Mai 212010
  

Patrick MAREST

Dans le cadre de l’opération « PRISON VALLEY« , nous avions annoncé un chat avec Florence AUBENAS, Présidente de l’O.I.P. (Observatoire International des Prisons )  .

Pour cause d’agenda, c’est, finalement, Patrick MAREST, délégué général de l’O.I.P., qui a animé le débat.

Nombre de ses réponses et observations nous apparaissent pertinentes et méritent d’êtres lues par tous ceux qu’intéressent les questions pénales et carcérales (cliquer ici)

Mai 102010
  

Karine BERGNES (cliquer ici)  et son équipe animent, depuis quelques années une association très active dans la Région Rhône-Alpes, FAITES LA LUMI├êRE EN DÉTENTION.

Catherine Charles

Catherine CHARLES, de son côté, anime l’A.R.P.P.I. (association pour le respect des proches des personnes incarcérées) (cliquer ici). Avec, notamment, une émission sur RADIO – LIBERTAIRE, L’ÉCHO DES CABANES, que l’on peut écouter en direct (89.4) un vendredi sur deux, de 11 heures à 13 heures, ou ensuite sur internet.

Elle est, d’ailleurs, invitée ce mardi 11 mai 2010, à une Soirée Spéciale de FAITES ENTRER L’ACCUSE sur FRANCE 2, avec Thierry LEVY et quelques autres personnalités, sur le thème « La prison peut-elle changer un homme ? ». A visionner ici. Autre vidéo sur DAILY MOTION cliquer

Catherine porte, depuis deux ans, une idée très forte : unir toutes les associations autour de « mobilisations », en partant de l’idée que ce qui nous rassemble est plus important que ce qui nous divise éventuellement.

Chaque association a son histoire, sa « sensibilité », ses combats de prédilection. Mais nous nous battons tous pour changer le sort des hommes et des femmes emprisonné(e)s et souvent impuissants face à la Justice, à l’arbitraire et aux arbitraires les plus divers.

Les 8 et 9 mai 2010 à LYON les associations FAITES LA LUMI├êRE EN DÉTENTION et A.R.P.P.I. ont organisé une mobilisation pour dénoncer les pratiques que subissent les prisonniers et leurs proches en partenariat avec la Maison du Peuple de Lyon, l’ENVOLEE, l’ O.I.P., ROBIN DES LOIS, et soutenus par l’association Témoins, des collectifs, des avocats, des artistes, des musiciensÔǪ

Lire l’article du PROGR├êS DE LYON sur ces journées.

De telles mobilisations unitaires sont indispensables.
MARSEILLE ? TOULOUSE ? LILLE ? MONTPELLIER ? Si vous vous sentez seul(e) et isolé(s) dans votre Ville, n’hésitez pas à nous contacter. Nous sommes – tous – prêts à nous déplacer et à nous rassembler pour vous aider à organiser de telles mobilisations.

François KORBER, délégué général de ROBIN DES LOIS

Mai 222010
  

REUTERS / Robert PRATTA

quelle prise en charge des détenus souffrant de troubles psychiatriques ?

La prison est pathogène

Les détenus souffrant de troubles de la personnalité et troubles psychotiques représentent entre 20 % et 25 % de la population actuellement détenue.

Pour Christiane de BEAUREPAIRE, ancienne chef du service psychiatrique de la prison de FRESNES : « Deux études récentes l’expliquent très bien : la moitié des arrivants en détention présentent des troubles psychiatriques, 30% environ souffrent de névroses avérées et graves. Plus des deux tiers ont connu des événements traumatiques, précoces, divers, nombreux, engendrant des vulnérabilités dépressives et anxieuses. » (lire l’interview complète Interview de Christiane de BEAUREPAIRE par Julie JOLY – L’EXPRESS du 22 janvier 2009 et aussi Christiane de BEAUREPAIRE « Interne en prison ? De la folie ? »).

