Déc 102016
  

N’OUBLIEZ PAS DE SIGNER ET DE FAIRE SIGNER NOTRE PÉTITION https://www.change.org/p/des-urnes-en-prison

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« Silence, on parle », est un projet des Etudiants en Journalisme de Sciences Pô . Ils évoquent aujourd’hui notre campagne sur les bureaux de vote dans les prisons. Un excellent article de Céline DELBECQUE sur l’appel lancé le 9 novembre dernier par Sergio CORONADO (député EELV), François KORBER ( association ROBIN DES LOIS) et Jean-Christophe MENARD (avocat au Barreau de PARIS) http://sop2017.fr/droit-de-vote-en-prison-quand-le-silence-senchaine-aux-barreaux

 

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 Publié par à 0 h 27 min
Juil 302015
  

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Ceux qui lisent habituellement notre blog connaissent la lutte déjà longue que notre association mène pour obtenir que justice soit rendue à M. Bambara qui a porté plainte pour des violences au quartier disciplinaire de la prison de Fleury-Mérogis. Ces dernières semaines, notre combat s’est concentré sur le transfert de M. Bambara dans un autre établissement. Comment pouvait-on laisser un détenu au contact de ceux contre qui il avait eu le courage de porter plainte ?

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 Publié par à 23 h 02 min
Juil 242015
  

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(Maître Arnod, avocat de Younesse Bambara à la sortie de l’audience de référé qui a eu lieu le 23 juillet)

J’ai assisté hier à l’audience du Tribunal Administratif de Versailles dans laquelle a été débattu le Référé-Liberté que M. Bambara avait déposé. Je rend compte brièvement ci-dessous de cette audience et de son résultat.

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 Publié par à 15 h 50 min
Juil 222015
  
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(Renault Midlum, Administration pénitentiaire Paris, septembre 2013 – 2 by Kevin.B – Own work. Licensed under CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons -)

 

Comme vous le savez, nous soutenons depuis maintenant des mois les détenus de la prison de Fleury-Mérogis qui ont porté plainte en raison des sévices dont ils disent avoir été victimes au quartier disciplinaire.
Younesse Bambara a été le premier à porter plainte et son avocat, Maître Olivier Arnod, essaie depuis, sans succès, de le faire transférer dans un autre établissement. M. Bambara a décidé de saisir la Justice en « référé-liberté » pour obtenir son transfert.
Nous sommes ici aux frontières du Droit ou du moins de la Jurisprudence. Ce serait un progrès considérable si le Tribunal Administratif mettait en cause la toute-puissance de l’Administration Pénitentiaire en imposant le transfert de M. Bambara
Nous rendrons compte de l’audience qui a lieu demain et des suites de cette affaire dans les jours qui viennent mais nous publions dès ce soir la dépêche publiée par l’AFP qui résume bien le combat de M. Bambara.

 

Un détenu de Fleury qui accuse des surveillants de violences saisit la justice pour obtenir son transfèrement
Un détenu de Fleury Mérogis (Essonne) qui a porté plainte contre X pour « violences aggravées », affirmant avoir été roué de coups par des surveillants du quartier disciplinaire, a saisi la justice pour obtenir son transfèrement dans un autre établissement.
Sa requête, en « référé-liberté », sera examinée jeudi matin par le tribunal administratif de Versailles, a annoncé mercredi à l’AFP son avocat Me Olivier Arnod.
Younesse Bambara, 41 ans, purge une peine de 15 ans de prison pour braquages, dont il a fait appel. Le 22 mars, alors qu’il se trouvait au quartier disciplinaire (QD) pour avoir été trouvé en possession d’un téléphone portable, interdit en détention, il a fait l’objet d’une fouille au cours de laquelle un nouveau portable a été découvert caché sur lui.
Dans sa plainte, il indique avoir été « plaqué au sol par plusieurs surveillants alors qu’il se trouvait nu, maintenu au sol à plat ventre, roué de coups au niveau du dos et enfin s’être vu écarter les fesses ».
Son avocat, soutenu par l’association Robin des Lois, a joint à la plainte un compte-rendu de radiographie faisant état de « pincements discaux postérieurs », alors que M. Bambara, placé depuis au quartier d’isolement, se plaint de douleurs persistantes au dos et aux vertèbres cervicales.
Me Arnod a réclamé à plusieurs reprises le transfèrement de son client mais a essuyé des refus de la direction de l’Établissement et du procureur de Pontoise. D’autres recours auprès de la Garde des Sceaux, du Défenseur des droits et de la contrôleur des prisons n’ont pas abouti. L’avocat a donc décidé de saisir la justice administrative.
« M. Bambara est dans une situation intenable dans la mesure o├╣ il est contraint de côtoyer les individus contre lesquels il a porté plainte ou leurs très proches collègues », écrit dans sa requête l’avocat.
Ce dernier fait également état de « mesures de rétorsion quotidiennes » subies par son client telles que « des crachats dans sa nourriture, une multiplication des fouilles, des problèmes de réception de courrier de sa famille et d’incessantes provocations ».
Évoquant une « violation grave » du droit « au respect de la dignité », « à ne pas subir de traitements inhumains ou dégradants » subie par son client, il demande son transfèrement à la maison d’arrêt de Meaux ou de Nanterre pour faciliter les visites familiales.
Outre M. Bambara, deux autres détenus de Fleury ont porté plainte, affirmant eux aussi avoir été tabassés par des surveillants au QD de la maison d’arrêt.
Parallèlement aux enquêtes judiciaires, la direction de la maison d’arrêt a engagé une enquête administrative sur le fonctionnement du quartier disciplinaire qui est toujours en cours.
 Publié par à 19 h 10 min
Juil 162015
  

