Oct 112016
  

En exclusivité nationale , l’association « ROBIN DES LOIS » vous fait écouter l’Hymne de la Pénitentiaire ici !

Afficher l'image d'origine

nous contacter : contact@robindeslois.org

L’association « ROBIN DES LOIS » – par les combats qu’elle mène depuis des années pour le respect des Droits de l’Homme dans « nos » prisons -, est peu suspecte de complaisance vis-à-vis de l’Institution. Mais nous avons toujours dit et pensé que le sort des personnes détenues est totalement lié à celui des personnels de surveillance (surveillants, Directeurs , personnels de santé, C.P.I.P. etc.) . Il y a – comme partout – des brebis galeuses et, très souvent, un état de non-droit derrière les murs . Mais il y a aussi, fort heureusement, des hommes et des femmes qui accomplissent leurs missions – souvent ingrates- de façon humaine. « Le Canard Enchaîné » de ce mercredi 12 octobre 2016 publie un article « à sa manière », un peu caustique, sur les paroles de cet Hymne … (voir cliché ci-dessous). « ROBIN DES LOIS » laisse ses visiteurs et sympathisants se faire leur opinion sur ce texte (télécharger ici). Nous estimons, quant à nous, qu’ il est plutôt sain que de futurs surveillants se forment en exaltant le mot « Justice » qui prévaudra un jour, nous l’ espérons, sur un esprit de corps souvent trop étroit.

Histoire

Nul ne sait si cet Hymne passera à la postérité … L’histoire en est originale dans la mesure o├╣ il ne s’agit pas d’une « commande ». Pour la première fois cette année, les élèves de l’Ecole Nationale d’Administration Pénitentiaire (E.N.A.P.), à AGEN, défilaient sur les Champs-Elysées pour le 14 juillet. Avec, à leur tête, la Directrice de l’E.N.A.P., Sophie BLEUET. En s’entraînant à SATORY pour le défilé, avec d’autres élèves de grandes écoles, un élève-surveillant, Adrien Catherine, a constaté que toutes avaient « un chant de marche ». Mais pas l’E.N.A.P. …
C’est ainsi que ce jeune homme a écrit son texte. Pour la musique, il fallait un air entraînant . C’est celui de « La Strasbourgeoise » , souvent appelée « L’enfant de STRASBOURG » . Un texte écrit lors de la guerre contre la Prusse en 1870 – 1871 , à (re) découvrir . « L’ Enapienne » a été chantée en public devant Manuel VALLS et Jean-Jacques URVOAS lors de leur visite à l’E.N.A.P de ce jeudi 6 octobre 2016.

Précisons que nos ministres ont également eu droit à un extraordinaire haka présenté par 150 surveillants d’origine Polynésienne. « Même pas peur ! » . A ne manquer sous aucun prétexte !

D’autres vidéos du haka « face à  » Manuel VALLS et Jean-Jacques URVOAS ...

http://www.sudouest.fr/2016/10/06/ce-qu-il-faut-retenir-de-la-visite-de-manuel-valls-dans-le-lot-et-garonne-2525897-3603.php

http://www.dailymotion.com/video/x4wbji7_a-agen-manuel-valls-assiste-a-un-haka-a-l-enap_news

http://www.sudouest.fr/2016/10/06/ce-qu-il-faut-retenir-de-la-visite-de-manuel-valls-dans-le-lot-et-garonne-2525897-3603.php

Qu’est-ce que le haka ?

http://www.telestar.fr/2015/photos/haka-que-veulent-dire-les-paroles-du-ka-mate-chante-par-les-all-blacks-photo-173902

http://dailygeekshow.com/haka-culture-rugby/

http://www.telestar.fr/2015/photos/haka-que-veulent-dire-les-paroles-du-ka-mate-chante-par-les-all-blacks-photo-173902

img_76641

 Publié par à 21 h 14 min

  1 commentaire à “L’ ENAPIENNE , chant de l’Administration Pénitentiaire avec la vidéo (paroles et musique)”

  1. Il y a erreur sur l’auteur de la chanson l’enapienne !
    L’initiative viens d’une élève surveillante. Elle a été écrite avec cette personne plus deux élèves directeur. Vous pouvez vérifier dans le musée de l’école de l’administration pénitentiaire.