Pour le docteur Louis ALBRAND, auteur d’un rapport sur le suicide en prison et coordonnateur d’un collectif pour l’humanisation des prisons et des hôpitaux psychiatriques : « De nombreux malades sont mal soignés, sans traitement, et donc potentiellement dangereux. Ils vivent souvent dans la rue, se droguent et/ou boiventÔǪ Et finissent par se retrouver en prison. Ensuite, c’est un cercle vicieux. Le climat pénitentiaire exacerbe et aggrave ces maladies, alors que les prisons manquent cruellement de psychiatres. S’ils sortent, ils vont y retourner. Pour moi, ces déficiences de la prise en charge psychiatrique en FRANCE expliquent en grande partie les 40% de récidive, ou les suicides en prison. » (Interview complète du Dr Louis ALBRAND par Anouchka COLLETTE, le 21 mai 2010 à lire sur le site de Rue 89)

ce que propose la loi

La loi n° 2002-1138 du 9 septembre 2002 d’orientation et de programmation pour la justice a prévu la mise en place d’unités hospitalières spécialement aménagées (UHSA) pour l’hospitalisation complète des personnes détenues atteintes de troubles mentaux. Les UHSA ont vocation à améliorer ainsi l’offre d’accès aux soins au bénéfice de ces patients détenus. Ils représentent le chaînon nécessaire dans la prise en charge entre les SMPR et les UMD. (ici un document rappelant le fonctionnement actuel de la prise en charge psychiatrique des détenus)

Il est ainsi mis fin à l’hospitalisation (complète) en SMPR, et toute personne détenue atteinte de troubles mentaux nécessitant une hospitalisation complète sera hospitalisée dans les UHSA, avec ou sans son consentement.

Le programme prévu d’implantation des UHSA comporte deux tranches. La première tranche, d’une capacité de 440 places sur 9 sites, doit être réalisée d’ici à 2012. La première UHSA a ouvert à LYON le 18 mai 2010.

Sites des futures UHSA : VILLEJUIF, MARSEILLE, LILLE, ORLÉANS, LYON, TOULOUSE, NANCY, BORDEAUX et RENNES, pour un total de 440  places (Source : Chancellerie).

La seconde tranche – comportant 265 places sur 8 sites – sera réalisée à partir de 2010-2011.

ouverture de la première UHSA à LYON

visite guidée en images sur le site du FIGARO (reportage de Marion BRUNET)

le premier hôpital psychiatrique carcéral ouvre ce matin à LYON LIBÉRATION.fr du 18 mai 2010 par Olivier BERTRAND . Avec un article du vendredi 21 mai 2010 très documenté : « à LYON, la psychiatrie derrière des barreaux neufs » (cliquer ici )

Reportage de FRANCE – INFO du 18 mai 2010, Le premier hôpital-prison de France ouvre ses portes aujourd’hui

Reportage de TLM

l hôpital psychiatrique du VINATIER, à BRON, accueille la première UHSA de FRANCE

un hôpital pour détenus, ça ressemble à quoi, au juste ?

C’est l’excellente question posée par 20 MINUTES.fr, dont nous reproduisons in extenso le reportage.

SANTÉ – La première Unité hospitalière spécialement aménagée (UHSA) de FRANCE axe ses soins autour du bien-être du détenu. Avec balnéothérapie médicalisée et ateliers de cuisine…

De l’extérieur, l’imposant bâtiment de béton a tout d’une prison. Seul l’inox poli installé au dessus de l’entrée, égaye un peu les murs. Derrière les vitres sont postés des agents de l’administration pénitentiaire.

La première Unité hospitalière spécialement aménagée (UHSA) destinée à accueillir les détenus ayant d’importants troubles psychiatriques a été inaugurée ce vendredi après-midi à BRON, sur le site de l’hôpital psychiatrique du VINATIER. L’occasion pour 20minutes.fr de visiter les lieux, construits un peu à l’écart du reste.

à lire, les détails de l’inauguration par ici.

A l’extérieur les matons, à l’intérieur les médecins

Une fois les parloirs dépassés et quelques portes ultrasécurisées franchies, le lieu ressemble davantage à un hôpital avec ses couloirs couleur beige et son « plateau de soins ». Les chambres sont sobres, équipées d’une télévision placée en hauteur derrière une vitre, d’un petit bureau et d’un coin salle de bains entièrement carrelé. Certaines chambres ont vu sur une cour intérieure o├╣ ont été installés une table de ping-pong, un terrain synthétique, un panier de basket et quelques fleurs.

C’est le concept de l’UHSA. Les détenus sont pris en charge à leur arrivée et sortie par des agents de l’administration pénitentiaire. Mais une fois à l’intérieur, ils sont entièrement encadrés par des médecins, infirmiers et aides-soignants. Les surveillants sont à leur disposition si besoin.

