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C’est un très bel article que « LIBÉRATION » consacre, ce mercredi 1er août 2012, aux combats de François KORBER et de l’association ROBIN DES LOIS depuis 3 ans. Sous la plume du percutant Mathieu PALAIN. Avec une photo originale signée de Yann RABANIER. Après 3 années d’intense activité – souvent obscure – comment ne pas admettre que cette « reconnaissance » nous touche et nous oblige pour le futur : tous ceux qui se battent pour changer les choses dans l’Univers carcéral savent, en effet, que la tâche est ingrate, et que « les prisons, cela n’intéresse pas grand monde ». Jusqu’au jour o├╣ l’on vient, pour la première fois, visiter, au parloir, son fils, son père ou son compagnon. Ou sa copine : n’oublions pas, en effet, qu’il y avait, au 1er juillet 2012, 2 840 femmes écrouées (dont 537 non hébergées) sur 67 373 personnes écrouées détenues ( source : les chiffres -clefs de l’Administration Pénitentiaire). La question carcérale et celle des peines alternatives doivent, pourtant, devenir « un grand problème de Société ». Pour arrêter le gâchis social, humain, et économique.
Un « PORTRAIT » en forme de bilan, avant d’attaquer de nouveaux projets en septembre 2012… Vous pouvez lire l’article sur le site de LIBÉRATION (cliquer ici), avec des renvois vers d’autres articles, ou télécharger le PDF (cliquer ici) (dernière page du numéro de LIBE).
une simple précision : François KORBER ne s’est jamais « autoproclamé « ROBIN DES LOIS ». Dans les prisons, on connaît peu les noms. On connaît les prénoms, et les surnoms » Va voir le Corse, il va t’arranger ça« . Pour François KORBER, c’était » Va voir l’avocat » ou « Va voir Robin des Lois, il va t’arranger cela. » Lorsqu’il a fallu choisir un nom pour l’association, notre bien aimé co-fondateur et Vice-président a eu l’idée de baptiser ainsi l’association . Plutôt que « Association de défense des personnes détenues« , par exemple. C’est nettement plus « sympa » et conserve bien le côté » un peu provocateur qui constitue notre marque de fabrique, pour « faire avancer les débats ».