 Laisser un commentaire

 

Vous pouvez utiliser ces tags et attributs HTML&nsbp;: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>

(required)

(required)

Août 122015
  

ct_opt(Photo Guillaume Paumier)

Nous venons d’apprendre que La Ministre de la Justice vient de refuser la demande de transfert de Younesse Bambara. La notification se contente de reprendre les arguments de l’Administration Pénitentiaire.

Le Conseil d’Etat avait ordonné que l’instruction de la demande de M. Bambara soit reprise et menée à bien puisque les refus qui lui avaient été opposés ne respectaient pas la procédure régulière pour un détenu particulièrement signalé qui impose que la Ministre prenne elle-même la décision.

La décision de refus qui a été notifiée ce matin à M. Bambara me paraît inhumaine et choquante.

Inhumaine, car M. Bambara, depuis qu’il a porté plainte pour des sévices qu’il aurait subi au Quartier Disciplinaire de Fleury-Mérogis, subit les intimidations et les mesures de rétorsion des surveillants qui ne supportent pas que l’un des leurs soit mis en cause. Cet homme, par ailleurs en très mauvais état de santé physique et morale, ne demandait pas une faveur mais seulement de poursuivre sa détention dans des conditions normales.

Choquante, parce que la décision prise est aux antipodes des déclarations enflammées et poétiques de la Ministre de la Justice sur les Droits de l’Homme et les grands principes. Comment expliquer une telle décision ? Sans doute principalement dans le désir de la Ministre de ne pas déplaire à une Administration pénitentiaire qu’elle ne maîtrise pas.

Car là est probablement le vrai problème. Le Ministère de la Justice n’est pas le seul o├╣ le Ministre est autant le chef de son administration que sa marionnette. Le drame, c’est que les conséquences humaines sont ici considérables.

On me fait d’ailleurs remarquer que la Ministre n’a sans doute pas pris personnellement la décision en cause. J’en convient mais un Ministre est responsable des décisions prises en son nom.

Avec l’avocat de Younesse Bambara, Olivier Arnod, nous allons étudier les suites à donner à cette décision qui n’honore par la Garde des Sceaux. Je souhaitais d’abord vous en informer et assurer Younesse et sa famille que nous restons à leurs côtés.

Sylvain Renard

 Laisser un commentaire

 

Vous pouvez utiliser ces tags et attributs HTML&nsbp;: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>

(required)

(required)

Juil 302015
  

cetat

Ceux qui lisent habituellement notre blog connaissent la lutte déjà longue que notre association mène pour obtenir que justice soit rendue à M. Bambara qui a porté plainte pour des violences au quartier disciplinaire de la prison de Fleury-Mérogis. Ces dernières semaines, notre combat s’est concentré sur le transfert de M. Bambara dans un autre établissement. Comment pouvait-on laisser un détenu au contact de ceux contre qui il avait eu le courage de porter plainte ?

 

Après beaucoup de démarches de Me Arnod, l’avocat de M. Bambara et de notre association, nous en étions venus la semaine dernière à tenter un Référé-Liberté devant le Tribunal Administratif de Versailles. Le Tribunal s’était déclaré compétent, ce qui était une première victoire, mais il avait rejeté la demande de transfert.

M. Bambara a décidé de faire appel de la décision du Tribunal Administratif devant le Conseil d’Etat et nous avons décidé de l’accompagner dans cette démarche.

L’audience a eu lieu hier et j’ai dit en sortant que nous n’avions à regretter. Sont intervenus dans les débats : Maître Loïc Poupot, avocat au Conseil d’Etat qui était de permanence, qui a pris connaissance de ce dossier difficile avec un grand professionnalisme et qui a participé avec pugnacité aux débats, la compagne de Younesse, qui a su exprimer avec émotion la situation dramatique de son mari, François Korber qui avait eu l’idée du référé-Liberté et qui s’est consacré de toutes ses forces à cette affaire et votre serviteur. Nous avions face à nous quatre fonctionnaires du Ministère de la Justice.

