Après de cruelles épreuves, Hélène WASTIAUX a quitté le Centre de Détention pour Femmes de RENNES ce lundi 14 avril 2014, avant de se rendre, ce mardi, à LA SANTE pour la pose d’un bracelet électronique. Cette mère de famille au passé irréprochable avait commis un meurtre en 2008. Une terrible querelle de voisinage qui durait depuis des années et l’avait poussée à bout. Mais qu’elle regrettera toute sa vie, comme elle l’explique avec dignité.
Détenue irréprochable, elle avait obtenu un premier Jugement du T.A.P. (Tribunal de l’Application des Peines) de RENNES lui accordant la libération conditionnelle le 26 septembre 2013. Bizarrement, toutefois, le Parquet de RENNES – en la personne de Delphine DEWAILLY – avait fait appel de ce Jugement favorable, sans la moindre explication. Tout aussi curieusement, aussi, la C.H.A.P. (Chambre de l’Application des Peines de RENNES), Présidée par M. Roger MONDONNEIX, annulait la décision de libération conditionnelle sans motif sérieux.
Effondrée, mais combative, Hélène WASTIAUX décidait de médiatiser sa cause et de faire appel à « ROBIN DES LOIS ». Un très bel article de Timothée BOUTRY, dans « LE PARISIEN » (ici) racontait cette affaire avec élégance, talent et retenue.
Hélène WASTIAUX l’a payé cher car la même Parquetière faisait appel d’une permission de sortir accordée par la J.A.P. , et le refus était confirmé par le même Président de la C.H.A.P. Ce 4 avril 2014, le T.A.P. rendait, de nouveau, un Jugement accordant la libération conditionnelle. Et, cette fois, le Parquet, représenté par un autre magistrat, ne faisait pas appel. Hélène WASTIAUX sera astreinte à diverses obligations classiques pour les personnes mises en liberté conditionnelle.
Elle a « payé sa dette », au-delà de ce qui est imaginable. ROBIN DES LOIS lui souhaite « BONNE CHANCE » avec ses enfants dans sa « nouvelle » vie. Sans oublier la famille de la victime, pour laquelle nous avons, nous aussi, une pensée émue.
oui bonne reconstruction et retour à la vie.