Huit détenus déjà hospitalisés

Depuis la mise en service de cet hôpital-prison mardi, huit détenus de la maison d’arrêt de CORBAS sont arrivés. « Tout s’est bien passé« , relate le personnel. A terme, soixante personnes qui présentent des pathologies de dépression à tendance suicidaire ou des troubles psychiatriques pourront être soignées dans cet établissement.

« Auparavant, seuls les détenus dangereux pouvaient être pris en charge« , explique Pierre LAMOTHE, psychiatre et responsable du pôle « santé mentale des détenus et psychiatrie légale ». « Avec l’UHSA, nous accueillons ceux qui sont aussi en grande souffrance et ceux qui demandent à être soignés. C’est une grande avancée. »

Le personnel en grève mais présent quand même

Pour soigner les patients, l’UHSA propose de nombreuses activités 24h/24 centrées autour du corps, comme la balnéothérapie, des ateliers de cuisine et du sport. « Les détenus malades parlent difficilement. Il faut donc que la personne prenne soin d’elle et retrouve confiance en elle », souligne ├êve BECACHE, médecin psychiatre.

Le personnel soignant, qui mène un mouvement de grève pour ne pas avoir à effectuer des taches sécuritaires comme les fouilles, avait été réquisitionné. Tous avaient donc un discours très formaté. « Nous prenons nos marques, confiait Abdel, infirmier. Nous sommes à l’écoute des patients. »

Pierre LAMOTHE assure que la contestation s’éteindra « d’elle-même« . Et il balaye les arguments des grévistes qui pointent du doigt la confusion entre les soins et la sécurité. « Le risque est beaucoup plus grand dehors quand une infirmière est seule face à un patient dangereux. A l’UHSA, le personnel travaille en équipe. »

en savoir plus

textes relatifs aux modalités de garde, d’escorte et de transport des personnes détenues hospitalisées en raison de troubles mentaux (décret du 18 mai 2010) 

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ROBIN DES LOIS se réjouit de ce que les détenus malades mentaux puissent – enfin – être correctement soignés. Mais l’association tient à souligner la « folie » d’un système technocratique qui – entre 1985 et 2005 – a fait passer le nombre de lits d’hospitalisation en psychiatrie de 129 500 à 89 800, en suite d’une politique de santé publique aberrante… De plus en plus de patients ont donc été suivis chez eux, dans des hôpitaux de jour. Or, sans avoir fait dix ans de médecine, chacun peut comprendre qu’un psychotique ou un schizophrène – livré à lui- même dans la rue – passe plus facilement à l’acte délictuel ou criminel qu’un citoyen « normal ». C’est l’une des raisons pour lesquelles, au fil des années, les prisons se sont remplies de malades mentaux profonds… Avec des surveillants non formés pour les soigner… Et un manque criant de psychiatres et de psychologues. De ce fait – en oubliant totalement les victimes inutiles résultant de cette politique … démentielle – le gouvernement propose , maintenant, de vider les prisons en créant … les hôpitaux psychiatriques spécialisés que l’on a commencé à supprimer en 1985 !

C’est mieux que rien, mais cette « folie » technocratique souligne, une fois de plus, la nécessité absolue d’un contrôle citoyen sur les politiques publiques. Plus jamais ça !

Toutes les associations devront, par ailleurs, se montrer extrêmement vigilantes sur les personnes affectées dans ces U.H.S.A. puisque l’A.P. avait déjà coutume d’employer l’H.O. (Hospitalisation d’Office) pour se « débarrasser » de détenus qualifiés de « malades » parce qu’ils étaient – simplement – un peu quérulents ou jugés « subversifs »…

 

Mai 212010
  

l incarcération aggrave les troubles mentaux

On observe, dans les prisons françaises, une proportion très élevée de personnes atteintes de troubles mentaux dont la prise en charge n’est pas assurée de manière satisfaisante dans l’univers carcéral.

Sur la base de ce constat, les commissions des lois et des affaires sociales du Sénat ont constitué un groupe de travail commun chargé d’analyser les causes de cette situation (évolution du cadre juridique, réduction de l’offre de soins hospitaliers psychiatriques, conduite des expertises psychiatriques…) et les conditions dans lesquelles les soins sont dispensés aux auteurs d’infractions atteints de troubles mentaux.

