racket institutionnalisé des locations de téléviseurs en sachant entraîner de nombreux soutiens (associations, presse, parlementaires, etc…) que tous les ministres de la Justice réunis depuis 1986 . En faisant baisser les tarifs de location de près de 50 % dans de nombreuses prisons. Ceci, sans être Garde des Sceaux, sans grands moyens et en dépit de regrettables poursuites en diffamation initiées par l’Administration Pénitentiaire pour tenter de l’intimider et de le faire taire. Poursuites qui se sont soldées par une parodie de justice à MELUN

Oublions, par charité, les dérisoires propositions de Michèle ALLIOT-MARIE pour mettre un terme à la tragique épidémie de suicides en offrant , le mardi 18 août 2009, des pyjamas en papier et des couvertures indéchirables aux personnes en détresse !

Non. Il faut, au contraire, se souvenir de ces insupportables décisions !

BLOGNAUTE.fr du mardi 18 août 2009

LE MONDE.fr du mercredi 19 août 2009

A.I.D. du mercredi 19 août 2010

LE FIGARO.fr du vendredi 28 août 2009

Elle n’a pas démissionné, avec son « kit » et ses claques ?! Non. Elle n’a pas démissionné…

Michèle ALLIOT- MARIE revendique aujourd’hui encore ses initiatives anti-suicide !! Pourtant toutes les semaines deux détenus se suicident encore en prison. Beau succès !!! Ces morts seraient évitables, avec une toute autre politique pénale et carcérale. La responsabilité politique devant ces cadavres et leurs familles est écrasante.

Mais le plus révoltant c’est l’attitude de « l’omniprésident », qui a renié ses promesses préélectorales dans le seul domaine o├╣ nous sommes compétents : les prisons, la Justice et la politique pénale.

Oh, pardon. Il vient de promettre, ce jeudi 24 juin 2010 des changements sur les prisons dont « la situation ne peut pas durer »

Un sursaut de clairvoyance ? Un véritable engagement ?

Non, bien sûr. C’eût été trop beau.

Rappelez-vous… Il y a tout juste un an, il déclarait, le lundi 22 juin 2010, devant le Parlement réuni en Congrès, que l’état des prisons était « une honte pour la République » et que »la détention est une épreuve dure, elle ne doit pas être dégradante. Comment espérer réinsérer dans nos sociétés ceux qu’on aura privés pendant des années de toute dignité » .

Un simple copier-coller

L’omni-Président – tout comme ses ministres zélés – n’est en rien ébranlé par les suicides, l’absence de véritable politique d’aide à la réinsertion, les excès en tous genres de l’Administration Pénitentiaire, l’infinie longueur des peines, les abus de la mise à l’isolement… Ce jeudi 24 juin 2010, il essayait simplement de séduire par la magie du verbe quelques avocats naïfs dans un Palais de Justice transformé en FORT-CHABROL. Comme il avait flatté quelques Parlementaires Versaillais l’an dernier, avec exactement les mêmes mots et les mêmes pseudo-indignations.

Inlassablement, ROBIN DES LOIS – avec d’autres associations – combat et dénonce ce double langage.500 000 personnes, environ, sont touchées par la prison chaque année (détenues, familles de détenus, etc..). Ils sauront – le moment venu – avec notre aide se souvenir des annonces sans suite de notre cher président. A l’heure du choix, en 2012, les urnes sanctionneront son inefficacité.Chacun, alors, choisira celle ou celui qui nous apparaîtra le (la) plus crédible pour « changer la prison » et « changer le système pénal ».

François KORBER

 Publié par à 14 h 27 min

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Juin 252010
  

Il y a dix ans, Loïc WACQUANT publiait « Les Prisons de la Misère ».

Dix ans après, il livre une très intéressante analyse de la tornade sécuritaire mondiale. Au-delà du langage parfois « difficile » du sociologue, ces analyses méritent d’être découvertes pour comprendre comment fonctionne, aujourd’hui « l’État Pénal », notamment en FRANCE.

Outre « Les Prisons de la Misère » (Éditions Raison d’Agir, 1999) on peut également consulter ses autres publications.

