Mai 092012
  

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Antonio FERRARA, surnommé le « roi de la Belle », est jugé en appel à partir de ce mercredi par la cour d’assises de PARIS. Il comparaît au côté d’un complice présumé, Issa TRAORE, pour le braquage du bureau de poste de JOINVILLE-LE-PONT (VAL-de-MARNE) en 1999. Une affaire pour laquelle il a été condamné à quinze ans de prison en première instance, le 12 mars 2003.

Ce procès est l’occasion de découvrir un livre exhaustif – peut-être même trop !… – sur la vie et les actions du plus célèbre évadé de FRANCE, récemment paru aux éditions du CHERCHE-MIDI sous la plume de Brendan KEMMET et de Matthieu SUC (nouvelle édition augmentée).

Le 12 mars 2003, journaux télévisés et flashs radio ouvrent sur un braqueur inconnu du grand public. Antonio FERRARA n’a pas 30 ans et signe la plus extraordinaire des évasions. Un commando vient l’extraire de prison au bazooka et à la kalachnikov. Le nouveau MESRINE ébranle le système carcéral, ridiculise le gouvernement, déprime l’élite de la police qui l’a traqué sans relâche. Le petit délinquant de cité s’est mué en truand médiatique.

Depuis la parution de la première édition de ce livre, de nouveaux documents, des témoignages inédits, viennent enrichir la saga de ce gangster, suspecté des plus gros braquages de fourgons blindés et paradoxalement jamais condamné pour ces faits. Antonio FERRARA, le roi de la belle apporte des révélations sur le meurtre du parrain  » Francis le Belge « , sur les règlements de compte qui endeuillent la Corse et sur les motivations réelles de ceux qui ont voulu abattre son ancien conseil, Karim ACHOUI, l’avocat du milieu, aujourd’hui radié du Barreau.

 

Une plongée inédite dans le banditisme français d’aujourd’hui (ÔǪ). Les policiers les plus avertis vont sûrement en faire un livre de chevet.

Le Monde

Un polar du réel absolument passionnant.

Europe 1 

Une enquête au cordeau et une écriture alerte.

Libération

Un livre truffé d’anecdotes estampillées grand banditisme. Le tout raconté avec une précision chirurgicale.

Le Parisien 

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« ROBIN DES LOIS » n’a pas pour vocation de rendre-compte des procès en cours, ni de s’ériger en juge ou en avocat

Nous signalons toutefois un lien pour ceux de nos visiteurs qui désirent mieux comprendre le procès qui s’ouvre aujourd’hui, et revoir les extraordinaires images de l’évasion de FRESNES, le 12 mars 2003 (cliquer ici).

à lire également la présentation du procès qui s’ouvre aujourd’hui à PARIS (cliquer ici)

et le compte-rendu de la première journée du procès, par Guillaume BIET ( EUROPE 1) (cliquer ici)

CONCLUSION Antonio FERRARA a, finalement, été acquitté pour le braquage du bureau de Poste. Son horizon pénitentiaire s’éclaircit, par conséquent avec les possibles confusions de peines que pourront demander ses avocats…. (cliquer ici)

 Publié par à 21 h 27 min
Mar 092012
  

JOURNAL DE TAULE

Christophe de la CONDAMINE

Né en 1963, Christophe de la CONDAMINE se considère comme un bambin bientôt quinquagénaire. Autodidacte, il a exercé un peu tous les métiers. D’abord militaire, il a changé de voie sitôt conscient de très bien marcher au pas. Commercial, cadre, chef d’entreprise, artiste, l’adrénaline devint sa drogue. Cela durait, cela devait s’achever. C’est aujourd’hui sans regret qu’il se consacre à l’écriture, aux travaux de la terre et à l’associatif, entre deux cours à l’université.

 

 

Les portes se referment sur l’auteur pour quatre années.
Primo délinquant réduit à un numéro d’écrou, il lui faudra vivre la surpopulation, la crasse, les violences, l’infantilisation, l’arbitraire. Ne pas se laisser broyer. Ni broyer, ni détruire, malgré la cascade d’évènements inimaginables au néophyte, et pourtant orchestrés par le service public qu’est l’administration pénitentiaire.
Jamais il n’est question de misérabilisme, il faut survivre dans ce non-monde si proche et si éloigné à la fois.
Les mois passent, les faits sont relatés sur le vif, y compris lors du procès d’Assises traitant du plus gros braquage réalisé en Aquitaine au cours des vingt dernières années.
Ce texte, d’une vérité criante, se lit comme un roman. Non dénué d’humour, il rapporte aussi l’amour d’un fils, d’un père, d’un homme, placé dans ce contexte dévastateur.

