Sep 102010
 

ROBIN DES LOIS assistait en observateur au procès de DIJON où un ancien Premier Surveillant de VARENNES-LE-GRAND était jugé pour avoir volé 90 000 euros dans les comptes de l’Association SocioCulturelle et Sportive , principalement alimentée par les sommes soutirées, mois après mois, à des personnes détenues sans ressources pour louer, à fonds perdus, la télévision que Robert BADINTER voulait rendre gratuite  dès 1985. Une affaire révélée par Sarah FREQUELIN, jeune journaliste au JOURNAL-DE-SAÔNE-ET-LOIRE, sans qui cette affaire – exemplaire – serait passée totalement inaperçue. La Presse Quotidienne Régionale a joué pleinement, ici, son rôle de contrepoids démocratique.                                                                              

Instrument de lutte contre les suicides, car elle diminue l’angoisse; élément de pacification de la détention car elle  »occupe » tant bien que mal des personnes détenues peu habituées à l’écrit ou à la lecture, tout en les cultivant ; instrument de culture pour ceux qui savent l’utiliser à doses homéopathiques, elle doit faire partie du « minimum carcéral ».

Nous reviendrons plus longuement sur ce procès , qui a mis en évidence l’urgente nécessité de réformes simples. C’est tout le « système » qu’il faut repenser, en déconnectant totalement le financement des ASCS – qui doit relever du budget de la D.A.P. au titre de sa mission de réinsertion – de la gestion des téléviseurs qui – une fois mise en place la gratuité que nous préconisons avec de nombreuses personnalités – devra être assurée par les sociétés privées intervenant dans les Établissements à gestion mixte. Ou par le personnel de l’administratif Pénitentiaire déjà en charge des « cantines ».

En attendant, nous publions  :

  1. le compte-rendu du BIEN PUBLIC ( DIJON) (par Anne-Françoise BAILLY)
  2. la dépêche de l’A.F.P. – DIJON
  3. le compte-rendu  du procès dans LA MONTAGNE ( Éric MOINE)
  4. le reportage de RADIO BLEUE (Thomas NOUGAILLON)
  5. l’article d’ Hanaë GRIMAL dans DIJONSCOPE
  6. l’arnaque de la Télé en ZONZON (LE  LABORATOIRE)


Étrange solidarité de ceux qui ont eu, un jour « affaire à la Justice » – à tort ou à raison – et vécu les mêmes souffrances derrière les mêmes murs d’une prison : après l’audience, sur le palier, une discussion courtoise s’est engagé avec les militants ou sympathisants Dijonnais de ROBIN DES LOIS et ce Premier Surveillant déchu et repentant, dont l’audience a révélé qu’il avait  fait beaucoup de choses positives au Quartier des Mineurs de VARENNES-LE-GRAND. Discussion sans concessions sur le vol de l’argent des personnes détenues – qu’il regrette sincèrement – mais discussion pacifique. A la fermeture du Palais, dans une scène un peu surréaliste, nous nous sommes serrés la main… avant de partir, chacun de notre côté…

 Publié par à 3 h 13 min

  2 commentaires à “abus de confiance en prison : les leçons d’un procès”

  1. je vous trouve , tres etrange cher monsieur , vos articles que je suis de pres , montre vos limites ……d’ailleurs vous avez enlever son nom …..vous n’assumez meme pas vos ecrits , ou plus , ce premier surveillant a eu le merite de se denoncer , de rembourser , de reconnaitre ces erreurs et maintenant vous surfez la dessus , vous auriez mieux fait de faire du people….cela vous irait a merveilles…

  2. Nous n’avons pas trop de temps à perdre avec des polémiques stériles.Nous avons expliqué , dans une précédente réponse, que le nom du premier surveillant avait été publié par erreur, ce qui n’était pas intentionnel. Pour nous, ce procès n’était pas important à cause de ce premier surveillant . Il était important pour ce qu’il révélait d’un système opaque, secret et – souvent – malhonnête : le fonctionnement des A.S.C.S. Nous n’avons rien inventé : lisez les 2 rapports de la Cour des Comptes publiés sur notre site.

    Vous semblez, maintenant, nous reprocher d’avoir réparé une erreur et enlevé le nom ! Il faudrait faire attention à ne pas trop fumer la moquette … C’est nuisible pour la santé…

    Quant au « mérite » , vous ne voulez pas, tout de même, qu’on lui donne la médaille en plus ?! Nous ne sommes pas des justiciers et son « cas » ne nous intéresse pas, sachant que les faits auraient pu se produire dans n’importe quelle ASCS, puisque : les comptes sont secrets et que les détenus – principaux bailleurs de fonds avec leurs maigres ressources ou les subsides envoyés – ne sont pas représentés dans ces associations loi de 1901, ce qui est illégal. Nous entendons bien faire changer cette situation, que cela vous plaise , ou non. D’ailleurs, à VARENNES-LE-GRAND, le nouveau patron de l’ASCS locale a tiré les leçons de cette navrante affaire : les comptes sont « publics » et un exemplaire se trouve déposé à la bibliothèque.Ainsi, les personnes détenues savent à quoi est employé LEUR argent, et quel est le « prix » des activités dont ils bénéficient .

    le Bureau

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