L’ordonnance du juge des référés, Mattias Guyomar, vient de nous être communiquée. Elle constitue le meilleur résultat que nous pouvions espérer.

Certes, le juge n’ordonne pas le transfert de M. Bambara (la loi ne le permet pas) mais :

il annule l’ordonnance du juge des référés du Tribunal Administratif de Versailles que nous attaquions.

il enjoint, à la Directrice de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis d’adresser la demande de changement d’affectation de M. Bambara à la Direction interrégionale des Services Pénitentiaires de Paris. Il reconnait ainsi que l’administration n’a pas correctement instruit la demande de M. Bambara. L’instruction du référé a permis de clarifier la procédure qui doit être suivie pour traiter une demande d’un détenu DPS (détenu particulièrement signalé). La demande doit d’abord être transmise au Service Interrégional qui doit saisir pour avis l’autorité judiciaire puis transmettre le dossier à la Ministre de la Justice qui est la seule à pouvoir décider du transfert. C’est cette procédure qui n’a pas été correctement suivie et qui va maintenant être reprise à son début grâce à l’ordonnance du juge du Conseil d’Etat.

Il ordonne à l’Etat de verser à M. Bambara le somme de 1 200 Ôé¼.

Nous mettons en ligne l’ordonnance qui vient d’être rendue car elle intéressera sans doute de nombreux juristes et nous souhaitons qu’après ce cafouillage administratif sanctionné par le Juge; la Garde des Sceaux prenne la seule décision raisonnable qui lui reste : transférer Younesse Bambara !

Sylvain Renard

l’ordonnance rendue par le juge des référés du Conseil d’Etat

le texte du référé

notre communiqué

 Publié par à 23 h 02 min

 Laisser un commentaire

 

Vous pouvez utiliser ces tags et attributs HTML&nsbp;: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>

(required)

(required)

Juil 242015
  

arnod_opt

(Maître Arnod, avocat de Younesse Bambara à la sortie de l’audience de référé qui a eu lieu le 23 juillet)

J’ai assisté hier à l’audience du Tribunal Administratif de Versailles dans laquelle a été débattu le Référé-Liberté que M. Bambara avait déposé. Je rend compte brièvement ci-dessous de cette audience et de son résultat.

 
Robin des Lois avait déposé un mémoire en intervention volontaire, c’est à dire que nous étions venus soutenir l’action judiciaire de M. Bambara.

Nous avions à faire à forte partie puisque Le Ministère de la Justice était représenté par M. Trémolière. juriste à la Sous-Direction des affaires Juridiques Générales et du Contentieux, avec deux observateurs anonymes et Mme Sara Chefai, Chef de la Sécurité à Fleury-Mérogis.

Maitre Arnod est intervenu avec précision pour répondre au mémoire de l’avocat du Ministère qui nous avait été communiqué 10 minutes avant le début de l’audience (nous avons obtenu un quart d’heure pour en prendre connaissance). Au tribunal Administratif, la procédure est essentiellement écrite. Il ne s’agissait donc pas de présenter l’ensemble de nos arguments mais de répondre à ceux du Ministère ce que fit Maitre Arnod avec précision et pugnacité.

François Korber est ensuite intervenu au nom de Robin des Lois. S’il a soutenu différents arguments de droit évoqués par Maitre Arnod, il a surtout su évoquer la situation humaine particulièrement pénible de M. Bambara. Ayant connu la prison et les souffrances inutiles qu’on inflige trop souvent aux détenus, François était le mieux placé pour faire comprendre, au-delà des arguments juridiques, le sens humain de notre démarche.

Un échange eut ensuite lieu à l’initiative du Président du Tribunal, concentré et attentif tout au long de l’audience.

Il s’agissait essentiellement de savoir qui avait la compétence pour transférer M. Bambara. Pour le Ministère, même si la compétence est conjointe, c’était au magistrat de Pontoise dont dépend le détenu d’ordonner le transfert. Maitre Arnod montra pourtant que le juge avait dans ses réponses nettement montré qu’il ne s’opposait pas au transfert et que la décision finale incombait bien à l’Administration Pénitentiaire.