ISBN : 978-2-296-55789-5 ÔÇó 252 pages

 

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 Publié par à 21 h 21 min
Mar 012012
  

 

Franck JOHANNES

 

Un homme,une femme,deux petites filles. Massacrés. Un bébé retrouvé indemne. Une maison pleine de sang.

Qui a fait cela ? Mystère…..

Un roman policier palpitant – sauf qu’il s’agit d’un crime réel. Un drame déchirant pour lequel un homme, le frère d’une des victimes a été condamné à perpétuité. Condamné uniquement sur les témoignages – modifiés et enrichis à chaque nouvel interrogatoire – de sa femme et de leur fille aînée.

Un mobile inconsistant. Pas de preuves. Aucune trace de sa présence sur les lieux du crime. Des aveux partiels au bout de 46 heures de garde à vue.

Coupable ? Innocent ?

Une requête en révision rejetée par la Cour.

Et vous, qu’en pensez-vous ?

Brillant journaliste au « Monde », Franck JOHANN├êS reprend ici toutes les pièces de ce qui ressemble un tout petit peu à une erreur judiciaire.

Un travail remarquable. Un livre exceptionnel. A ne pas manquer.

D.E

Ce livre exceptionnel est très mal diffusé par HACHETTE, distributeur de CALMANN-LEVY. On ne le trouve pas, en particulier, dans les Maisons de la Presse ni … dans les Relais H que nous avons pu « visiter ». Il vous suffit de le commander chez votre marchand de journaux – libraire habituel…

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le livre vu par :

Roland AGRET, qui avec Nicolas POINCARÉ , fut le premier à faire douter la Justice ( cliquer ici )

LMtvSARTHE ( cliquer ici pour regarder la vidéo)

Christine CORRE pour OUEST-FRANCE ( cliquer ici )

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On rappellera l’excellent livre de Roland AGRET, sur le même sujet, paru il y a quelques mois, chez Anne CARRIERE

 Publié par à 21 h 42 min
Nov 192011
  

C’est le titre d’un très intéressant dialogue qui vient de paraître chez FLAMMARION. « La prison doit changer, la prison va changer » avait affirmé Nicolas SARKOZY en 2007 en réaction à l’indignation citoyenne et médiatique déclenchée par l’état désastreux des prisons en FRANCE. Ces propos prometteurs ont été suivis par la création d’un Contrôleur Général des Prisons ( Contrôleur Général des Lieux de Privation de Liberté, qui englobe, aussi, les locaux de garde à vue ou les Centres de Rétention, par exemple) et le vote d’une loi pénitentiaire en 2009. Pourant, force est de constater que les conditions de détention restent toujours aussi archaïques. Comment a-t-on pu laisser s’installer une telle inertie ? Pourquoi cet immobilisme ?

Ce sont les questions que se posent Véronique VASSEUR, ancien médecin-chef de la prison de la Santé, et Gabriel MOUESCA, qui a passé dix-sept ans dans les geôles de la République. Ils reviennent, dans un dialogue vif et étayé, sur le refus de transparence d’une administration pénitentiaire toute-puissante et l’ambiguïté de l’ensemble de la classe politique face à un enjeu sociétal majeur. De 2000 à 2010, leur conversation-vérité retrace les étapes de ce renoncement consternant. Ce regard croisé et concret – ils racontent la vie au quotidien, le mitard, l’hygiène, la promiscuité, les suicides… – rappelle la nécessité de construire une politique pénale enfin digne du pays qui se prétend patrie des Droits de l’Homme. « ROBIN DES LOIS » est, bien évidemment, partie prenante de ce combat.

 Publié par à 23 h 49 min
Mar 022011
  

A ROBIN DES LOIS, nous n’employons jamais le mot « maton ». Nous estimons, en effet, que surveillants et détenus se trouvent dans la même « galère », dans un « système » totalement aberrant. Le respect des personnels par les personnes détenues entraînera – selon nous – à la longue, le respect des surveillants pour les personnes détenues, leurs droits et leurs souffrances.

Mais c’est le titre d’un excellent-livre publié ce mercredi par les Éditions FAYARD, sous la plume d’Arthur FRAYER, un jeune journaliste de OUEST-FRANCE « infiltré ». Après avoir passé le concours, en 2008, il est devenu « maton » pour les besoins de son enquête…Il vit aujourd’hui au MOZAMBIQUE.

