Nov 112011
  

François KORBER, délégué général de « ROBIN DES LOIS » , est invité, ce samedi soir , 12 novembre 2011, à débattre dans « JUSTICE HEBDO » (PLAN├êTE JUSTICE) avec Serge PORTELLI, magistrat, et vice-Président du T.G.I. de PARIS sur « les Peines non exécutées ». « En face », le député Jean-Paul GARRAUD ( U.M.P., Droite Populaire), et Xavier BEBIN, délégué général de l’Institut pour la Justice qui – rappelons – le – n’est pas un « Institut » à caractère scientifique, mais une banale association loi de 1901.

Le débat – enregistré dans les conditions du direct – est diffusé à 19 heures 15. Il sera rediffusé le dimanche 13 novembre à 11 heures 59. Puis le mercredi 16 novembre à 1 heure 47.

Le nombre des peines non exécutées a, souvent, donné lieu aux pires surenchères. Il tourne autour de 80 000 – et non pas de 100 000, comme ont pu récemment le lire les lecteurs du FIGARO – ce qui est, de toute manière, excessif. Justice des riches, Justice des pauvres. Car, pour des infractions identiques, le paumé, SDF et déraciné, va se retrouver directement en prison et subir, par exemple, les 6 mois fermes infligés. Même chose pour celui qui – faute de garanties de représentation – va se retrouver en détention provisoire et, condamné à 6 mois fermes, exécutera sa peine. Le chanceux ? Celui qui dispose d’un domicile , d’un travail et / ou d’un bon avocat : il va rester libre et, avec un peu de chance, n’exécutera jamais les 6 mois auxquels il sera condamné. Cette situation immorale et inique prouve, cependant, par l’absurde, que ces 80 000 peines de prison n’étaient pas nécessairement indispensables et que d’autres peines, alternatives à la prison, auraient pu être prononcées. Sur ces 80 000 condamnés, en effet, très peu vont commettre une nouvelle infraction et tout faire pour se faire oublier. Pourquoi ? Parce qu’ils savent très bien que – en cas de nouvelle infraction – on leur présentera l’ « addition » et la peine qui traînait au fond d’un tiroir ou d’un ordinateur…

Il s’agit, par ailleurs, de « petites peines ». Contrairement à ce que voudraient laisser croire – de façon, certes, subliminale – certains « Instituts » ou – même – le Président de la République , il n’y a pas 80 000 assassins qui se promènent, libres, dans les rues ! Heureusement, d’ailleurs. Quant aux responsables, ils sont au pouvoir depuis 10 ans…. Avec tous les pouvoirs. Y compris celui de ne pas faire exécuter sa peine à un « ami », l’ ex-Préfet Jean-Charles MARCHIANI, grâcié au milieu d’une trentaine de « détenus méritants » (sic) en décembre 2008… En échange de son silence sur d’inavouables secrets.

Au-delà de ce débat, deux documents inattaquables permettent d’avoir une idée précise – et sérieuse – de ce dossier :

– le rapport de Jean-Luc WARSMANN (député U.M.P.) (avril 2003) ( cliquer ici )

– le rapport 2009 de l’Inspection Générale des Services Judiciaires ( cliquer ici )

Tout le reste n’est que démagogie et propagande .

 Publié par à 22 h 58 min
Mar 132011
  

Quelle que soit la force de ses convictions, il faut – toujours – bien connaître les arguments de ses adversaires pour mieux les combattre ou s’en défendre. Chacun connaît – ou croit connaître – l’idéologie du national-sarkozysme – à travers quelques « coups » médiatiques qui ne trompent plus personne, et certainement pas les électeurs potentiels de l’extrême-droite qui ont toujours préféré « l’original à la copie ». La récente et honteuse exploitation de la terrible affaire de PORNIC par le Président de la République a réussi à faire descendre la quasi-totalité du monde judiciaire dans la rue, à l’exception de quelques avocats et magistrats d’extrême droite.