Nous avons appris ce matin que nos requêtes étaient rejetées. Je mesure la détresse de M. Bambara en cette circonstance et je l’assure, ainsi que sa famille, de la poursuite de nos efforts pour améliorer sa situation.

Je voudrais revenir sur notre démarche pour en montrer l’intérêt et pour montrer que nous n’avons essuyé ce matin qu’un échec partiel.

Une audace juridique

Faire un référé-liberté pour contester une décision de transfert (ou pour mieux dire de non-transfert) n’est pas une démarche habituelle.

L’idée est venue de François Korber qui cherche toujours à utiliser la Justice pour améliorer les droits et les conditions de vie des détenus.

L’idée étant émise, il fallait réaliser un texte de qualité qui se tienne devant le Tribunal Administratif. C’est alors un travail collectif qui s’est enclenché. La rédaction du texte définitif a été réalisé au cabinet de Maitre Arnod mais elle a été facilitée par les conseils éclairés de Nicolas Ferran, chargé des affaires juridiques à l’O.I.P, que je tiens ici à remercier au nom de notre association. François Korber a évidemment contribué à la rédaction finale de ce référé.

Une méthode confortée

Si la requête de M. Bambara a été rejeté, le juge des référés indique dans ses attendus :

Considérant qu’il résulte de l’instruction que le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Pontoise s’en est remis à deux reprises à l’administration pénitentiaire sur le fait de savoir si le transfert de M. Bambara était opportun et que c’est par plusieurs décisions de la directrice de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis [qu’elle] s’est opposée à la demande de transfert de M. Bambara vers une autre maison d’arrêt; qu’il y a, dès lors lieu, en l’état de l’instruction, d’estimer que l’intéressé attaque une décision à caractère administratif relevant de l’office du juge administratif;

ce qui signifie qu’il s’estime compétent, et qu’il aurait pu faire application de l’article L. 521-2 du code de justice administrative qui permet au juge des référés d’ordonner toutes mesures nécessaires pour faire cesser une atteinte à une liberté fondamentale causée par une personne morale de droit public.

Nous avons donc remporté une victoire contre l’Administration Pénitentiaire qui voulait se défausser sur l’autorité judiciaire : c’est bien elle qui persiste à refuser le transfert !

Ainsi, la voie que nous avons choisie était bonne mais nous avons échoué à démontrer la réalité de l’atteinte à une liberté fondamentale dont nous estimons que M. Bambara est victime.

Certes, M. Bambara n’a pas subi de nouvelles violences (heureusement) mais cela ne signifie pas qu’il n’y a pas d’atteinte à sa dignité. Les pressions psychologiques dont il se plaint, les brimades ou les fouilles intempestives constituent précisément une atteinte à sa dignité, une situation que le juge doit, à notre sens, prendre en compte.

Il est également exact qu’il n’est plus au contact direct des surveillants qu’il a mis en cause mais cette situation peut changer d’un jour à l’autre s’il retourne au Quartier Disciplinaire et les surveillants du bâtiment D2 dans lequel il se trouve sont évidemment des collègues de travail de ceux du Quartier disciplinaire et on connaît dans le milieu difficile et clos de la prison l’esprit de corps qui soude les personnels de l’Administration.

Aux frontières de la jurisprudence, notre action n’a pas réussi pour l’instant mais la méthode n’est pas à remettre en cause. Nous persistons bien entendu à demander le transfert de M. Bambara.

Notre action se poursuit

D’abord nous allons interjeter appel devant le Conseil d’Etat (procédure particulière au référé liberté).

Ensuite notre participation au référé d’hier n’a jamais été pour nous un « dernier recours ». C’est une étape dans notre action de soutien à M. Bambara et aux autres détenus qui se plaignent de violence au Quartier Disciplinaire de Fleury-Mérogis.

D’autres recours ont par ailleurs été déposés (défenseur des droit, Contrôleure des lieux de privation de liberté) et l’action militante se poursuit pour faire toute la vérité sur ce qui s’est passé à Fleury et pour que de tels faits ne se reproduise pas à Fleury… comme ailleurs.

Sylvain Renard

Président de Robin des Lois.

Pour nos amis juristes, nous publions le texte de notre référé.