Arthur FRAYER

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Que savons nous vraiment de la prison ? Uniquement ce que veulent bien nous en dire des détenus, des associations (!) ou des membres de l’administration pénitentiaire. Partant de cette idée, Arthur FRAYER a voulu aller plus loin. Décidé à voir par lui-même ce qui se passe dans ce monde clos, ce jeune journaliste a mené l’enquête de l’intérieur : il a passé le concours de gardien de prison et est devenu, l’espace de quelques mois, un « maton ».Comme Florence AUBENAS dans Le Quai de Ouistreham, il s’est « infiltré » pour rendre compte d’un monde toujours méconnu.

En stage à FLEURY-MEROGIS, puis en poste à ORLÉANS, il raconte ses mois passés en détention. Il s’attendait à être confronté à la violence, à l’injustice, mais pas, comme l’avait pourtant prévenu un de ses instructeurs, à « se prendre de la misère plein la gueule ». On découvre avec lui, en partageant son inquiétude, son étonnement et souvent sa colère, la réalité des maisons d’arrêt surpeuplées, les humiliations quotidiennes – pour les détenus comme pour les matons –, le désespoir et la folie, la roublardise de tous, le poids de l’enfermement.

Au fil des jours, toutes les certitudes du journaliste vacillent : comment rester juste, comment œuvrer à la réinsertion quand on doit exercer un métier épuisant dans des conditions si difficiles ? Finalement, quand Arthur FRAYER décide de jeter le gant, on mesure combien il est difficile de ne pas vaciller soi-même dans un tel milieu. Cette expérience hors du commun donne aujourd’hui un récit bouleversant et d’une force rare. Il ne peut que servir la cause qui est la nôtre : humaniser la prison, et la transformer radicalement dans les 10 ans qui viennent !

à lire :

un article de la RÉPUBLIQUE du CENTRE sur Arthur FRAYER, originaire de SANDILLON (LOIRET)

Arthur FRAYER, invité du GRAND JOURNAL (voir la vidéo, à 18 minutes)

émission de l’ATELIER 33 (École de Journalisme de BORDEAUX) sur la prison : écouter


 Publié par à 0 h 10 min
Nov 142010
  

Le remarquable documentaire d’ARTE TV sur la prison à l’américaine avait été diffusé il y a quelques mois. François KORBER avait été invité à donner le point de vue de ROBIN DES LOIS sur l’industrie carcérale et les prisons cotées en Bourse, qui se développent en FRANCE depuis 1986. En coûtant très cher au contribuable.

Aujourd’hui paraît le livre de David DUFRESNE tiré du documentaire. Nous ne l’avons pas encore reçu, mais la journaliste de OUEST-FRANCE nous donne fortement envie de le lire !

 Publié par à 14 h 33 min
Nov 062010
  

Les geôles du MOYEN-AGE n’ont rien en commun avec nos prisons actuelles.

Au XIIIe siècle, elles se résument à une « mesure de sûreté », une retenue préventive pour les hommes en attente de jugement, une peine de substitution pour les femmes, enfants et vieillards. Décrivant les marges d’une société, cet ouvrage s’intéresse aux différentes formes de la réclusion sous l’Ancien Régime : de la répression exercée par l’Inquisition aux galères du XVe siècle et aux bagnes des grands ports maritimes – TOULON, ROCHEFORT, BREST – qui se perpétuent jusqu’au milieu du XIXe siècle malgré la fin partielle de l’arbitraire au XVIIIe siècle.

Cependant, avec les Lumières, la durée des sentences est désormais respectée et les règles de fonctionnement de la détention paraissent mieux définies. Á l’heure o├╣ le mot  » sécurité  » couvre les lèvres de tout homme politique, il peut paraître opportun de saisir comment la FRANCE a cherché à répondre aux actes de ses marginaux (…) » « (…) Il faut attendre la deuxième moitié du XVIIIe siècle pour que la doctrine s’intéresse vraiment à la correction des coupables et, par voie de conséquence, à la prison. Ce n’est que dans les années 1775 que les parlements, en FRANCE, commencent à prononcer des condamnations à l’emprisonnement, alors qu’en EUROPE des prisons modernes se construisent depuis le début du siècle (à ROME, à TURIN, à MILAN, à VENISE, à GAND). Le travail y apparaît dès lors comme le moyen absolu d’amender les détenus, pour leur propre avantage et celui de l’état. »

Si nous présentons aujourd’hui ce livre de Nicole CASTAN et André ZYSBERG (PRIVAT, octobre 2002), c’est grâce à une superbe découverte : le blog de Philippe POISSON . Sur ce site, créé le 11 décembre 2008, on trouve près de 4 000 articles concernant l’Histoire de la Police, de la Gendarmerie, des Galères, des Bagnes maritimes et coloniaux, des Prisons, des colonies correctionnelles, des maisons de correction, des Hospices, des Hôpitaux ÔǪ en passant par de nombreux articles consacrés à l’histoire du vêtement, à l’histoire de la vie quotidienne, des portraits de femmes et d’hommes qui ont traversé  » l’Histoire  » et  » la petite Histoire  » . A signaler quelques articles à découvrir sur des ouvrages passionnants :

Une iconographie de la répression judiciaire

Histoire de la répression des opposants politiques (1792-1848)

Les enfermés de CHERBOURG : Chouans, babouvistes et communards dans les geôles cherbourgeoises

Le Bailli de FORBIN, lieutenant-général des galères (au XVIIème siècle) etc..