Il faut, cependant, lire et connaître les arguments préparés et développés par l’U.M.P. pour 2012 (« Grands Débats pour le Projet 2012 »). Le titre : « La sanction, première des préventions : comment s’assurer qu’elle est appliquée » ?

l’éditorial de Jean-François COPÉ en date du 11 mars 2011 (cliquer ici)

Nous vous laissons le soin de le découvrir. Nous publierons ultérieurement un « commentaire » de ce fatras de contre-vérités et d’affirmations démagogiques. A relever tout de suite, cependant : Jean-François COPÉ évoque, cette fois, 80 000 peines de prison non exécutées… Nul ne sait d’o├╣ sort ce chiffre… Très curieusement, « LE FIGARO » parlait, il y a peu, sans non plus citer ses sources, de « 100 000 peines de prison non exécutées ». Et Nicolas SARKOZY, « Face aux Français », protestait contre « les 30 000 peines de prison non exécutées« .

D’o├╣ sortent ces chiffres ? Peu importe … On n’en est pas à quelques dizaines de milliers près dans la propagande et le mensonge grossiers !

application des peines : les 14 propositions de l’U.M.P. (cliquer ici)

Nous vous laissons, là aussi, le soin de découvrir ces effarantes propositions et, notamment, augmentation de … 20 000 places de prison entre 2012 et 2017 . Mais qui va payer ces nouvelles prisons ? Pas un mot, d’autre part, sur les moyens dévolus à la prévention et à l’aide à la réinsertion ! Nous reviendrons en détail, dans un article ultérieur, sur les arguments qu’il convient d’opposer, point par point, à cet effrayant « catalogue ». En attendant, relisez LA CHARTE DE ROBIN DES LOIS qui, en trois pages, propose un véritable projet de prévention de la délinquance, d’humanisation des prisons, et de lutte contre la récidive (télécharger ici)

Enfin, Éric CIOTTI (cliquer ici), l’un des « penseurs » sécuritaires de l’U.M.P. enfonce le clou dans LE FIGARO.fr au sujet des propositions adoptées par l’U.M.P. le mardi 8 mars dernier.

Cela s’intitule :  « Éric CIOTTI veut plus de résultats sur la sécurité » (cliquer ici), lequel insiste sur la mesure-phare de ce « programme » : aboutir à la création de 20 000 places de prison. Vous avez aimé les 100 000 gardes à vue de Nicolas SARKOZY subies en 2009 pour un « oui » ou pour un « non » ? Vous aimerez sans doute quelques séjours derrière les barreaux de MM. SARKOZY – CIOTTI – BUISSON et consorts si, par malheur, ce programme « dément » était mis à exécution. On vous aura prévenus !

Rappelons brièvement que les thèses d’Éric CIOTTI sortent tout droit du « laboratoire d’idées » constitué par l’Institut pour la Justice, le plus redoutable et le plus terrifiant adversaire de tous les humanistes. Nous vous avons déjà « présenté » ce pseudo « Institut » richissime et très acti  f (cliquer ici). Nous y reviendrons, là encore.

« En face », la Gauche est, pour l’instant, tristement inaudible. La récente prise de position du PARTI DE GAUCHE Midi-Pyrénées va, certes, dans le bon sens mais se borne à rappeler quelques évidences, pour la plupart déjà inscrites dans la loi pénitentiaire…

Notons cependant la vive réaction de Pascale GÉRARD, élue P.S. de MENTON, qui dénonce avec intelligence les propositions d’Éric CIOTTI : « Alors que depuis 2007, cette majorité a supprimé 40 000 postes d’enseignants et s’apprête à en supprimer à nouveau 16 000 à la rentrée 2011, M. CIOTTI a proposé l’ouverture de 20 000 places dansÔǪ les prisons ! Une fois encore, les priorités de l’U.M.P. sont claires : aller directement en prison sans passer par la case école ? C’est plus qu’inquiétant pour tous nos jeunes et leurs enseignants dont les conditions de travail ne font que se dégrader ».