Dans l’affaire des violences illégitimes qui auraient été commises au Quartier Disciplinaire de la prison de Fleury-Mérogis, Robin des Lois poursuit avec méthode son action.

– Nous avons aidé trois détenus à porter plainte afin que des enquêtes soient menées et que Justice leur soit rendue. Nous étudions actuellement d’autres cas qui déboucheront peut-être sur d’autres dépôts de plaintes.

– Nous appelons tous les détenus (même libérés depuis) qui ont souffert de violences à Fleury-Mérogis ces trois dernières années à prendre contact avec nous afin que la vérité éclate (vous pouvez utiliser ce blog pour nous laisser un message avec vos coordonnées, nous prendrons contact avec vous de manière confidentielle)

– Nous avons fait appel au Défenseur des Droits et à la Contrôleure Générale des lieux de Privation de Liberté et nous préparons d’autres démarches.

– Nous menons une action spécifique pour obtenir le transfert de Younesse Bamabara, premier à avoir porté plainte, dans un autre établissement pénitentiaire afin de le soustraire à ceux qu’il a dénoncés.

– Younesse Bambara a témoigné sur RMC de ce qui lui est arrivé, contribuant très utilement à populariser les faits graves qui se sont produits à Fleury. Notre Délégué Général a réagi à ces déclarations

Le témoignage de Younesse Bambara sur RMC (audio)

Le témoignage de Younesse Bambara (BFMTV)

La réaction de notre Délégué Général

La pétition de Robin Des Lois

 Publié par à 8 h 31 min
Juin 262015
  

Après les réponses dilatoires ou négatives du Procureur de la République de Pontoise, de l’Administration Pénitentiaire et de la Ministre de la Justice, nous ne baissons pas les bras et continuons notre action pour obtenir le transfert de M. Bambara.

Nous venons de saisir le Défenseur des droits, la Contrôleure Générale des lieux de privation de liberté et nous lançons une pétition sur change.org.

Prenez connaissance du communiqué que nous venons de publier !

Signez la pétition !

 Publié par à 9 h 27 min
Juin 162015
  

Nouvelles plaintes sur des violences de surveillants à Fleury
prison | violences
Paris, France | AFP | mardi 16/06/2015 – 17:32 UTC
Deux nouveaux détenus ont déposé des plaintes pour « violences aggravées », affirmant avoir été tabassés par des surveillants au quartier disciplinaire de Fleury Mérogis (Essonne), a-t-on appris mardi auprès de leur avocat.

Un premier détenu affirme avoir été frappé par plusieurs surveillants après avoir été mis à nu, prétendument pour une fouille, en novembre dernier. Un certificat médical, établi six jours plus tard à sa demande, fait état d’une lésion à une oreille et d’une plaie de deux centimètres au cuir chevelu et d’un hématome à une jambe.