On ne peut bien analyser le « présent » et changer le « futur » qu’en ayant une connaissance approfondie du passé, des modes de répression, et de leur humanisation (très) progressive.

 Publié par à 21 h 49 min
Août 182010
  

Faire progresser les libertés : tel est le principe d’action publique de Robert BADINTER depuis que, jeune trentenaire, il a publié ses premières tribunes judiciaires dans « L’EXPRESS ». Sans suivre la ligne chronologique des biographies classiques ni le découpage thématique propre aux biographies intellectuelles, ce livre de Paul CASSIA – Professeur de Droit Public à l’Université PANTHEON-SORBONNE -, retrace le parcours hors du commun d’un juriste à travers tous les métiers du droit qu’il a exercés : avocat, professeur des universités, garde des Sceaux, président du Conseil Constitutionnel, président d’instances arbitrales internationales, sénateur.

Certains des combats de Robert BADINTER – au premier rang desquels l’abolition de la peine de mort ou l’humanisation des prisons – sont désormais célèbres; d’autres moins médiatisés – par exemple, la création de la Cour européenne de concilation et d’arbitrage. Cet ouvrage les restitue à travers archives et témoignages d’une manière qui se veut à la fois accessible et scientifiquement rigoureuse. L’itinéraire du jeune avocat inconnu devenu sénateur des HAUTS-DE-SEINE, est éclairé par le contexte politique de la fin de la IVème République et de la Vème République, o├╣ l’on voit en particulier comment se met en place un cercle de fidèles autour de François MITTERRAND, qui conduira à la « grande alternance » de 1981.

Des palais de justice au Sénat, à travers un demi-siècle d’engagements , d’espoirs déçus et de réalisations, on retrouve dans le parcours de ce juriste entré en politique le même fil directeur : la lutte pour une Justice humaniste et respectueuse de l’État de droit.

En ce qui concerne plus particulièrement les prisons et la justice pénale, il faut lire les 30 ou 40 pages relatant son action pour constater à quel point, 25 ans après, les choses ont encore peu évolué. Ou tout au moins très lentement. Tous les « militants » de la cause carcérale y trouveront la certitude que leur combat est le bon, plus nécessaire que jamais.

Quant aux libertés publiques – dangereusement menacées par l’histrion qui s’agite depuis 2002 au plus haut sommet de l’État – il est « sain » de lire ce livre pour y trouver des principes d’action dans ces temps « difficiles » pour tous les amoureux de la FRANCE Républicaine et fraternelle.

 Publié par à 23 h 45 min
Juin 252010
  

Il y a dix ans, Loïc WACQUANT publiait « Les Prisons de la Misère ».

Dix ans après, il livre une très intéressante analyse de la tornade sécuritaire mondiale. Au-delà du langage parfois « difficile » du sociologue, ces analyses méritent d’être découvertes pour comprendre comment fonctionne, aujourd’hui « l’État Pénal », notamment en FRANCE.

Outre « Les Prisons de la Misère » (Éditions Raison d’Agir, 1999) on peut également consulter ses autres publications.

Conférence-débat organisée à PARIS le jeudi 10 juin 2010 avec Loïc WACQUANT, Gilles CHANTRAINE, Laurent BONELLI et Delphine SERRE sur le thème : « les prisons de la misère : dix ans après »

Juin 202010
  

sexualité et prison

Il existe, finalement, peu de livres spécifiquement consacrés à la sexualité et à l’affectivité en prison…

Alain MONNEREAU (LA CASTRATION PÉNITENTIAIRE)…. Jacques LESAGE de LA HAYE (LA GUILLOTINE DU SEXE), ont tenté de faire comprendre les effets de la privation de toute vie sexuelle et affective sur une personne détenue. Plus récent, le livre d’Arnaud GAILLARD (Max MILO, 2009), « SEXUALITE et PRISON, Désert affectif et désirs sous contrainte », apporte un éclairage très complet sur certaines réalités, qui contribuent à la destruction de l’homme emprisonné…