Conférence-débat organisée à PARIS le jeudi 10 juin 2010 avec Loïc WACQUANT, Gilles CHANTRAINE, Laurent BONELLI et Delphine SERRE sur le thème : « les prisons de la misère : dix ans après »

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juin 202010
  

Article cité dans son intégralité

Des barreaux à la vie intime et familiale, La Voix du Nord, 22 juin 2010

├ètre emprisonné, c’est être privé de liberté. Mais faut-il pour autant être privé de vie intime et familiale ? …

Les règles européennes et internationales recommandent que non, mais dans les faits… Depuis 1991, Rapha├½l Bonte est visiteur de prison. Vingt ans qu’il prête l’oreille à des détenus à Lille et Valenciennes. Vingt ans qu’il écoute le malheur. Et fort de cette expérience, à la question de l’amour en prison, il avance cette préconisation : « La condition sine qua non à une vie intime est l’encellulement individuel. » Tellement rare en l’état actuel de la surpopulation carcérale.

De toute façon, selon lui, la vie intime en prison est taboue. Et il soulève : « Il faudrait des sortes de délégués de prison, désignés par tirage au sort – afin de ne pas céder au « caïdat » – qui pourraient exprimer la parole collective normalement due aux prisonniers. » Cette vie intime est souvent fantasmée. D’après Anne Chereul, coordinatrice régionale de l’Observatoire international des prisons, « la prison guillotine la sexualité et peut s’installer alors une sexualité de substitution, solitaire ou homosexuelle. Mais rarement harmonieuse. D’autant que l’homophobie règne entre détenus. On a eu des personnes qui ont subi des choses atroces. »

Et d’insister : « L’autorité pénitentiaire doit faciliter les relations intimes désirées, que ce soit avec quelqu’un dedans ou à l’extérieur. Or, les unités de vie familiale n’existent dans aucune des prisons de la région. Et les parloirs des centres de détention ont souvent des murets séparant détenus et visiteurs, ce qui est illégal. Avec des détenus qui peuvent être sanctionnés s’ils s’appuient ou passent au-dessus du muret. Et à Douai, par exemple, ce sont des petits box étriqués, mal ventilés et surchauffés. »

Incompréhension

Anne Chereul comme Rapha├½l Bonte évoquent les nombreux cas de rupture ou de divorce quand une personne est emprisonnée. « Les détenus nous font part de l’incompréhension régnante. Ils ne parlent plus que de la prison et ne sont pas réceptifs aux problèmes financiers de leur famille, en arguant qu’ils n’ont pas à se plaindre car eux sont en liberté. Ou alors les familles n’osent rien leur dire car elles estiment qu’ils subissent déjà assez », rapporte M. Bonte.

Ces problèmes financiers des familles sont souvent aggravés par l’éloignement du détenu. Selon une étude de 2009 de l’UFRAMA, 27 % des visiteurs habitent à plus de 100 km. Ce qui implique des dépenses : 58 % des personnes dépensent plus de 50 euros par mois pour aller visiter « leur » détenu et 15 % plus de 150 euros. Anne Chereul : « ├çà commence par là : rapprocher les détenus de leur famille. »

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Juin 222009
  

Les riverains de la prison en colère, Le Télégramme, 21 juin 2010

 Publié par à 14 h 11 min

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Juin 212010
  

ROBIN DES LOIS n’a pas encore vu le film… (sortie le 23 juin 2010). Mais il semble passionnant à voir comme un « documentaire  » sur les prisons pour mineurs. Cela ne peut que nourrir notre réflexion sur « nos » E.P.M. « bien français »….


Synopsis
Davis, 16 ans, trafic de stupéfiants. Angel, 15 ans, vol de voiture avec violence. Butch, 17 ans, agression sur un officier de probation. Une même sentence : la prison pour délinquants juvéniles d’ENOLA VALE. Arrivés au centre de détention, ils devront choisir leur camp, victime ou bourreau.