Le deuxième plaignant assure avoir été frappé dans sa cellule en avril, après avoir insulté des surveillants et maculé les murs de ses excréments suite à des comportements qu’il assimilait à des brimades. Selon la plainte, il explique avoir été menotté, puis frappé à coups-de-poing, avoir eu la tête souillée d’excréments puis cognée contre la porte de la cellule. Aucun certificat médical n’a été établi dans cette deuxième affaire, mais sa compagne a témoigné avoir vu de nombreuses traces de coups lors d’un parloir le jour même.

Un surveillant gradé, connu sous le surnom de « Tyson » par les détenus, est cité dans ces deux nouveaux cas.

Une première plainte pour des faits similaires avait été déposée par un autre détenu, condamné pour braquages, en avril dernier, pour des faits survenus en mars, alors que lui aussi se trouvait au quartier disciplinaire. Selon Me Arnod, également conseil de ce détenu, il est depuis sa plainte l’objet de brimades et « mesures de rétorsion ».

L’avocat, qui avait demandé le transfert de son client dans un autre établissement lors du dépôt de la plainte, transfert qui n’a pas été jugé « opportun » par l’administration pénitentiaire, a écrit lundi à la ministre de la Justice, Christiane Taubira, pour réitérer cette demande.

Au vu des ces deux nouvelles plaintes, Me Arnod estime qu’il s’agit d’incidents « pas forcément systématiques, mais réguliers » au quartier disciplinaire de Fleury, la plus grande prison d’Europe.

De source proche de l’administration pénitentiaire, on indiquait que le premier détenu à avoir porté plainte présentait un « profil assez lourd » et qu’il y avait « clairement un problème de comportement de sa part ». Quant aux nouvelles plaintes, il n’y a dans l’immédiat « aucun indice de dysfonctionnement », même si tout fait établi serait sanctionné, selon cette même source.

L’association de soutien aux détenus Robin des Lois a de son côté demandé que « des investigations approfondies soient rapidement menées afin que la lumière soit faite dans les trois cas pour lesquels une plainte a été déposée et que justice soit rendue ».

so/caz/mm
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 Publié par à 23 h 49 min
Juin 162015
  

Le 20 avril, nous annoncions que M. Younesse Bambara, détenu à Fleury-Mérogis se plaignait d’avoir été roué de coups par des surveillants alors qu’il se trouvait au Quartier Disciplinaire. Avec notre aide, il avait décidé de porter plainte et Me Olivier Arnod avait accepté de le représenter.

Si les investigations de la Gendarmerie ont commencé, nous constatons que M. Bambara n’a toujours pas été transféré de manière à ce qu’il ne soit plus en contact avec les personnes qu’il accuse dans sa plainte.

C’est inacceptable et nous demandons à la Garde des Sceaux d’ordonner ce transfert sans délai.

Depuis ce premier dépôt de plainte auquel la Presse a donné un large écho, nous avons reçu plusieurs témoignages qui nous ont convaincus que le cas Bambara n’était malheureusement pas un cas isolé.

Nous avons lu différents témoignages et nous avons rencontré les familles de plusieurs détenus qui ne se connaissaient pas. Nous avons acquis la conviction, comme dans le cas de M. Bambara, que les faits évoqués étaient crédibles et sérieux.

Aujourd’hui, avec notre aide, deux nouveaux détenus (qui souhaitent garder l’anonymat par soucis de sécurité) ont déposé plainte auprès du Procureur de la République du Tribunal de Grande Instance d’Evry.

Nous souhaitons que des investigations sérieuses soient immédiatement menées mais nous ne sommes plus devant un cas isolé mais potentiellement devant un fonctionnement anormal du Quartier Disciplinaire de la Maison d’Arrêt de Fleury-Mérogis. C’est pourquoi nous demandons que la Garde des Sceaux ordonne une inspection du service en cause.

Nous vous appelons à soutenir notre action et nous demandons aux associations et organisations politiques de nous aider pour que toute la lumière soit faite sur ces graves accusations.

Pour en savoir plus nous vous proposons de prendre connaissance du communiqué que Robin des Lois vient de publier.

Pour « faire connaissance » avec la prison de Fleury-Mérogis, nous vous proposons ce documentaire ancien mais intéressant de France 2 :

et ce reportage d’Envoyé spécial :

 Publié par à 18 h 17 min
Avr 212015
  

Comme nous l’espérions, de nombreux medias ont repris les informations révélées par notre association grâce au Parisien et à l’AFP sur les violences dont aurait été victime M. Bambara.