Après avoir procédé à une cinquantaine d’auditions et effectué plusieurs déplacements, notamment en Suisse et en Belgique, ce groupe de travail explore, dans son rapport, les pistes susceptibles de mieux encadrer la responsabilité pénale des malades mentaux et d’améliorer la prise en charge de ces personnes, dans leur intérêt et celui de la société.

Rapport du Sénat

Comme le constate un article du MONDE du 11 mai 2010 :

« Les prisons françaises accueillent de plus en plus de personnes atteintes de maladies psychiatriques, par l’effet presque mécanique de la baisse des capacités d’hospitalisation de ce secteur, passées entre 1985 et 2005 de 129 500 à 89 800 lits.

Outre ce phénomène, « plusieurs facteurs concourent à la reconnaissance plus fréquente de la responsabilité pénale des personnes atteintes de troubles mentaux », lit-on dans le rapport.

Une réforme de 1993 qui a distingué « abolition » du discernement, o├╣ la sanction pénale est impossible, et « altération », o├╣ l’emprisonnement redevient une option, a abouti à l’incarcération presque habituelle de personnes démentes.

L’absence d’expertise psychiatrique, fréquente en matière correctionnelle, conduit les tribunaux à juger des personnes qui relèvent de la médecine.

Les conséquences de ce phénomène sont graves car les soins dispensés en prison sont presque toujours insuffisants ou absents. L’incarcération peut aggraver les troubles mentaux, ce qui amène un risque accru pour la société lors de la libération des détenus malades, explique le rapport.

Jean-René LECERF, sénateur UMP du Nord

Les sénateurs Jean-René LECERF (UMP), Christiane DEMONTES (PS), Jean-Pierre MICHEL (PS) et Gilbert BARBIER (Centre) proposent de relancer de manière générale la psychiatrie, suggèrent la création de nouveaux établissements et services médicaux spécialisés et la réforme de l’expertise judiciaire. Ils proposent l’atténuation systématique de la peine en cas « d’altération » de la responsabilité, mais avec obligation de soins pendant et après la détention. »

rapport d’information de M. Gilbert BARBIER, Mme Christiane DEMONT├êS, MM. Jean-René LECERF et Jean-Pierre MICHEL, fait au nom de la commission des lois et de la commission des affaires sociales n° 434 (2009-2010) – 5 mai 2010

synthèse du rapport

article non signé publié sur le site le village de la justice ce mercredi 12 mai 2010

article d’Émilie JARDIN pour LE NOUVEL OBS. com

Mai 102010
  

Karine BERGNES (cliquer ici)  et son équipe animent, depuis quelques années une association très active dans la Région Rhône-Alpes, FAITES LA LUMI├êRE EN DÉTENTION.

Catherine Charles

Catherine CHARLES, de son côté, anime l’A.R.P.P.I. (association pour le respect des proches des personnes incarcérées) (cliquer ici). Avec, notamment, une émission sur RADIO – LIBERTAIRE, L’ÉCHO DES CABANES, que l’on peut écouter en direct (89.4) un vendredi sur deux, de 11 heures à 13 heures, ou ensuite sur internet.

Elle est, d’ailleurs, invitée ce mardi 11 mai 2010, à une Soirée Spéciale de FAITES ENTRER L’ACCUSE sur FRANCE 2, avec Thierry LEVY et quelques autres personnalités, sur le thème « La prison peut-elle changer un homme ? ». A visionner ici. Autre vidéo sur DAILY MOTION cliquer

Catherine porte, depuis deux ans, une idée très forte : unir toutes les associations autour de « mobilisations », en partant de l’idée que ce qui nous rassemble est plus important que ce qui nous divise éventuellement.

Chaque association a son histoire, sa « sensibilité », ses combats de prédilection. Mais nous nous battons tous pour changer le sort des hommes et des femmes emprisonné(e)s et souvent impuissants face à la Justice, à l’arbitraire et aux arbitraires les plus divers.

Les 8 et 9 mai 2010 à LYON les associations FAITES LA LUMI├êRE EN DÉTENTION et A.R.P.P.I. ont organisé une mobilisation pour dénoncer les pratiques que subissent les prisonniers et leurs proches en partenariat avec la Maison du Peuple de Lyon, l’ENVOLEE, l’ O.I.P., ROBIN DES LOIS, et soutenus par l’association Témoins, des collectifs, des avocats, des artistes, des musiciensÔǪ

Lire l’article du PROGR├êS DE LYON sur ces journées.