Kim CHAPIRON

J’ai vu trop de films de prison avec des Chicanos tatoués, des gangs de Jamaïcains qui s’entretuent dans des rapports raciaux caricaturaux. C’est un sujet surexploité auquel je ne voulais pas toucher. Je voulais placer mon émotion ailleurs. Je souhaitais aussi un maximum de réalisme. Nous avons visité de nombreux centres pénitentiaires. Nous dormions dans des motels, juste en face des prisons o├╣ nous allions chaque jour passer du temps avec les jeunes. Nous nous sommes présentés comme cinéastes souhaitant recueillir des témoignages et avons à chaque fois été reçu dans une totale transparence. Les autorités sont convaincues de faire au mieux et ne cachent rien. Elles nous ont laissé accéder à tout ce que nous demandions. Seule condition, nous n’avions pas le droit de citer les établissements ou de photographier les gamins. J’ai également rencontré des gardiens, des directeurs de prison qui nous ont eux aussi inspiré des personnages.

Quelle réaction souhaitez vous déclencher?

Quasiment tous les spectateurs à qui j’ai parlé surtout les femmes, m’ont confié être choqués par la violence du début et s’être pourtant attachés à ces jeunes. C’est ce retournement que je cherche, celui que j’ai moi même ressenti. Ces enfants sont ceux d’aujourd’hui, qu’on le veuille ou non. On sait que la délinquance est un fond de commerce. En parlant avec certains gardiens, et même certains prisonniers, on se rend compte que l’on vend de la peur pour acheter des prisons, pour acheter des hommes politiques qui vont combattre cette délinquance. Personne ne cherche vraiment à la résoudre, tout le monde en vit.

DOG POUND n’a qu’un message à faire passer : enfermer les enfants en prions n’est pas la bonne solution. S’ils sont tels qu’ils sont il faut creuser un peu plus et se poser des questions. Ce film est un miroir que je tends pour montrer à quel point ce processus est un gâchis. Mélanger ceux que l’on peut encore sauver avec ceux qui ont connu une réalité épouvantable est un déni de civilisation.

le site officiel du film

le blog du film

Bande annonce
Casting : Adam BUTCHER, Shane KIPPEL, Mateo MORALES,
Production : Partizan Films, Mars Films
visa 120.571, Durée : 1h31
Interdit aux – de 12 ans

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Juil 102010
  

auteurs réunis

Chaque année l’administration pénitentiaire édite les chiffres clefs de l’année (consultez les chiffres publiés au 1er janv 2010 ici). Un document pédagogique qui regroupe l’essentiel des données sur le système carcéral français.

Pour compléter ces données, ROBIN des LOIS vous propose également de consulter les statistiques de Pierre-Victor TOURNIER au 1er mai 2010 (cliquer ici).

Des chiffres qui mettent notamment en avant :

la surpopulation carcérale en particulier dans les maisons d’arrêt et les quartiers « maison d’arrêt » des centres pénitentiaires (au 1er mai 2010, les maisons d’arrêt disposent de 34 136 places pour héberger 41 570 détenus) ;

le contraste du parc pénitentiaire avec d’un côté la vétusté de certains établissements et de l’autre les établissements ‘modernes’ issus des récents programmes de construction (cf. article paru sur RDL).

Des chiffres qui confortent bien les positions de ROBIN des LOIS : l’aménagement des peines (notamment les peines courtes), la recherche d’alternatives hors détention et le numerus clausus ( faire en sorte que chaque établissement pénitentiaire ne reçoive pas plus de détenus qu’il n’a de places) sont plus que jamais nécessaires pour permettre d’organiser une vie en détention respectueuse de la dignité humaine.

Sans oublier le développement des « prisons ouvertes » (voir notre dossier récemment publié ) qui fonctionnent parfaitement dans plusieurs pays d’EUROPE…

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Juil 172010
  

Ed BUNKER

« Si je devais mettre sur une balance
tout ce que j’ai fait à la société

et tout ce que celle-ci m’a fait
je ne sais de quel côté elle se pencherait »

E. Bunker

Edward BUNKER s’il n’a pas la réputation publique de James ELLROY qui le fit découvrir à François GUERIF son éditeur français était (est a dû être effacé) un des plus puissants auteurs de romans noirs.