Revue de Presse :

Metronews TVmonde France3 Paris-Ile-de-France RTL Le Figaro L’Obs Maville.com AriegeNews sen360° Lequotidien.re 24matins 20minutes.fr lejdc.fr Europe1.fr leberry.fr lyonne.fr larep.fr alvinet.com le-pays.fr fr.imagazine.com Ad Hoc News niooz.fr

 Publié par à 15 h 25 min
Oct 192012
  

Dany LEPRINCE et son épouse Béatrice ce matin à (33) MARMANDE ┬® AFP

Dany LEPRINCE a quitté vers 9H20 la maison d’arrêt d’AGEN, avec laquelle il sera encore en lien par le biais de son bracelet électronique et retrouvé, trois quarts d’heure plus tard, sa femme Béatrice qui l’attendait vêtue d’une robe beige légère, devant la maison o├╣ ils vont désormais vivre.

Dany LEPRINCE, vêtu d’un blouson et d’un pantalon sombres, s’est alors à dures peines frayé un chemin parmi les nombreux journalistes et cameramen présents.

« C’est magnifique« , avait dit à la presse, quelques minutes avant son arrivée, sa femme, en assurant qu’ensemble, ils entendaient vivre la « vie des couples normaux en France, avec nos petites habitudes ».

Parlant au nom de son mari « qui n’a absolument pas le droit de communiquer avec les médias« , Béatrice LEPRINCE a confirmé que le « combat va continuer » en vue de l’innocenter.

Dany LEPRINCE, 55 ans, a obtenu pour la deuxième fois la liberté, conditionnelle, cette fois, après 17 ans de détention.

Le Tribunal d’application des peines (TAP) de MELUN lui a accordé celle-ci, le 10 octobre 2012.

En 1997, Dany LEPRINCE avait été jugé coupable des meurtres de son frère, sa belle-sœur et de deux de ses nièces de 7 et 10 ans, à coups de hachoir, victimes retrouvées chez elles, dans le village sarthois de THORIGNE-SUR-DUE.

Accusé par sa femme de l’époque et sa fille dans des versions qui ont varié, Dany LEPRINCE avait en garde à vue avoué le meurtre de son frère avant de se rétracter. Depuis il a toujours clamé son innocence.

En février 2008, il a épousé Béatrice, médecin anesthésiste, après avoir fait sa connaissance à travers un échange épistolaire.

Dany LEPRINCE avait déjà obtenu, en 2010, une liberté provisoire qui a duré neuf mois, jusqu’au 6 avril 2011, lorsque la Cour de révision a rejeté sa requête visant à obtenir un nouveau procès, aux termes d’un arrêt scandaleux (lire les ouvrages de Roland AGRET et de Franck JOHANNES)

A MARMANDE, il sera employé par une association de réinsertion, Environnement Plus, au sein de laquelle il va entreprendre une formation de cariste.

Les mesures prévues par le T.A.P. seront en principe en vigueur sept ans : obligation de résider chez Béatrice, d’exercer une activité professionnelle, interdiction de parler à la presse et obligation d’indemniser les parties civiles.

Il pourra aussi peut-être rendre visite à ses voisins les plus proches, Maïté DUCHAMPS et son époux. Cette dernière a tenu vendredi matin a dire à la presse toute son émotion de le voir revenir. « Je suis très touchée« , a confié la quinquagénaire, en décrivant un homme « très discret, très gentil, avec toujours un petit mot pour rire« . « J’ai un mari qui est malade », a-t-elle encore raconté en expliquant que lors de sa précédente libération, Dany LEPRINCE venait « l’aider pour soulever du poids ».

Peu avant 11H00, un fonctionnaire de l’Administration Pénitentiaire venu s’assurer que le dispositif de bracelet électronique fonctionnait, a quitté les lieux, laissant le couple seul.

« On va se préparer à manger. S’installer tranquillement« , a dit Mme LEPRINCE.

Dans la Sarthe, la présidente de l’Association pour la vérité rendue aux victimes de THORIGNE-SUR-DUE, Christine FOURNIER, a aussi promis, le 10 octobre, de « relancer les choses ». « La justice n’est pas passée, la vérité n’a pas été établie« , avait-elle déclaré. « Si Dany était coupable, il n’était pas seul et s’il est innocent, les coupables sont toujours dehors« .

(avec A.F.P.)

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 Publié par à 22 h 58 min