De telles mobilisations unitaires sont indispensables.
MARSEILLE ? TOULOUSE ? LILLE ? MONTPELLIER ? Si vous vous sentez seul(e) et isolé(s) dans votre Ville, n’hésitez pas à nous contacter. Nous sommes – tous – prêts à nous déplacer et à nous rassembler pour vous aider à organiser de telles mobilisations.

François KORBER, délégué général de ROBIN DES LOIS

Avr 032010
  

Chacun est libre de penser ce qu’il veut des faits commis par les militants d’ ACTION DIRECTE. « ROBIN DES LOIS » s’intéresse seulement , en l’occurrence, et d’une façon générale, à l’extrême longueur des peines.

Dans la plupart des Pays démocratiques, les peines réellement subies ne dépassent pas 15 ou 20 ans. Tout le monde sait que – au-delà d’un temps trop long et variable selon les individus – l’homme est définitivement « cassé » et « irrécupérable ».

La semi-liberté accordée à Georges CIPRIANI ne peut qu’inviter à la réflexion sur cette prison qui « tue » à petit feu…

Juin 252010
  

Il y a dix ans, Loïc WACQUANT publiait « Les Prisons de la Misère ».

Dix ans après, il livre une très intéressante analyse de la tornade sécuritaire mondiale. Au-delà du langage parfois « difficile » du sociologue, ces analyses méritent d’être découvertes pour comprendre comment fonctionne, aujourd’hui « l’État Pénal », notamment en FRANCE.

Outre « Les Prisons de la Misère » (Éditions Raison d’Agir, 1999) on peut également consulter ses autres publications.

Conférence-débat organisée à PARIS le jeudi 10 juin 2010 avec Loïc WACQUANT, Gilles CHANTRAINE, Laurent BONELLI et Delphine SERRE sur le thème : « les prisons de la misère : dix ans après »

Juil 122010
  

En mai 1943, Henri GIRARD fait la Une des journaux : accusé d’un triple meurtre au Château d’ ESCOIRE devant la Cour d’Assises de la DORDOGNE. Il est acquitté. Qui peut alors imaginer que – sept ans plus tard – Henri GIRARD fera encore la une sous le pseudonyme de Georges ARNAUD, mais cette fois-ci pour un roman appelé à un énorme succès, « LE SALAIRE DE LA PEUR ».

C’est l’histoire étonnante qu’a publiée Dominique RICHARD, grand reporter à SUD-OUEST, ce dimanche juillet 2010, et que nous reproduisons intégralement. On trouvera, en fin d’article un lien intéressant vers un autre article : Roger MARTIN, biographe de George ARNAUD, est persuadé de son innocence.

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Mai 192010
  

Le rapport d’activité 2009 a été remis au Président de la République, au Président du Sénat et au Président de l’Assemblée Nationale, dans les premiers jours du mois de mars. Ce rapport a été rendu public lors d’une conférence de presse qui a eu lieu le 10 mars 2010.

Il a, en outre, été présenté aux associations intervenant dans les lieux de privation de liberté le 1er avril.

De plus, le Contrôleur général est auditionné au mois de mai par la commission des lois de l’Assemblée Nationale et du Sénat pour présenter son rapport d’activité.

Tout en approfondissant les constats opérés lors du premier rapport annuel, le Contrôleur général a développé plus particulièrement trois questions spécifiques : que fait-on d’une journée de captivité ? Quel recours à la vidéosurveillance ? Qu’est-ce que la sécurité ?

Après dix-huit mois d’activité, ce rapport est aussi l’occasion de faire le point sur les suites données par les administrations aux rapports et aux recommandations formulées par le Contrôle général.

Ce rapport comprend également :

– un bilan d’activité très détaillé, traduisant la volonté du Contrôleur général de communiquer en toute transparence sur ses missions ;

– deux rapports de visite, publiés in extenso, relatifs à un centre de rétention administrative et à une unité hospitalière sécurisée interrégionale ;

– une quinzaine de photos reflétant le quotidien de la vie dans les lieux d’enfermement ;

– une contribution d’un chercheur sur l’évolution du nombre de personnes privées de liberté depuis quinze ans.

téléchargez le rapport 2009

téléchargez les annexes