BUNKER a signé quatre romans (la trilogie de la Bête constituée de Aucune bête aussi féroce, La bête contre les murs, La bête au ventre et Les hommes de proie), dont deux adaptés au cinéma, Le récidiviste de Ulu GROSBARD (Dustin HOFFMAN avait acheté les droits à BUNKER pour lui permettre de voir venir) et en 2000 Animal Factory mis en scène par Steve BUSCEMI avec Willem DAFOE (à faire peur), Edward FURLONG, Mickey ROURKE (dans le rôle d’une folle outrancière) et BUNKER lui-même. Au cours de sa vie mouvementée, il fit plusieurs apparitions au cinéma (Runaway Train dont il a écrit le scénario et Tango and Cash de KONCHALOVSKY, des histoires d’évasion) dont la plus célèbre dans Reservoir Dogs de Quentin TARANTINO dans le bref rôle de Mister Blue.

(extrait de Mort d’un malfrat – Ed BUNKER (1933 – 2005), Luc BROU, Agoravox, 27 juillet 2005) 

Bunker a passé dix-huit en prison, pour agression à l’arme blanche, braquages, deals, récidives. C’est cette expérience qu’il décrit dans un style on ne peut plus réaliste, ancré dans le détail concret, physique, voire organique : ici, on connaît la taille des cellules, l’état des draps, l’intensité de la lumière, la densité d’une purée, l’effet d’un coup de pied dans le ventre ou les testicules, d’un viol, le plaisir d’un clope, d’un fixe… Un vécu que Bunker intègre à une odyssée humaine suffocante, de l’enfance à l’âge adulte, o├╣ la colère et le désespoir le disputent au cynisme et à la veulerie. « Je suis un enfoiré capable de baiser ma mère (…), une raclure de poubelle », clame le personnage principal de l’un de ses romans, plausible double.

(extrait de Edward BUNKER, de l’écrou à l’écrit, l’auteur d’ »Animal Factory » a passé 18 ans en prison, Sabrina CHAMPENOIS, Libération, 31 janv 2001)

Plusieurs ouvrages d’Edward BUNKER ont été adaptés au cinéma. En particulier le très remarquable Animal Factory.

Aucune bête aussi féroce

La bête contre les murs

Les hommes de proie

La bête au ventre

  1 commentaire à “Edward BUNKER”

  1. J’ai lu Education d’un malfrat : génial, incroyable ! Une histoire marquante racontée par un type d’exception qui montre comment la vie te réserve des surprises selon le chemin de ton enfance. A la base, ce garçon est comme tout le monde, un bon garçon, mais sa situation familiale le précipite sur une route terrible…

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Juin 202010
  

Film français de Brigitte SY, Les Mains libres est une fiction autobiographique.

« Une femme, en préambule, consulte une tireuse de cartes qui lui annonce une liaison condamnée. Elle se nomme Barbara. Travaillant depuis plusieurs années dans le milieu carcéral, elle prépare un film écrit et interprété par des détenus de longue peine dans une maison centrale de la banlieue parisienne. La fiction ne l’intéresse pas, elle préfère le réel. Elle enregistre donc des entretiens qui fourniront la matière première d’un document sur le passé et le présent d’hommes en prison.

Un lien privilégié s’instaure entre elle et un certain Michel, qui dépasse la complicité artistique. Les Mains libres traque des échanges clandestins : lettres, photos, chuchotements, non-dits, pulsions de toucher. Ils s’aiment, d’un amour interdit, qui va transgresser la loi. » Jean-Luc DOUIN, « Les Mains libres » : derrière les murs de la prison, Brigitte Sy filme les émotions, Le Monde, 15 juin 2010

Voir le site du film ici

Bande annonce

Propos de l’auteure

La prison, lieu irreprésentable

L’expérience carcérale est interne et abstraite. Les représentations convenues de la prison, les bruits, claquements de portes, la violence faite aux détenus, les hurlements, non seulement ne pourront jamais rendre compte de cette perte d’identité mais sont précisément ce dont les détenus ont le moins à se plaindre. Le temps carcéral est un temps immobile. Dès qu’un détenu y entre tout est mis en œuvre pour qu’il abandonne l’autre temps et entre dans un temps nouveau, appartenant à la prison et uniquement à la prison.

Entretien avec Brigitte SY

 Publié par à 18 h 50 min

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Juin 202009
  

L’Etat condamné à dédommager un détenu violé en prison, LCI, juil. 2007


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