Notre pétition

 Publié par à 15 h 50 min

  1 commentaire à “Un référé utile”

  1. Bonjour,

    je suis contente de constater que l’association Robin des Lois est active ,pour ne pas laisser enfouir des actes de violence grave de la part de certains surveillants de Fleury Mérogis.
    Pour ma part , lors d’une visite j’ai retrouvée mon fils, défiguré par les coups.C’est suite a cela que nous avons contactés Robin des Lois ,les seuls a être à l’écoute et à mener un vrai combat juridique.Je suis solidaire des autres familles dans le même cas. Apparemment et malheureusement nous sommes nombreux.
    Et encore bravo pour votre travail aux membres de l’association et en particulier a François Korber.

    Mme ATTARI

 Laisser un commentaire

 

Vous pouvez utiliser ces tags et attributs HTML&nsbp;: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>

(required)

(required)

Juil 222015
  
624px-Renault_Midlum,_Administration_pénitentiaire_Paris,_septembre_2013_-_2
(Renault Midlum, Administration pénitentiaire Paris, septembre 2013 – 2 by Kevin.B – Own work. Licensed under CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons -)

 

Comme vous le savez, nous soutenons depuis maintenant des mois les détenus de la prison de Fleury-Mérogis qui ont porté plainte en raison des sévices dont ils disent avoir été victimes au quartier disciplinaire.
Younesse Bambara a été le premier à porter plainte et son avocat, Maître Olivier Arnod, essaie depuis, sans succès, de le faire transférer dans un autre établissement. M. Bambara a décidé de saisir la Justice en « référé-liberté » pour obtenir son transfert.
Nous sommes ici aux frontières du Droit ou du moins de la Jurisprudence. Ce serait un progrès considérable si le Tribunal Administratif mettait en cause la toute-puissance de l’Administration Pénitentiaire en imposant le transfert de M. Bambara
Nous rendrons compte de l’audience qui a lieu demain et des suites de cette affaire dans les jours qui viennent mais nous publions dès ce soir la dépêche publiée par l’AFP qui résume bien le combat de M. Bambara.

 

Un détenu de Fleury qui accuse des surveillants de violences saisit la justice pour obtenir son transfèrement
Un détenu de Fleury Mérogis (Essonne) qui a porté plainte contre X pour « violences aggravées », affirmant avoir été roué de coups par des surveillants du quartier disciplinaire, a saisi la justice pour obtenir son transfèrement dans un autre établissement.
Sa requête, en « référé-liberté », sera examinée jeudi matin par le tribunal administratif de Versailles, a annoncé mercredi à l’AFP son avocat Me Olivier Arnod.
Younesse Bambara, 41 ans, purge une peine de 15 ans de prison pour braquages, dont il a fait appel. Le 22 mars, alors qu’il se trouvait au quartier disciplinaire (QD) pour avoir été trouvé en possession d’un téléphone portable, interdit en détention, il a fait l’objet d’une fouille au cours de laquelle un nouveau portable a été découvert caché sur lui.
Dans sa plainte, il indique avoir été « plaqué au sol par plusieurs surveillants alors qu’il se trouvait nu, maintenu au sol à plat ventre, roué de coups au niveau du dos et enfin s’être vu écarter les fesses ».
Son avocat, soutenu par l’association Robin des Lois, a joint à la plainte un compte-rendu de radiographie faisant état de « pincements discaux postérieurs », alors que M. Bambara, placé depuis au quartier d’isolement, se plaint de douleurs persistantes au dos et aux vertèbres cervicales.
Me Arnod a réclamé à plusieurs reprises le transfèrement de son client mais a essuyé des refus de la direction de l’Établissement et du procureur de Pontoise. D’autres recours auprès de la Garde des Sceaux, du Défenseur des droits et de la contrôleur des prisons n’ont pas abouti. L’avocat a donc décidé de saisir la justice administrative.
« M. Bambara est dans une situation intenable dans la mesure o├╣ il est contraint de côtoyer les individus contre lesquels il a porté plainte ou leurs très proches collègues », écrit dans sa requête l’avocat.
Ce dernier fait également état de « mesures de rétorsion quotidiennes » subies par son client telles que « des crachats dans sa nourriture, une multiplication des fouilles, des problèmes de réception de courrier de sa famille et d’incessantes provocations ».
Évoquant une « violation grave » du droit « au respect de la dignité », « à ne pas subir de traitements inhumains ou dégradants » subie par son client, il demande son transfèrement à la maison d’arrêt de Meaux ou de Nanterre pour faciliter les visites familiales.
Outre M. Bambara, deux autres détenus de Fleury ont porté plainte, affirmant eux aussi avoir été tabassés par des surveillants au QD de la maison d’arrêt.
Parallèlement aux enquêtes judiciaires, la direction de la maison d’arrêt a engagé une enquête administrative sur le fonctionnement du quartier disciplinaire qui est toujours en cours.
 Publié par à 19 h 10 min