A lire avec attention, cependant, une remarquable analyse de ce dangereux « programme » par Marie PIQUEMAL (« DÉCRYPTAGE ») sur LIBÉRATION.fr (cliquer ici) . Pratiquement tout est dit pour décortiquer point par point un « programme » aberrant.

la sanction, première des préventions : Comment s’assurer qu’elle est appliquée ? (télécharger ici)

la sanction, première des préventions : les propositions de l’U.M.P. (télécharger ici)

 Publié par à 0 h 34 min
Déc 162010
  
Bruno BESCHIZZA

Bruno BESCHIZZA

Ces hommes sont dangereux : leurs idées aussi…

Christian de BONGAIN, alias Xavier RAUFER

 

Il y a les « aboyeurs » sécuritaires bien connus : LEFEBVRE, LUCA, CIOTTI, MARIANI, ESTROSI et, bien sûr, leur « boss » , Nicolas SARKOZY. Nous appartenons à un courant de pensée qui veut imaginer d’autres façons de concevoir la prévention, la détention et la réinsertion. Le Droit à la Sécurité constitue, bien entendu, l’un des Droits de l’Homme. Mais pas « n’importe comment » , en enfermant dans des prisons cotées en Bourse, et sans aucun souci de l’être humain qui – un jour – va retrouver la Liberté.

Ces aboyeurs ne sont que la face émergée d’un adversaire plus vicieux, qui inspire, depuis des années, les thèses les plus réactionnaires, liberticides et, in fine, dangereuses pour la Société tout entière. En diffusant, souvent, de fausses informations , des chiffres truqués ou invérifiables, et des faits divers plus ou moins montés en épingle… Le principal :   l’ INSTITUT POUR LA JUSTICE.

Nous vous invitons à prendre connaissance de leurs thèses – avec de nombreuses pincettes ! – car il faut savoir précisément « qui? » fait « quoi? »

L’un des militants de cette cause est le très peu connu Bruno BESCHIZZA, conseiller régional, secrétaire général du syndicat de police Synergie-Officiers, nommé sous préfet hors cadre dans des conditions très contestables par un décret du Président de la République en avril 2010. Il ne s’agit pas d’attaques ad hominem : nous n’en pratiquons pas. Il s’agit de combattre les idées que portent certains, sans l’avouer… Et de les démasquer.

On lira, à cet égard, un blog très intéressant mais totalement anonyme : JUSTICE & SÉCURITÉ. Aucune « signature » …. Qui se cache derrière ? L’ INSTITUT POUR LA JUSTICE … Avec : une citation lapidaire et invérifiable de … Bruno BESCHIZZA. Et un lien vers les crachats de l’INSTITUT POUR LA JUSTICE, comme par hasard… Vous devez connaître ces textes et ces thèmes pour mieux les réfuter car ils s’instillent , peu à peu, dans toute la Société française depuis plus de dix ans. Merci de nous faire part de vos réactions et des informations que vous pouvez recueillir sur les courageux anonymes qui diffusent cette « littérature ». Le général Philippe SCHMITT est le père de la malheureuse Anne-Lorraine SCHMITT, le seul à « signer ». Nous respectons, bien évidemment, l’immense douleur de cet homme et celle de toute sa famille.  Mais il se trompe de combat : il aurait, à l’évidence, fallu soigner l’assassin de sa fille, après sa première grave infraction , pendant sa détention, il y a plus de dix ans.  Mais qui s’en est soucié ? Qui en a donné les moyens à l’Institution ? Personne.. La « machine infernale », dès lors, continue, tous les jours, à fabriquer de la mort, de la récidive, et des victimes.

à lire absolument : les cadres de l’Institut pour la Justice

l’un des idéologues de l’I.P.J., bien connu sous le nom de Xavier RAUFER, criminologue médiatique, régulièrement invité par quelques journalistes-gogos pour parler de tout et de rien, se nomme en réalité Christian de BONGAIN. Il fut un très actif militant d’extrême-droite : OCCIDENT puis ORDRE NOUVEAU. Une « erreur de jeunesse » ? Certainement pas puisqu’il collabora à l’ INSTITUT D’ HISTOIRE SOCIALE ( tiens ! un autre Institut , histoire de « faire sérieux ») . Cet INSTITUT était animé par Georges ALBERTINI, un grand humaniste, lui aussi, puisqu’il fut un collabo zélé, Secrétaire Général du RNP de Marcel DEAT. Le fonds de commerce de « Xavier RAUFER » : l’insécurité… Exactement le même que celui de l’INSTITUT POUR LA JUSTICE. Vous avez dit : bizarre ?

 Publié par à 23 h 51 min