 Laisser un commentaire

 

Vous pouvez utiliser ces tags et attributs HTML&nsbp;: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>

(required)

(required)

Juil 162015
  

Dans l’affaire des violences illégitimes qui auraient été commises au Quartier Disciplinaire de la prison de Fleury-Mérogis, Robin des Lois poursuit avec méthode son action.

– Nous avons aidé trois détenus à porter plainte afin que des enquêtes soient menées et que Justice leur soit rendue. Nous étudions actuellement d’autres cas qui déboucheront peut-être sur d’autres dépôts de plaintes.

– Nous appelons tous les détenus (même libérés depuis) qui ont souffert de violences à Fleury-Mérogis ces trois dernières années à prendre contact avec nous afin que la vérité éclate (vous pouvez utiliser ce blog pour nous laisser un message avec vos coordonnées, nous prendrons contact avec vous de manière confidentielle)

– Nous avons fait appel au Défenseur des Droits et à la Contrôleure Générale des lieux de Privation de Liberté et nous préparons d’autres démarches.

– Nous menons une action spécifique pour obtenir le transfert de Younesse Bamabara, premier à avoir porté plainte, dans un autre établissement pénitentiaire afin de le soustraire à ceux qu’il a dénoncés.

– Younesse Bambara a témoigné sur RMC de ce qui lui est arrivé, contribuant très utilement à populariser les faits graves qui se sont produits à Fleury. Notre Délégué Général a réagi à ces déclarations

Le témoignage de Younesse Bambara sur RMC (audio)

Le témoignage de Younesse Bambara (BFMTV)

La réaction de notre Délégué Général

La pétition de Robin Des Lois

 Publié par à 8 h 31 min

 Laisser un commentaire

 

Vous pouvez utiliser ces tags et attributs HTML&nsbp;: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>

(required)

(required)

Juil 102015
  

prison_er

L’Echo Républicain (Journal d’Eure-et-Loir basé à Chartres) publie samedi 11 juillet un entretien avec le Délégué Général de Robin Des Lois.

Le journal évoque également le rapport du Contrôleur des Lieux de Privation de Liberté qui concerne une visite à la prison de Châteaudun ayant eu lieu en 2010 mais qui n’a été publié qu’en 2014, de façon très confidentielle.

Notre Délégué Général évoque dans cet entretien les principaux thèmes qui préoccupent actuellement notre association. Qu’il s’agisse de la surpopulation carcérale, de la loi Taubira, de la lutte pour un prix juste de location des téléviseurs ou du droit de vote des détenus.

Le surtitre de l’article résume bien notre opinion sur l’attitude actuelle de Christiane Taubira : « la ministre reste prisonnière de l’administration pénitentiaire » et c’est avec pertinence que notre Délégué Général rappelle que « l’administration pénitentiaire ne respecte pas toujours les lois de la République ».

Je vous invite à lire cette page de l’Echo Républicain rédigée par Eric Moine.

L’article de l’Echo Républicain

Le rapport du Contrôleur Général des Lieux de Privation de Liberté

 Publié par à 23 h 33 min

 Laisser un commentaire

 

Vous pouvez utiliser ces tags et attributs HTML&nsbp;: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>

(required)

(required)

Juin 262015
  

Après les réponses dilatoires ou négatives du Procureur de la République de Pontoise, de l’Administration Pénitentiaire et de la Ministre de la Justice, nous ne baissons pas les bras et continuons notre action pour obtenir le transfert de M. Bambara.

Nous venons de saisir le Défenseur des droits, la Contrôleure Générale des lieux de privation de liberté et nous lançons une pétition sur change.org.

Prenez connaissance du communiqué que nous venons de publier !

Signez la pétition !

 Publié par à 9 h 27 min

 Laisser un commentaire

 

Vous pouvez utiliser ces tags et attributs HTML&nsbp;: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>

(required)

(required)

Juin 202015
  

Le Parisien a publié sous les plumes de Nicolas Jacquard et Thibault Raisse un article qui rend bien compte des faits que nous dénonçons depuis des semaines.

 Laisser un commentaire

 

Vous pouvez utiliser ces tags et attributs HTML&nsbp;: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>

(required)

(required)

Juin 162015
  

Nouvelles plaintes sur des violences de surveillants à Fleury
prison | violences
Paris, France | AFP | mardi 16/06/2015 – 17:32 UTC
Deux nouveaux détenus ont déposé des plaintes pour « violences aggravées », affirmant avoir été tabassés par des surveillants au quartier disciplinaire de Fleury Mérogis (Essonne), a-t-on appris mardi auprès de leur avocat.

Un premier détenu affirme avoir été frappé par plusieurs surveillants après avoir été mis à nu, prétendument pour une fouille, en novembre dernier. Un certificat médical, établi six jours plus tard à sa demande, fait état d’une lésion à une oreille et d’une plaie de deux centimètres au cuir chevelu et d’un hématome à une jambe.

Le deuxième plaignant assure avoir été frappé dans sa cellule en avril, après avoir insulté des surveillants et maculé les murs de ses excréments suite à des comportements qu’il assimilait à des brimades. Selon la plainte, il explique avoir été menotté, puis frappé à coups-de-poing, avoir eu la tête souillée d’excréments puis cognée contre la porte de la cellule. Aucun certificat médical n’a été établi dans cette deuxième affaire, mais sa compagne a témoigné avoir vu de nombreuses traces de coups lors d’un parloir le jour même.

Un surveillant gradé, connu sous le surnom de « Tyson » par les détenus, est cité dans ces deux nouveaux cas.

Une première plainte pour des faits similaires avait été déposée par un autre détenu, condamné pour braquages, en avril dernier, pour des faits survenus en mars, alors que lui aussi se trouvait au quartier disciplinaire. Selon Me Arnod, également conseil de ce détenu, il est depuis sa plainte l’objet de brimades et « mesures de rétorsion ».

L’avocat, qui avait demandé le transfert de son client dans un autre établissement lors du dépôt de la plainte, transfert qui n’a pas été jugé « opportun » par l’administration pénitentiaire, a écrit lundi à la ministre de la Justice, Christiane Taubira, pour réitérer cette demande.

Au vu des ces deux nouvelles plaintes, Me Arnod estime qu’il s’agit d’incidents « pas forcément systématiques, mais réguliers » au quartier disciplinaire de Fleury, la plus grande prison d’Europe.

De source proche de l’administration pénitentiaire, on indiquait que le premier détenu à avoir porté plainte présentait un « profil assez lourd » et qu’il y avait « clairement un problème de comportement de sa part ». Quant aux nouvelles plaintes, il n’y a dans l’immédiat « aucun indice de dysfonctionnement », même si tout fait établi serait sanctionné, selon cette même source.

L’association de soutien aux détenus Robin des Lois a de son côté demandé que « des investigations approfondies soient rapidement menées afin que la lumière soit faite dans les trois cas pour lesquels une plainte a été déposée et que justice soit rendue ».

so/caz/mm
Copyright ┬® 1994-2015 Agence France-Presse. Tous droits réservés. Les documents mentionnés sont la propriété de l’AFP et/ou de ses partenaires. AFP et le logo AFP sont des marques déposées de l’Agence France-Presse.

 Publié par à 23 h 49 min

 Laisser un commentaire

 

Vous pouvez utiliser ces tags et attributs HTML&nsbp;: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>

(required)

(required)